Gabriel T. Carter, Cookie?

Prénom & Nom: Gabriel “Gabe” Tulio Carter

Âge: 54 ans

Taille: 193 cm

Poids: 97 kg – 105 kg avec prothèses.

Couleur des yeux: bruns

Lieu de naissance: La jolie colonie de vacanceuh ~

Origines: Hispano-américain

Situation familiale: Célibataire

Métier: Chirurgien cybernétique – urgentiste au besoin

Années de contrat: CDI jusqu’à la retraite ou la mort dans l’exercice de ses fonctions.

Années effectuées: 4 ans

Visage: Il fait son âge, toutefois il s’entretient, peau brune, nez épaté, barbe propre et bien rasée. Sourire charmeur. Il a tout de même des cicatrices un peu partout qui indiquent son passé militaire et ses mésaventures. Potentielles traces de cookies après la pause de 10h.

Cheveux: Coupés assez courts, mais il a de quoi avoir des boucles parfois. Bruns et qui sentent la pomme verte. Quelques cheveux blancs qu’il cache avec une coloration naturelle.

Musculature: Oh ça, oui, vous voulez la voir. Il est musclé et tient une routine sportive pour garder la tablette de chocolat bien formée ! Il est taillé en V large et bien épais. Quant aux cuisses, c’est bien charnu aussi.

Allure générale: Une belle carrure, le genre de gars qu’on pourrait croire détenu. Il a juste besoin de pouvoir soulever un gaillard et le mettre sur le billard. Taille fine pour sa corpulence, parce que monsieur danse. Et très bien.  

Détails sur la tenue: Il aime porter des sweats, mais il est à l’aise dans tous les vêtements. Sous sa blouse il est en chemise la plupart du temps, et en jean, parce que c’est résistant. Il ne porte aucun accessoire.

Signes distinctifs: Des cicatrices un peu partout, des prothèses des pieds aux genoux. Un sourire et du bagou. Un parfum de bonbons et de cookie. Une voix de stentor et une excellente diction. Une écriture - sur post-it - très patte de mouche. Un humour catastrophique.

Autres: Petites anecdotes, il a déjà tué avec des outils médicaux, donc il sait comment faire. Il fait du pen spinning depuis qu’il a appris. Il a des sucettes pour lui et ses patient et ne sucre son café qu’avec ça. Il a des dents très solides car aucune ne lui manquent à ce jour. Il n’a jamais porté de bijoux et les trouve inconfortables. Mais il a des lunettes d’appoint quand la luminosité ou la fatigue l’empêche de lire les écrans. Ses prothèses sont cachées sous ses vêtements, et il les montre parfois parce qu’il les a faites tuner. Elles ont des flammes sur l’une et des bulles sur l’autre. Il a souvent des consoles de jeu portables avec lui, et plein de jeux. Quand il s’ennuie, il en prête une à des patients en convalescence pour jouer en coopération ou en compétition. Il fait ses cookies lui-même et en laisse en salle de pause pour les membres du personnel.

Qualités: Bienveillant, bon vivant, il aime rire et faire rire. Pour un ancien médecin militaire, on voit surtout son côté protecteur et paternel, même quand il n’est pas demandé. Il aime prendre soin, même du dernier des enfoirés, parce qu’il pense que la gentillesse reste une valeur humaine qui importe.

Défauts: On pourrait le qualifier d’insouciant du danger et de troll invétéré. Rien ne semble jamais grave et son trop grand recul lui vaut souvent des regards noirs. Il est aussi imprévisible et sa logique n’est pas toujours la meilleure. Et ses dad jokes tueront quelqu’un un jour.

Orientation sexuelle: Bi, avec une préférence gay pour éviter le maquillage et les collants qui sont une galère à enlever, surtout en pleine trique.

Comment gère-t-il l’hostilité ? Il en blague au risque de se prendre des coups, mais on cherche pas souvent des noises à un gars qui peut nommer tous vos os pendant qu’il les pète. Après, il n’est pas franchement belliqueux, et peut même s’avérer très conciliant. Il ne fait aucune distinction de rang.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Un phénomène millénaire, mais qu’il ne perpétue pas. Il croit en l’égalité des hommes et ne voit aucun plus grand que les autres, ni plus petit.

Quel est son plus grand rêve? Un doberman ou un pitbull, même à Rikers. Juste pour en faire une machine à léchouilles et qu’il l’aide avec les patients. Il l’appellerait Mon assistant rien que pour se marrer en le présentant aux patients. « Voici Mon Assistant, il va vous faire des câlins. Oui c’est important dans le rétablissement. Et les léchouilles aussi. »

Quel est son pire cauchemar? Il n’y pense pas. Les situations dégénèrent déjà très vite en général, elles n’ont pas besoin qu’il les noircisse avec son imagination. Il a des cauchemars du passé et par chance, très peu de PTSD. C’est déjà bien assez.

Pourquoi travailler à Rikers? Bah y’avait besoin, son profil correspondait, il est pas contraignant, et on lui a assuré son stock de sucettes. Il est là pour les sucettes !

Description générale:
Ouh, ben gamin, t’as pris cher dis-moi !

Gabriel, Gabe pour les intimes, n’est pas impressionné par les blessures et des dommages de combat. Plus serait le bon terme. Il en a vu beaucoup, et les a soignés autant que possible. Avec succès parfois, souvent en vain, mais il s’y est fait. Il ne demande plus vraiment le « comment tu t’es fait ça ? » ou plus au début, il demandera si le patient est causant. Et plus pour faire la conversation.

T’en fais pas ! Le Doc va s’occuper de toi !

Il est là pour ça. Jane veut juste qu’il les garde en vie, malgré cela Gabe fait un poil plus. Il veut qu’ils vivent, et ne souffrent pas. Il s’applique, il demande des anesthésiants et même si le patient n’en veut pas, il ne le laisse pas souffrir. Il a bien le temps de se faire mal tout seul, Gabriel ne va pas s’en charger à sa place. Il soigne et répare pour plus que quelques jours. C’est un peu sa vengeance sur les vies qu’il n’avait pas sauvés sur les lieux de conflits. Là les patients ont le temps de récupérer, et il le leur donne.

Bravo mon gars ! Allez un roupillon et t’es remis ! Sucette ?

Gabe n’est pas un mec froid, il rassure, il aide, il accompagne. Il veut que les patients qui lui ont laissé leur corps n’aient pas à s’en faire le temps qu’il les a sous son aile (l’aile médicale, si elle est drôle). Il aime papoter avec, découvrir un peu qui ils sont, et s’il leur fait des prothèses il s’amuse à les personnaliser pour qu’ils se sentent bien avec ! Il est déjà arrivé que des jeunes détenus s’attachent jusqu’à l’appeler « Papa » par inadvertance, et s’il en a ri après. Sur le moment, il a naturellement répondu en les appelant « Fiston ».

Te voilà sur pieds ! Allez file ! Et reviens quand t’as besoin !

Il n’est pas chiant ! Il ne fera pas changer un patient et les laisse tous repartir au danger avec une tape amicale dans le dos, juste prêt à les recevoir quand ils auront besoin de soins à nouveau. Il aide, sans couver, il se lie sans s’imposer. Il aime laisser les gens venir à lui, s’ils ont envie, sans les forcer plus qu’à se soigner quand on les lui confie, mais si le patient n’est pas aimable, il n’ira pas insister.

1. Il est né dans une famille aisé, deuxième fils, sans histoire, mais sa grande gueule et son cerveau lui ont permis de réussir les études de médecine que son aîné a loupées. La médecine et la cybernétique étaient des évidences pour lui. La rivalité entre les deux frères est toujours d’actualité.

2. Gaby s’est ensuite brouillé avec ses parents quand il a eu son diplôme en poche, il a choisi la voie difficile de la médecine en conflit. Il est devenu médecin militaire au lieu de travailler dans un hôpital pour puissants à la toux trop grasse. Il voulait apprendre mais surtout, il avait la motivation d’aider.

3. Il n’a jamais regretté son choix, même si les missions humanitaires ou militaires étaient éreintantes. A une période, Gabe a subitement vieilli de dix ans. Ses rapports aux autres tenaient juste à s’assurer de leurs signes vitaux, et d’éponger le sang et la sueur qui salissaient les lits de fortune. Il a commencé à fumer à cette époque. Mais il n’a pas lâché et a continué jusqu’à se prouver qu’il faisait une différence. Il a tenu et a décidé qu’il tiendrait encore.

4. Sans faire des chefs d’œuvre, il avait réussi à faire des prothèses efficaces pour les défavorisés qu’il aidait. Plus mécaniques que cybernétiques, les membres qu’il a réussi à concevoir ont sauvé des vies et permis à des gens de reprendre leurs activités. C’est une fierté qu’il emportera jusque dans sa mort.

5. Après une mission catastrophique, Gabriel n’a pas perdu le sourire, quoique pas mal d’argent quand même. La solde d’un médecin ne pèse pas lourd, mais il fallait bien remplacer ses mollets, écrasés lors d’une intervention musclée et qu’il a fallut amputer. Il a économisé en concevant les prothèses lui-même et en les améliorant avec le temps, à l’aide de ses connaissances et de ses baskets favorites. Elles lui ont juste porté chance.

6. La rééducation a été pénible mais pour une fois, Gabe a eut l’occasion de passer du temps avec des patients – parfois les siens – et il a repris un contact humain normal, qui lui avait manqué. Il savait que ses jambes cybernétiques ne seraient pas un frein à sa reprise. Doucement, il pensa à changer de voie une fois sa carrière militaire finie, sans se détourner de son but : aider les autres.

7. Il est retourné sur le terrain. En formant les jeunes médecins il se sentait un peu triste de les voir se désintéresser de l’humain au profit des résultats, ou être si défaitistes sur les patients qui demandaient plus de soins et préférer les achever faute de moyens, mais aussi faute de recherches. Lui trouvait des solutions et les leur montrait, mais sitôt seuls, ses successeurs allaient au plus simple pour eux, et plus mortel pour leurs patients pauvres. La jeune génération ne pensait pas à aider, mais à faire du profit. Et il n’a pas réussi à changer leur point de vue.

8. Il a fini sa carrière et aurait pu vivre de sa retraite d’ancien médecin militaire sur une colonie pas trop mal lotie. Il y a réfléchi. Il se sentait encore jeune, pimpant et il avait encore des choses à accomplir. Quand le poste pour être chirurgien à Rikers s’est présenté, il n’a pas hésité et s’est lancé dans cette nouvelle carrière.

9. Avoir le temps de soigner ses patients lui a paru étrange au début. Il avait tellement l’habitude d’expédier les soins que pouvoir même discuter avec eux lui faisait monter un sourire aux lèvres. Pour ça, il trouve toujours que son job est génial. Il trouvait aussi que la plupart des détenus, ses patients, étaient jeunes par rapport à lui. Il a décidé d’arrêter de fumer pour ne pas montrer le mauvais exemple et aime donner des conseils de santé ou seconder le généraliste quand celui-ci a du monde et que lui n’est pas occupé, pour garder le lien avec les gens.

10. Les poches de sa blouse contiennent toujours des sucreries et il partage souvent avec des détenus. Il fait bien son travail et ne fait pas de vagues. Mais si un détenu a besoin d’un coup de pouce, il peut, sans enfreindre les lois, juste passer outre un petit moment, rien de grave.