L'homme qui réussit à sortir. [Terminée]

Visage: Un visage à la fois très commun et reconnaissable. Kave a des yeux plutôt fins, mis en valeur par de longs cils qui soulignent son regard. Il a des sourcils droits, bruns, dont le droit se termine par une cicatrice de coupures.  Son visage est anguleux. Ses pommettes ainsi que son nez et son menton ressortent. Il a la peau légèrement tirée par la fatigue, et quelques rides d’expressions commencent déjà à apparaître, notamment au niveau du coin de ses lèvres. Il est très expressif. Ses lèvres sont fines, et ses dents sont en bonne santé.

Cheveux: Il a les cheveux bruns et lisses. Il a tendance à garder les côtés rasés ou très courts et ses cheveux plus longs, sur le dessus. Ils sont coiffés en arrière la plupart du temps. Il préfère avoir le visage et la nuque dégagés.  

Musculature: Sa musculature est très sèche. Kave est du genre agile.

Allure générale: Ses nombreuses cicatrices témoignent qu'il n'a pas peur de la douleur.  Il présente bien, dans ses bons jours. Souriant, poli si il le faut. Mais il a le regard de quelqu'un qui n'a pas de limites, surtout depuis qu'il est sorti. Il y a eut un avant et un après le vide. Il a l'air bien plus préoccupé.

Détails sur la tenue: Etonnamment propre sur lui. Il porte sa tenue correctement, pour se fondre dans la masse. Il a tendance à remonter ses manches sur ses avants bras.

Signes distinctifs: Tatouage d'oiseau (un geai) à la base du cou, à droite. Cicatrice de coupures au niveau du sourcil droit. Des cicatrices en tout genre un peu partout sur le corps (de la brûlure de clope au coup de couteau)  

Autres: Le "Vide" semble l'avoir beaucoup affecté. Il y a eut un avant, et un après. Kave avait presque su s'intégrer jusque là. Il paraissait sympathique, aimable, presque amical. Mais maintenant qu'il est sortit il est bien plus acerbe. Ce qui l'a vu l'obsède. Et les 30 jours d'isolement qu'il a passé ensuite n'ont fait que renforcer l'aspect traumatique de ce qu'il a vu.  Lui qui se pensait raisonné, a désormais la sensation de se sentir un peu plus fou. Alors ça se sent dans son attitude. Il est bien plus tendu... et son regard est ailleurs.

Qualités: Kave est un type intelligent, c’est indéniable. Il aurait probablement pu devenir quelqu’un d’important si il avait grandit dans de meilleurs conditions. Il sait inspirer les autres, et leur faire croire que le suivre est la meilleure solution pour eux. Souriant, blagueur, il sait mettre à l’aise ou mal à l’aise ses interlocuteurs. Il a beau avoir grandi dans les pires côtés des colonies, il sait être aimable, lorsqu’il le souhaite. Patient, il peut attendre très longtemps, pour obtenir ce qu’il souhaite. Une part de lui pourrait même être qualifiée de rêveur ou d’idéaliste.  Une part seulement.
C'est le genre de type débrouillard, qui sait ce qu'il veut et qui est prêt à tout pour l'obtenir.  

Défauts: Depuis tout petit, c'est un gosse avec un manque émotionnel. Il est difficile de savoir clairement ce qu'il pense. Il sourit, mais c'est faux. Il est gentil, parce qu'il a une idée derrière la tête. Mais si on le gêne. Il se montre particulièrement violent. La vie humaine n'a pas de valeur. Il est maniaque. Les détails ont beaucoup d'importance pour lui. C'est lui qui compte. En priorité. Le monde autour, c'est juste des dégats collatéraux.
Depuis qu'il a vue le vide. Des angoisses semblent cependant être remonté à la surface. Il a vécu ça comme un traumatisme, et cela l'a potentiellement rendu bien plus instable qu'avant. Il n'a plus de raison de sur-jouer la sympathie, à présent.

Orientation sexuelle: Bi sexuel

Comment gère-t-il l’hostilité ? Au premier abord, rien ne semble l'atteindre directement. Il prend du recul. Mais dans le fond il est plutôt rancunier.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Il envie les Terriens. Il aimerait être l'un d'eux. Il idéalise beaucoup trop la vie sur terre.

Quel est son plus grand rêve? Vivre sur Terre. Il n'a toujours connu que les colonies, et la prison.

Quel est son pire cauchemar? Rester enfermé. Il ne supporte pas l'idée de rester coincé dans cet endroit.. Mais ce qu'il a vu, dehors, c'est probablement pire que tout.

Quel est son but en prison? Sortir. Entier, de préférence. Il ne compte clairement pas mourir ici. Alors, il fera ce qu'il faut.

La sensation d’enfermement est ce qui semble lui poser le plus de problème. Kave n’est pas le genre d’homme capable de simplement accepter la situation et d’attendre que sa mort arrive. Il a beau manquer d’éducation sur la forme, dans le fond, c’est un homme dont le cerveau est constamment en ébullition. Sortir de cette prison est une idée qui l’obsède. Ou du moins, qui l’obsédait, jusqu’à présent. Après tout, sortir, il y est déjà parvenu une première fois. Alors, il arriverait sans doute à le refaire, s' il s’en donnait les moyens, mais potentiellement pas de la même façon. La mort qu’il a causée n’était pas personnelle.  Kave ne semble donner que peu de valeur aux gens qui l’entourent. Pour lui, il s’agit majoritairement d'outils.  On peut s’attirer ses faveurs si on lui est utile, mais il ne se confie jamais à personne. Ce qu’il pense. Ce qui l’angoisse, il garde ces choses là pour lui. C’est d’ailleurs pour ça qu’il n’a pas cherché à entraîner d’autres détenus dans sa fuite. C’est un connard. Un connard solitaire. Mais lorsqu’il a une idée derrière la tête, il est impossible de lui retirer.  

Pourtant, au premier abord, Kave a l’air d’un détenu plutôt sympathique. Il a un humour, de plus ou moins bon goût, il a un sourire, presque à tout épreuve. Il ne semble pas plus violent que nécessaire, avec les petits nouveaux… Il fonctionne plus comme une bombe à retardement. Cela faisait des années qu’il était ici. Il avait gagné la confiance, de quelques personnes. C’était probablement ça qui avait conduit à la mort l’un des membres du personnel.  Parce que Kave était un serpent. Un menteur. Un manipulateur. Une personne capable de trahir pour parvenir à ses fins. La solitude semble lui convenir sous bien des aspects.

Un enfant parmi tant d’autres dans ces bidons villes volants. Parfois, la vie à l’extérieur de la maison semble plus saine.
Kave était un de ces enfants accidents qui débarquent sans crier gare dans des couples dysfonctionnels. De ceux qu’on laisse pleurer jusqu’à ce qu’ils apprennent que les larmes ne changent rien à leur situation. Très vite, il avait compris que ce n’était pas ses parents qui l’aideraient à se construire une vie digne de ce nom. Ils avaient autre chose à penser qu’à une bouche à nourrir de plus.
Il avait apprit à sourire très tôt. Un de ces sourire faux, qui ne laisse pas transparaître ce qui se passait derrière ses yeux bien trop clair. Un regard éteint, une politesse de façade. Les adultes réagissaient mieux si il semblait bien se comporter, ils étaient plus tolérants… Pour la plupart.

Mais un joli sourire, ça ne suffit pas dans les coins mal famés de la colonie. Et en parallèle, Kave du apprendre bien d’autres leçons…
Prendre un coup, ça fait mal.
La plupart du temps, personne ne réagit à la violence.
La justice, c’est de la connerie.

Prendre des coups pour grandir… Rester dehors pour ne pas avoir la sensation d’être enfermé, entre ces murs. S’allonger pour se laisser griller sous les lumières artificielles, avant de redescendre pour fouiller dans des poubelles à la recherche de quelque chose d’utile.  

Un petit con qui dédramatisait à coup d’humour acerbe. Un petit con avec une défiance vis à vis du pouvoir et de l’autorité.  Trop jeune, il avait dit les mauvais mots aux mauvaises personnes. Il cherchait les limites, dans cet endroit qui ne semblait pas vouloir de lui.
Alors il rejoignait d’autres Mômes, tout aussi perdu que lui. Une famille artificielle, conçue pour la survie.

Ils leur arrivaient de s’y mettre à plusieurs, pour dépouiller quelqu’un. En bon baratineur, Kave était souvent celui qu’on envoyait, pour faire diversion. Il n’avait pas peur de s’en prendre une… Il n’avait pas peur de voir les choses tourner mal… En fait, il avait l’air prêt à tout pour obtenir ce qu’il voulait… Et si cela voulait dire attraper une barre de fer pour frapper un adulte… Kave était de ceux qui n’hésitaient pas.

Les autres mômes le savaient. Kave était probablement celui qui avait le plus de cran, celui qui était prêt à aller jusqu’au bout de ses idées… mais il n’y avait que les siennes, qui comptait. Lorsqu’on lui parlait, il n’écoutait que d’une oreille, la plupart du temps… Il fallait que les choses se déroulent selon ce qu’il avait décidé… Parce qu’il ne supportait pas l’idée de se sentir enfermé dans les ordres d’un autre…  

Adolescents, ce fut probablement pire. La fougue de la jeunesse les enivraient. Ils avaient l’impression d’être inarrêtables.  Si la plupart d’entre eux étaient prêt à se contenter de cette vie, ce n’était pas le cas de Kave. Il avait conscience qu’il les trainait comme des boulets. Ils n’avaient aucune vision, contrairement à lui.  
Il trouvait que la colonie était trop petite pour ses ambitions. Lui, ce qu’il visait, c’était la vie Terrestre qu’il n’idéalisait que trop pour son propre bien.  
Kave n’était pas stupide. Il savait parfaitement que la Terre ne désirait pas de quelqu’un comme lui. Et encore moins d’une bande de gosses irresponsables. Alors, il savait qu’ils devaient faire de l’épuration.

Kave était un traite. Il s’était assuré que la majorité d’entre eux se fasse chopper, pour le blanchir et lui dégager la voie.
Il en avait gardé quelques-uns, ceux qui s’avéraient être le plus utiles, ceux qui restaient aveugles face au fait qu’il les laisserait probablement tomber eux aussi, le moment venu.  
Ils étaient presque amis. Kave se servait d’eux. Eux recherchaient une illusion de protection auprès de lui. C’était agréable.  

Des mômes sans éducations, mais qui n’avaient pas peur de souffrir, et qui connaissaient la valeur du travail. Ils étaient incapable de garder des emplois stables, en particulier Kave, qui avait du mal avec l’autorité. Qui malgré ses sourires, et ses beaux discours, ne pouvait pas s’empêcher de cracher dans la soupe d’un client désagréable, au restaurant. Capable de trafiquer le moteur d’un patron un peu trop soupe au lait à son goût, se fichant qu’il risque un accident par la suite. Les raisons de ses multiples envoies étaient diverses. L’ennuie avait tendance à le gagner, la plupart du temps. Et bosser pour accomplir les rêves d’un autre ne l’intéressait pas.
Avec le temps, il avait fini par comprendre que ce n’était pas ainsi, qu’il obtiendrait un billet pour la Terre. Kave West n’était qu’un poisson dans une petite mare. Il n’avait certainement pas sa place dans l’océan que représentait le monde des affaires terriennes.
Alors, si personne ne lui donnait sa chance… Il savait qu’il devait la prendre de force.

C’est peu après, qu’il la rencontra. Kave avait fait falsifier des documents, et baratiné quelques personnes, pour pouvoir bosser dans un chantier, dans le centre ville.  
Il avait tout de suite su que c’était une escorte, au vue de sa tenue, de son rouge à lèvre qui faisait autant tourner la tête que le sang du Christ.  
Elle pouvait l’aider. Il l’avait tout de suite sentit.
C’était probablement pour ça qu’il lui avait offert cette cigarette. Pour ça qu’il l’avait fait rire. Pour ça qu’il avait partagé avec elle son ambition, de se tirer de là et de rejoindre la Terre.
Et elle l’avait cru.
Et elle l’avait aidé.

Sa pute de luxe. Voilà comment il l’appelait. Cela reflétait sans mal la réalité. Elle l’aidait à obtenir des informations, ou des documents… qui le permettait d’atteindre des positions qu’il n’aurait pas pu atteindre en temps normal. Il se servait d’elle, tout comme il se servait des autres.. Et elle, elle avait cette illusion de sécurité qu’il lui offrait. C’était un homme plein de promesses. Il la faisait rêver. Il était prêt à frapper, si les choses tournaient mal pour elle… et n’avait pas hésité à se faire poignarder à sa place lorsque qu’un taré avait tenté de s’en prendre à elle.
Alors, ils avaient fini par se marié. C’était peut-être impulsif. Mais elle l’aimait. Et lui, il l’acceptait.  Peut-être qu’il l’aimait en retour, du moins, il agissait tout comme… Mais petit à petit, les choses se mettait en place… pour qu’il puisse se tirer de là. Il espérait vraiment que ça fonctionnerait. Il empilait les arnaques, et les faux documents. Il tachait d’avoir l’air le plus respectable possible, même si sa véritable nature roulait toujours, sous sa peau.
Kave demeurait un serpent.

Son chateau de cartes commença à s’effondrer lorsqu’un de ses “anciens amis” le retrouva. Ce n’était pas si difficile après tout. Les colonies étaient un peu comme des prisons, à leur échelles. Au bout d’un moment, ils avaient fait le tour de l’aquarium.  
Il suffisait de quelques détails, pour que tout s’effondre. Des détails qu’il avait négligé avec le temps.

“ Lydia est morte à cause de tes conneries ! ”

Sandale. L’autre se laissait emporter par ses émotions et l’avait frappé au visage. Kave ne semblait pas particulièrement affecté par l’annonce de cette nouvelle. Des morts, ça arrivait tout les jours. Et le fait qu’il connaisse cette fille n’y changeait rien. Et pourtant…
Les émotions de cet élément perturbateur avaient de quoi l’inquiéter…

Petit à petit, son monde qu’il avait mit tant de temps à construire s’effondrait. Et ses chances de voir un jour la Terre avec lui. Plusieurs plaintes avaient été déposées contre le petit couple. Pour Escroquerie. Usage de faux. Abus de confiance.
Sa femme avait découvert qu’il faisait plus que ce qu’il lui racontait… et Kave avait fini par sortir de ses gonds.
Il n’était pas collérique par nature. Bien au contraire. C’était plutôt le genre d’homme à tout intérioriser. Mais là… ça avait besoin de sortir.

Il était allé voir cet “ancien ami” qui avait réduit ses projets à Néant. Et il avait fait ce qu’il y avait à faire.
Il aurait pu se contenter de l’effrayer.
Il aurait pu se contenter de rentrer dans le droit chemin. Mais il voulait qu’il paie.
Alors, il l’avait fait payer.

Homicide Volontaire.
C’est ce qui fit la différence.
Kave n’était pas tant affecté par le fait d’avoir prix une vie. Ce type n’avait été qu’un élément déclencheur, et Kave lui avait renvoyer un violent retour de flamme. Si violent, que même sa femme n’avait pas pu l’arrêter.

Mais la justice, elle, ne le rata pas.  

30 ans de peines à purger à Rikers pour lui. 5 ans de peine, à purger dans la colonie pour elle.  Elle en eut le coeur brisé. Il ne la serra pas dans ses bras lorsqu’ils furent séparés.
Il savait qu’il y avait peu de chance pour qu’ils se revoient.
A Rikers, avec un profil comme le sien.. Autant dire qu’il ne sortirait jamais.

6 ans.
C’était le temps qu’il lui avait fallu.
Il y pensait depuis le premier jour où il avait été incarcéré.
Cette prison puait la merde.
Il ne comptait pas rester. Il était hors de question qu’il se laisse mourir ici.

6 ans. C’était le temps qu’il montre suffisamment patte blanche pour qu’on baisse sa garde en sa présence.  Le temps qu’on le prenne pour un détenu quasiment inoffensif, sur le papier du moins. Il avait été terriblement patient. Faisant comme si il acceptait les conditions de sa détention. Allant jusqu’à sympathiser, avec certains gardiens. Blagueur, joueur, souriant, presque aimable. Il était difficile de croire que ce type avait pu tuer l’un de ses anciens camarades…. et pourtant.

Lorsque l’occasion se présenta enfin… Kave West n’hésita pas.  Il l’avait poignardé par surprise, à de multiples reprises, et l’avait dépouiller de son uniforme. Il n’était même pas certain de se souvenir du nom de ce type, à qui il venait de prendre la vie. Il avait attendu. 6 longues années. Et ne comptait clairement pas passer à côté de sa chance.
Trop calme pour quelqu’un qui venait de commettre un meutre, et de blesser grièvement quelqu’un d’autre. Il avait l’esprit clair de ceux qui n’accordent que peu d’importance à la vie humaine. Il n’avait rien contre eux, factuellement. Ils étaient juste entre lui, et la sortie… Tout comme ce pilote qu’il avait embarqué. Il l’aurait probablement tué, une fois arrivé à Destination, ou l’aurait gardé en otage… Et pourtant…

Pourtant, lorsqu’il vit le vide…. Toutes ses certitudes s’ébranlèrent.


Le vide. C’était tout ce qu’il y avait.

Son souffle s’était coupé, et son regard s’était perdu dans l’infinité de l’espace. Ce n’était pas possible. Cela ne pouvait pas être réel. Mais ce maudit Pilote n’avait pas l’air de savoir quoi faire de plus malgré le flingue toujours braqué contre sa tempe. Il lui avait demandé, le plus calmement possible, de l’emmener à la Colonie… Mais il en était incapable.  

30 jours. C’était le temps qu’ils l’avaient enfermé.
30 jours où il repassa dans sa tête ce qu’il avait pu voir. Un sentiment terrible s’était emparé de lui. Lentement, mais sûrement, cette folie qu’il tentait vainement de maintenir à l’écart se matérialisait. Malgré sa réussite. Il n’y avait rien. Il n’y avait rien autour de la station. Pourtant, on percevait la lune, lorsque l’on était à l’intérieur de la prison…. Comment était-ce possible ?

Jusque là, l’idée ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Mais soudainement, le sentiment d’une vulnérabilité intangible l’avait envahit. Il allait mourir ici. Il allait mourir ici si il ne trouvait pas la réponse à cette énigme qui trottait dans sa tête.  

Obsessionnel.

Kave l’avait toujours été. Ses désirs, il faisait en sorte de les rendre réalité. Comme cette obsession qu’il avait, de retrouver la planète Terre… Comme si la vie là bas pouvait réellement être meilleure que celle des colonies. Et pourtant… Cette idée l’obsédait depuis toujours. L’idée d’une mer dont on ne voit pas l'horizon. L’idée de pouvoir marcher des mois entiers sans rencontrer aucune barrière. Oui. Kave était amoureux de l’idée que la Terre représentait la liberté, malgré toutes les raisons qui avaient poussé l’humanité à la fuir.
Mais là, à cet instant, son espoir de retrouver cette Terre promise et tant rêvé l’avait quitté.
Il devait…. Comprendre à tout prix.