Vous cherchez Blake Arthur?  L2vo
An 2588. Nous sommes à Rikers Space Jail Processing, un centre d'incarcération spatial. Détenus, surveillants, médecins, employés ou même pilotes chargés des vaisseaux de sauvetage, vous séjournez dans la station la plus éloignée du monde terrestre et des colonies qui gravitent autour de la Terre. Mais sauriez-vous percer le secret qui plane sur la Sedna Corporation, l'entreprise à l'origine de Rikers ?
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Vous cherchez Blake Arthur?

Blake Arthur
Messages : 8
Matricule : A4-9939
Métier/Activité : Buanderie
Humeur : Cela dépend comment vous me voulez ;)
Jeu 9 Nov - 3:38
Blake Arthur
Neutre
Black Hurricane
« Les guerriers confrontent les démons que la plupart des gens ne veuillent pas reconnaître. »
Carte d'identité
Prénom & Nom: Blake Arthur

Matricule: A4 – 9939

Âge: 39 ans

Taille: 1m88

Poids: 92kg

Couleur des yeux: Noir. Si vous aimez vous obstinez, on peut aussi dire noisette, chocolat… Vous comprendrez qu’ils sont foncés.

Lieu de naissance: Coloniale.

Origines: Un taudis quelque part, ça compte? Canadienne.

Situation familiale: Je n’ai plus de contact avec eux. Mes proches? J’ai pris un p’tit bonhomme sous mon aile. Je vais m’ennuyer de ce gamin et de ma meilleure amie

Motif(s) d'incarcération: Trafics de drogues, trafics d’armes et homicides volontaires. À ce qu’ils disent…

Années de détention: Perpétuité.  

Années effectuées: Déjà un an que j’ai quitté mon enfer pour un autre.

Groupe: Neutre. J’ai eu mon lot des gangs… Même si j’aide de temps en temps si on demande gentiment.

Fonction/métier: Buanderie.


Signes de reconnaissance

Feat. Gabriel Reyes / Reaper - Overwatch

Visage: Carré, défini par une mâchoire bien dessiné, avec une barbe taillée en bouc entourant des lèvres ourlées, et des pommettes rehaussées. Vous ne pouvez pas manquer les cicatrices qui hachurent mes traits. Si vous êtes moindrement attentifs, vous pourrez en compter cinq.

Cheveux:Comme les yeux, choisissez les adjectifs qui vous conviennent le mieux. Brun, chocolat, noisette, noir… Ils sont foncés, tout simplement, comme ma pilosité. Je suis rasé à la base du crâne, mais laisse la repousse un peu plus longue sur le dessus de la tête. Je tiens à préciser que même peigner, je suis éternellement échevelé.

Musculature: Ancien boxeur, ça parait très bien sur mes muscles ciselés et épais. Un cou large, des épaules larges, des mains larges. Même en bas de la ceinture, c’est large. Allez, laisser moi plaisanter. Il ne me reste que mon humour sarcastique et douteux pour me divertir si on oublie le vieux livre d’Arsène Lupin que j’ai ramené avec moi. Ma peau, elle est basanée. Vous me rappelez ce jour où le vieux Maurice est sorti de nulle part, m’a tapoté l’épaule avant de me dire qu’il aimait le teint pécan de ma peau. Bordel, pécan… Voulez-vous bien me dire où il a déniché une niaiserie pareille? J’entends encore sa voix rauque et joviale prononcé le mot « pécan » en appuyant sur chaque lettre. Juste d’y repenser, ça me redonne le fou rire.

Allure générale: Au premier coup d’œil, on dit de moi que j’ai un air sévère. C’est peut-être vrai. Les traits sérieux. Les sourcils broussailleux froncés la plupart du temps. Une moue concentrée. Un regard observateur. Le dos droit et les épaules fières. Une démarche confiante et pesante où se dégage une assurance et une force naturelle. Disons-le, je ne suis pas le premier chez qui on vient chercher des emmerdes.

Détails sur la tenue: Vraiment? Vous voyez autre chose que du orange, vous? Ah oui, peut-être du blanc, c’est vrai… Plus sérieusement, la combinaison n’est généralement attachée qu’à mi-chemin, et les manches remontées jusqu’aux coudes pour découvrir mes avant-bras. Si je peux en retirer le haut et attacher les longues manches autour de ma taille pour ne rester qu’en débardeur, ça me convient encore mieux.

Signes distinctifs: Je suis unique! Vous ne l’avez pas encore remarqué?

Autres: J’aime avoir quelques choses entre les lèvres. Un cure-dent, une clope (que je vais allumer après plusieurs heures, si je l’allume) … ce qui a la forme d’un cure-dent... Une queue, pourquoi pas. Je me creuse les méninges, mais je ne trouve pas d’autres exemples.


Dossier mental
Qualités: audacieux – franc – confiant – attentif – empathe – calme

Défauts: plaisantin – désinvolte – bagarreur – direct – têtu – ne se prend pas au sérieux

Orientation sexuelle: Bisexuel.

Comment gère-t-il l’hostilité ? J’y répond avec désinvolture. Advienne que pourra.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? C’est d’la merde. On devrait s’entraider entre humains. Quoique certains sont plus des monstres que des humains…

Quel est son plus grand rêve? Je voudrais être un artiste. Une réponse sensible? Bon, bon. C’est très idéaliste, mais j’aimerais l’équité pour tous. Que les souffrances inutiles cessent et que nous puissions vivre en communauté, main dans la main.

Quel est son pire cauchemar? De mourir seul. Le sentiment d’être profondément seul me donne froid dans le dos.

Quel est son but en prison? Ne me dites pas qu’il y a des tarés qui ont volontairement atterri à Rikers pour atteindre un objectif, si !? Eh merde… Il y en a des plus fous que d’autres. Mon but est de vieillir tranquille, d’avoir un chien, une maison, un jardin, des fleurs. Sérieux. Je suis enfermé ici à perpétuité. Faites-moi pas chier avec vos buts.

Description générale:
Les muscles lustrés de sueur, la lèvre en sang, les cheveux poisseux en bataille, l’œil ecchymosé, le regard froidement lourd et usé par la vie, la bouche pincée et tremblotante… Mon poing s’écrase dans le miroir pour qu’il cesse de me renvoyer mon reflet démoniaque. Je regarde mon sang ruisselé sur mes jointures et coulé sur le sol. Ma respiration erratique, mes genoux flageolants, je commets la pire erreur. Comme à chaque fois. Je ferme les yeux. Et je la revoie, l’étincelle de son regard révulsée de peur à mesure que sa vie lui échappe. Elle glisse entre mes mains et souille mon âme. J’ouvre mes paupières, faisant déborder les larmes qui roulent sur mes joues. Ma pomme d’Adam monte et redescend. Céphalée, nausée, dégoût, rage. Par reflexe, en essayant de reprendre le dessus sur mes émotions, je ferme les yeux. Putain de merde, Blake, arrête. Un violent sursaut me secoue comme la porte de la salle de bain se fracasse dans le mur.

- Siiii ce n’est pas notre gagnant, le cauchemar, le vrai, Black Hurrrrricccannne!!

Il crie à mes oreilles à plein poumons. Bordel, nous ne sommes plus dans le stade, connard. Je me fais torture pour ne pas me retourner et lui casser le nez, serrant les poings à faire blanchir mes jointures.

- Fout-le-camp, putain, ça s’fait pas d’interrompre un homme qui pisse.
- T’es même pas entrain de pisser, mec.
- Déçu de ne pas voir ma bite, Montgomery? Tu risques d’en être jaloux si je te pisse dessus, belle catin. À moins que tu ne veuilles mourir sous mes mains toi aussi.
- Tsss. Garde ta bite pour les nanas qui vont se jeter sur toi, A. On t’attend pour aller fêter ça.

La porte se referme et ma langue claque. Ça. Fêter ça? L’injustice, la loi du plus fort, les disparités débiles dans la société… Bordel, il n’y a rien a fêté là-dedans. Mon poing s’enfonce dans le mur, et la douleur qui remonte mon bras pour finir en une épine glacée dans l’épaule m’apaise. Mes paroles ont été spontanées. Je n’ai pas pu faire autrement que les laisser porter mon trouble. Que ce soit par ma voix fermée, le choix des mots ou la tournure de mort que j’y ai ajouté. Je viens de tuer pour une pelleter d’argent, pour ma vie et pour celle d’Alexis, ce jeune que j’ai pris sous mon aile. C’est cher payé. Merde. Mais je ne reviendrais pas en arrière. Je lui ai promis de le protéger, et je suis un homme de parole.  

Des membres du gang me suivent jusqu’à ma loge, alors que ce beau parleur de Montgomery ne se la ferme pas une seule seconde. Ce qu’il peut être épuisant.

- Si un jour tu veux arrêter de pleurer ta solitude le soir dans ton lit douillet, va falloir te fermer le clapet de temps en temps.

Il me dévisage, la mâchoire ouverte, bouche-bée. Pourtant, il est habitué avec le temps à mes remarques provoquantes. Il se prend pour le nombril du monde, nous dénigre ouvertement, pourquoi diable je me garderais mes remarques cinglantes pour moi. Il n’est qu’une merde comme les autres. Ou suis-je seulement à cran parce que je me sens comme la pire des merdes en ce moment?  

Je passe enfin le seuil de ma loge. J’ébouriffe les cheveux d’Alexis, puis sourit en voyant Honorée assise à table qui distribue les cartes.

- Tu te joins à nous A?

« A ». Ce surnom me suit depuis bien des années. Je ne sais même plus d’où ça vient. Pourtant, Blake, ce n’est pas très long à prononcer. Arthur non plus. Je lui réponds en grognant.

- Non, le patron veut me voir.

Ses yeux revêtent une étincelle d’inquiétude, alors que je note les épaules de mon protégé qui se crispent.

- Ne faites pas vos têtes d’enterrement. Vous savez que j’ai assez de gueule et d’audace pour sauver mon p’tit cul de black peu importe la situation. Allez. À bientôt.

Ils le savent ce que ça me coûte de faire affaire avec cette ordure de Kreisler. J’ai acheté la liberté d’Alexis en leur offrant mes services. Seul problème, ils en abusent un peu trop à mon goût. Je suis intelligent, minutieux et débrouillard. Ils ne paient rien pour attendre. Je vais y mettre un terme, ce n’est qu’une question de temps. En revanche, la nouvelle qui tombe me scie les jambes. Ils m’amènent sur terre pour que j’y fasse mon petit numéro. Ils veulent que « Black Hurricane » devienne une célébrité. Ils sont bien plus tarés que ce que je pensais…


Historique

Un environnement surfait, des habitants morts à l’intérieur, des malades à tous les coins de rues, des malotrus en quantité industrielle, des rues mornes et une ambiance morbide. Voilà qu’est-ce que la colonie sur laquelle j’ai grandi. Ma mère était une prostituée. Elle a fait de son mieux avec six enfants. Vandalisme et vol nous ont permis de subvenir à nos besoins primaires, car, elle, son argent passait dans les drogues et l’alcool. Comment l’en blâmer? Je lui en ai volé de ses substances. Et plus d’une fois, croyez-moi. Après avoir survécu une quinzaine d’années, j’ai découvert les combats de rue. Dans des tréfonds clandestins de la colonie, nous nous adonnions à des activités violentes, euphorisantes, passionnantes et vivifiantes. Ça faisait du bien de se sentir vivant. Enfin. Pour récolter mes paies, j’ai volé le téléphone cellulaire de ma mère. Je me le suis approprié, et je me plaisais malicieusement à répondre aux clients qui appelaient, en pensant la rejoindre, elle. J’ai une voix grave au grain chaud, de quoi déstabiliser un hétéro, mais de quoi exciter un homo. Disons simplement que mon jeu a été à double tranchant. J’ai vite compris que j’appréciais autant les femmes que les hommes. Quoi que j’aille un petit penchant supplémentaire pour ces derniers.

Friand de nouveautés, je me suis battu ensuite dans des cages contre des animaux enragés. Je rêvais d’avoir un bras mécanique pour me sentir encore plus puissant. Parce que je me sentais complètement démuni dans ma vie en générale. Heureusement, je n’ai jamais gagné assez de fric pour réaliser mes folies.

C’est mon mentor, Olivier, qui m’a recueilli et m’a permis d’utiliser une voie un peu plus légale. Je suis devenu boxeur, m’entrainant dans son ring avec sa fille, Honorée. Je me suis rapidement lié d’amitié avec elle. Elle a un caractère aussi imprévisible que le mien, et nous aimons rire ensemble. Tout comme avec son père. Je ne me rendais chez moi qu’en de rares occasions. Impuissant devant la déchéance de ma mère, de mes sœurs et de mon frère, j’ai choisi de prendre mon propre envol. Vous imaginez bien que je n’ai pas complètement arrêté les combats d’arènes, même si mon mentor me l’avait strictement interdit. Et puis, depuis quand je me conforme aux règles? Jamais. C’était certain que j’allais lui désobéir. Sans compter que l’adrénaline et l’intensité de la peur aiguise la concentration et fait cogner le sang contre vos veines au point de vous sentir unique, seul au monde, puissant. C’était ma drogue la plus puissante. Je n’ai pas pu mettre ça de côté. Je me suis attiré des emmerdes en butant les gros noms de certaines arènes clandestines. Leur hostilité m’amusait. Ma vie n’avait aucun sens, alors la risquer, vous voulez que ça me fasse quoi? N’empêche que j’ai toujours été sensibles aux disparités sociales. J’ai partagé mes victuailles avec des pauvres. Hommes, femmes, enfants, vieillards. Quelque part, ça donnait un sens à tout ça. La chaleur qui naissait dans mon cœur m’encourageait à recommencer. Et donc, à me battre encore plus.

Jusqu’à ce qu’un des gangs mettent à profil leur menace. Ils ont assassiné Olivier, ces enfoirés. Honorée m’en a beaucoup voulu. Je la comprends. Notre amitié a survécu malgré tout. Elle est ma seule famille et je suis sa seule famille. De quoi lier deux êtres l’un à l’autre. Je ne me suis jamais intéressé à elle comme ma compagne. Heureusement, elle non plus. Elle n’est qu’une amie, une sœur, une confidente, qui me permet de vivre un quelconque sentiment d’appartenance. En la mémoire de mon mentor, j’ai enseigné les cours de boxe et d’autodéfense qu’il donnait dans sa salle d’entrainement, et je me suis casé. Les amis du vieil Olivier sont devenus les miens. Ça m’a permis de gagner en maturité, à calmer mes ardeurs et à développer une certaine sagesse.

Marc, Marc, Marc. Pendant l’entrainement des nouveaux étudiants, il était venu me dire à quel point Maurice était encombrant, que son humour était démodé, qu’il sentait le vieux… Des putains d’enfantillage. Je l’avais remis à sa place sans ménagement, ma voix portante, agissant parfois comme un mégaphone, à fait tourner toutes les têtes vers nous dans un bel ensemble. Ça avait froisser sa majesté. Il m’a fait la gueule quelques jours. Ayant besoin d’une pause, ce soir-là, je suis sorti fumer. La fumée a à peine eu le temps de serpenter hors de mes narines et de ma bouche qu’un corps a percuté le mien. J’ai baissé la tête sur un jeune d’une vingtaine d’années. Ses yeux bleus poudres m’ont crié l’épouvante qui l’a fait courir. En relevant la tête, j’ai vu un grand baraqué s’approcher.

- Si vous ne voulez pas de problème, remettez-moi le garçon.
- Il ne veut pas.
- Tout de suite. Sinon vous le regretterez.
- Il ne veut pas.

Un sourire a glissé sur mes traits. Je n’aurais pas dû. Il m’en a collé une en pleine gueule, tandis que le cri du jeune transperçait le silence. Après avoir craché l’excès de sang qui me remplissait la bouche, je lui ai rendu la monnaie de sa pièce. J'ai commencé par quelques coups pour le provoquer.

- T’es trop faible pour t’en prendre à quelqu’un de ton âge?

J’ai esquivé ses coups.

- Plus de muscles que de cervelle?

Je l’ai renversé au sol, puis lui ai asséné un coup sec dans la gorge. Je voulais juste lui faire peur, lui infliger une souffrance assez grande pour qu’il lâche son bout de viande. Et, d’un sens, m’assurer qu’il se rappel de moi quelques jours. Ses gémissements m’ont indiqué l’atteinte de mon objectif.

- Reviens quand tu sauras te battre.

Sur ces mots, j’ai posé la main sur l’épaule du bonhomme que je venais d’aider. Sans me douter un seul instant que je venais de signer ma propre déchéance.

Cela faisait déjà sept mois que j’avais pris Alexis sous mon aile. Je lui ai enseigné mes connaissances, pour finalement l’engager. Honorée était comme une mère pour lui, c’était attendrissant. Et nous voir devenir une famille avait quelque chose d’étrange, mais d’apaisant. En pleine journée, tandis que je buvais mon café en chantant à tue-tête en préparant les locaux, cinq invités surprises sont venus me rencontrer. C’est là que j’ai appris qu’Alexis était une marchandise en fuite. Bordel… du trafic humain. C’est dégueulasse. Je n’étais pas en mesure de payer le prix exorbitant qu’ils m’ont demandé. Quoique je sache ce qui pourrait me rapporter suffisamment de pognon pour libérer le gosse de son passé. Malheureusement pour moi, ils avaient déjà entendu parler de Black Hurricane, le combattant de rue que j’ai été jadis. Ils m’ont demandé de faire quelques boulots pour eux : de me battre dans des arènes et d’agir comme garde du corps de temps en temps. J’ai été un peu trop naïf sur le coup. Ça ne me semblait pas si pire.
On ne m’a pas préparé à intimider des trafiquants de drogues.
On ne m’a pas préparé à confronter des trafiquants d’armes.
On ne m’a pas préparé à détruire des preuves.
On m’a encore moins préparé à tuer des gens.

Ils m’ont pris au piège dans leurs filets et ils se sont assurés de faire de notre vie un enfer. Heureusement, Honorée m’a aidé comme elle l’a pu dans ce merdier. Elle a repris les affaires de son père, enseignant la boxe et l’autodéfense. Je n’étais plus suffisamment disponible pour continuer. Alexis s’est montré reconnaissant et l’a aidé sans broncher. Je n’avais plus que mes putains de conneries à gérer.

Montgomery et ses sbires avaient la lourde charge de me surveiller et de m’apprendre à vivre. Malheureusement pour eux, je n’ai jamais voulu apprendre à être un caniche docile qui aboie quand on lui demande. Ces pourritures me révoltent, et je n’ai jamais maqué une occasion pour leur faire comprendre. Ils rendent ce monde pourri juste en respirant. J’ai attendu d’avoir suffisamment de preuves contre eux pour les menacer de tout remettre aux autorités. Je ne les ai menacés qu’une seule et unique fois. Ce que j’y ai gagné : un gun sur la tempe me disant que ma seule porte de sortie était d’aller sur terre pour participer à des combats. Bordel de merde. J’en ai été estomaqué. Ils sont vraiment fous ces riches à l’ennui monstre.

De mon plein gré, vous comprendrez que je suis sarcastique, je les ai accompagnés gaiement. Après mon troisième combat dans une arène où le vainqueur est le seul survivant, j’ai vu noir. Ou rouge. J’ai perdu la carte. J’ai failli tuer le patron du gang. Il s’en ait fallu de peu. Les rapaces ne veulent pas mourir. Lui inclus. Je l’ai roué de coups. Et s’il est mal en point, il est encore vivant ce bâtard. J’ai des réflexes plus aiguisés que ses gorilles. Malheureusement, ils ont réagi un peu trop vite. Ne pouvant plus rien retirer de moi, ils m’ont collé un procès, avec de nombreux chefs d’accusation. Trafic de drogues, trafic d’armes… et la meilleure : trois homicides volontaires. Chercher-moi comment ils ont monté les dossiers en béton, mais ils l’ont fait. Si bien que je me suis retrouvé à Rikers. N’importe où, mais pas Rikers… Merde. À perpétuité en plus!

Ça fait déjà un an que j’y suis. Je m’adapte petit-à-petit. Et si j’ai appris à lâcher prise au courant de la dernière année, je reste dépiter par ce qui s’est passé. Heureusement, j’ai des nouvelles d’Alexis et d’Honorée de temps en temps. Mais pas trop souvent. Les voir via une caméra me déchire le cœur à chaque fois. Quand je m’arrête pour y penser comme il faut, j’en souffre. D’être prisonnier à plusieurs miles, sans possibilité de les revoir un jour, sans possibilité de reprendre ma vie là où elle s’est arrêtée. Je cache ce mal-être derrière mon humour et ma désinvolture. Mais ça, vous l’avez sûrement déjà compris.

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Pseudo: Yuru/Jess

Age: 29 ans

Comment avez-vous connu le forum? Une belle étoile m'y a guidé!

Le mot de la fin? BOOM!
J'ajoute la chanson thème de Blake:3 --> Ennemy - Imagine Dragons

Markus Romanov
Messages : 13
Matricule : R7 - 3538
Métier/Activité : Assistant infirmier
Humeur : exécrable
Jeu 9 Nov - 9:27
Markus Romanov
PLACAAAAAAGE !!! *câline câline, ronronne ronronne* Bienvenue toi ! Superbe fiche, comme d'habitude Vous cherchez Blake Arthur?  2090557110 Vous cherchez Blake Arthur?  2090557110 Vous cherchez Blake Arthur?  2090557110

avatar
Ven 10 Nov - 17:45
Invité

Tu es validé !


Un perso tout doux qui donne envie de l'aider à se sortir de là ! Hélas... hélas pour lui... A défaut, on espère qu'il s'en sortira bien !

Ta cellule se trouve dans la zone #1 et ton camarade de cellule n'est autre que Markus Romanov !

Maintenant que tu es officiellement enfermé des nôtres, tu peux dés à présent réserver ton avatar. Tu seras, du reste, ajouté automatiquement à la liste des métiers. Une fois fait, tu peux faire une demande de lien ou une recherche rp afin de commencer l'aventure, et dans un même temps créer ton carnet de bord. Les intrigues sont à ta disposition si tu souhaites te pencher vers une quelconque enquête :)

Amuse-toi bien !


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