« Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. L2vo
An 2588. Nous sommes à Rikers Space Jail Processing, un centre d'incarcération spatial. Détenus, surveillants, médecins, employés ou même pilotes chargés des vaisseaux de sauvetage, vous séjournez dans la station la plus éloignée du monde terrestre et des colonies qui gravitent autour de la Terre. Mais sauriez-vous percer le secret qui plane sur la Sedna Corporation, l'entreprise à l'origine de Rikers ?
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« Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇ aimé.

O. Aimé Nielsen
Messages : 38
Matricule : N7-1223
Métier/Activité : service de cuisine
Humeur : pls gi v e mem ore
Ven 8 Jan - 19:32
O. Aimé Nielsen
Neutre
oh mon aimé
« With that deadness in your eye ; flash your flesh, desperate for a need to rise. »
Carte d'identité
Prénom & Nom: Oliver Aimé Nielsen.

Matricule: N7 - 1223

Âge: 23 ans.

Taille: un mètre soixante-douze.

Poids: cinquante-cinq kilos.

Couleur des yeux: marrons clairs.

Lieu de naissance: Terrienne.

Origines: danoises.

Situation familiale: des parents qu’il préfère oublier & un frère ainsi qu’une sœur, tous deux plus jeune.

Motif(s) d'incarcération: braquage de banque, deals de drogues (+ quelques années en plus pour ‘résistance lors de son arrestation’.)

Années de détention: 12 longues années.

Années effectuées: quelques mois.

Groupe: neutre.

Fonction/métier: travail en cuisine à défaut de pouvoir cuisiner son pain. (il est bon mon pain, il est chaud mon pain !)


Signes de reconnaissance

feat. Atsuji Nakajima de Bungô Stray Dogs

Visage: comme s’il n’avait pas fini de grandir, comme si la drogue l’avait empêché de s’affûter ; un visage d’ange puéril orne son corps, des yeux clairs, frôlant sur l’or ; de l’or rouillé, de l’or maudit. Des lèvres gercées qui saignent le plus souvent tellement il s’arrache la peau ; des bleus et parfois des griffures sur les joues s’il s’est battu.

Cheveux: des cheveux blonds grisonnants ternes orne son crâne ; représentation parfaite du stresse perpétuel, de l’anxiété infinie et de son âme qui ne brille pas, qui n’a jamais brillé.

Musculature: ce n’est qu’un sac d’os et un peu de chair ; les muscles sont si peu présents sur son corps que l’on a l’impression qu’il pourrait se briser si l’on le pousse trop fort.

Allure générale: il essaie de faire en sorte qu’on le voit pas, qu’on ne le remarque pas. Aimé ne se tient pas droit, Aimé longe les murs ; il se fait petit, ne veut pas qu’on le dérange. Aimé est calme mais peut tout aussi bien vous claquer si vous le surprenez ; nous ne sommes jamais à l’abri quand il fait sa descente aux enfers.

Détails sur la tenue: la tenue orange est quasiment toujours fermée de bas en haut. Parfois il roule ses manches lorsqu’il a besoin de plus de marge de manœuvre ; mais jamais au-dessus des coudes, jamais pour qu’ils s’aperçoivent de son amour infernal.

Signes distinctifs: il a quelques piercings & tatouages ici et là. Toujours des bleus sur les gambettes & sur les bras ; il arrive qu’il se fasse mal intentionnellement lors d’une période prolongée sans se piquer.

Autres:
Des trous au creux des coudes. Des points noirs sur ses poignets. Deux petites boules argentées derrière son cou. Des cicatrices un peu partout.
Distinction nouvelle lorsque les détails se fixent, lorsque la loupe ne tremble plus ; des trous de piqûres, un tatouage sur les poignets, un piercing nuque qui brille, des cicatrices de sa vie.
Rien n’est beau rien n’est clair, comme une lumière tamisée qui n’arrive à trouver son juste milieu ; il se tient là, Aimé, avec ses cheveux blonds grisonnants ternes, ses yeux marrons si, si clairs, et sa peau beaucoup trop blanche. Un corps trop fin, trop mince, trop tout. Des muscles inexistants, un rose agressant de ses lèvres, gercées, qui saigne quasiment tout le temps tellement il les mord et s’arrache la peau, un noir corbeau de ses cils, et la carnation trop rose de sa peau parfois imparfaite, qui se font remarquer. Il a pourtant une démarche souple et douce ; s’infiltrant dans le noir, dans les ombres des villes, des vies. Il ne veut pas qu’on le voit, qu’on puisse admirer son état lorsqu’il fait une descente. Coupable sur son visage, coupable sur son corps, impureté de son existence même. Alors il se fond dans le décor. Avec une démarche d’adolescent fumeur et à moitié enivré il passe au travers des filés du monde, de la fin, de la vie. Il s’échappe et s’enfuit comme un voleur, comme le vent qui passe qu’on ne peut que sentir au lieu de voir ; Aimé n’est qu’un effleurement qui vous surprend avant de se laisser glisser entre vos doigts, et le voilà disparu à jamais.


Dossier mental
Qualités: serviable– attentif – conciliant – débrouillard – fidèle – franc – réaliste – vif.

Défauts: grossier – désinvolte – impulsif -  abrupte – obstiné – méfiant – introverti – cassant.

Orientation sexuelle: bisexuel, il suppose, au vu de ce qu’il se refuse de penser. Et pourtant, Axel, oh tendre Axel…

Comment gère-t-il l’hostilité ? à coup de gros poings dans ta gueule, surtout s’il ne l’a pas cherché de lui-même. Aimé ne cherche pas les emmerdes ; c’est les emmerdes qui le cherche.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? c’est des conneries, tout ça. Tout le monde n’a que l’argent à la bouche et en oublie le principal ; essayer de vivre. S’ils ont le temps de s’apitoyer sur leur pauvre sort concernant cette inégalité, qu’ils essaient déjà de s’occuper d’eux. (et pourtant, toi aussi il t’en faut, de ce fric…)

Quel est son plus grand rêve? s’il peut soigner Axel et le rendre heureux, avec en bonus Papy Cacao, alors tout ira bien dans le meilleur des mondes. Il pourra mourir heureux, ne rien regretter ; ne plus avoir peur.

Quel est son pire cauchemar? Qu’Axel ne meurt avant lui, et qu’il ait été un putain d’impuissant devant cette réalité inimaginable. Il se le refuse ; il ne mourra pas. Pas tant que son ami sera guéri, non.

Quel est son but en prison? il veut juste sortir de là ; purger sa peine et se barrer, afin de tout recommencer, afin de sauver Axel. Il veut juste partir et ne jamais revenir ; ce n’est pas sa vie, ici. Mais après, où peut-elle donc être, sa vie ?

Description générale:
Les jours se rassemblent et s’alignent tels des poupées russes s’emboîtant à l’infini. Assurance d’un lendemain sans fin, d’une vie dont on ne voit pas le bout. L’impression d’être au bout du rouleau, il la connait depuis longtemps. Elle le suit, toujours, partout, tout le temps. Comme une malédiction qui s’accroche à sa peau, comme une malédiction qui suit le destin fâcheux que voilà.
Tu n’y crois pas, à tout ça.
Aimé ne pense pas que ce sont les choix de sa vie qui l’ont mené là où il est. Qui l’ont conduit sur ce chemin sinueux rempli de roses qui l’écorchent dès qu’elles le peuvent. Qui lui font sentir la bonne odeur douceâtre et sucrée pour ensuite cracher le venin tout frais qu’elles gardaient bien au chaud. Aimé essaie d’espérer. Il essaie, vraiment. Il s’en persuade, même. Mais tout n’est qu’idéal à ses yeux ; poudre étoilée dans son sang qui tambourine dans son cœur. Il sait qu’il n’en est rien, que tout n’est que mensonge, vérité modifiée pour complaire aux autres, mais également à lui-même. Et tu te donnes envie de vomir.
Aimé vit dans la misère du jour à venir. Aimé aime, Aimé vit, Aimé meurt. Dans un cycle éternel qui ne voit pas de fin, dans un cycle éternel qu’il appelle Abysses. Les jours se passent et trépassent ; et il essaie. Essaie de vivre, essaie de sourire, essaie de mourir. Aimé n’a pas peur de mourir, mais il a peur de voir des gens mourir. Aimé ne souffre pas mais Aimé tremble. Tremble de stupeur, tremble devant ces petits trous au creux de ses coudes, tremble devant les inconnus dont la gentillesse lui est suspicieuse, tremble devant l’odeur du tabac froid qu’il ne supporte pas. Aimé fume, pourtant. Une par-ci, une par-là. Pour faire ‘adulte’, pour montrer qu’il est intégré dans cette société à vomir. Mais Aimé ment.
Et tu voudrais alors exploser.
Éclaboussure sur ses joues, éclaboussures sur son corps. Aimé n’a pas peur de se salir, Aimé n’a pas peur qu’on le traite de sale. Il est sale. De l’intérieur, de l’extérieur, il ne sera jamais propre. Sur ses mains, son visage, ses chaussures ou ses habits. Aimé se montrera toujours avec une tâche quelque part, avec pour seul but de montrer qui il est vraiment. Car même si Aimé ment, il y a une seule chose sur laquelle il ne mentira jamais ; Aimé est seul. Et cette solitude le tue. Elle le tue à petit feu bouillant, elle le détruit de l’intérieur bien plus que cette poussière d’étoile qui se dépose dans son sang trop souvent. Elle le détruit et lui laisse des marques, des trous béants que l’on ne peut combler ; Aimé le sait. Un jour, il deviendra fou. Et alors, tu t’oublieras.

Historique


Le temps n’est rien d’autre qu’un sablier éphémère qui se vide à mesure que les secondes s’écoulent. Il est cette chose évidente qui vit et survit ; cet infini dont nous ne parlons pas tant il est invisible et pourtant présent. Le temps, on n’y fait pas attention ; car il est naturel, car il est là pour nous, pour le passé et le présent, pour le futur. Le temps ne devient qu’un ennemi lorsqu’il n’y en a plus ; lorsque la jauge est vide et que l’on cherche une recharge. Mais le temps de la vie ne se recharge pas. Il s’empile, s’allonge ; mais quand il est vide, c’est la fin. La mort, l’après-vie, le mystère. Le corps qui redevient poussière et qui s’oublie. Le temps est l’ennemi de l’homme mais personne n’y fait attention, personne ne le remarque. Car inconsciemment, on sait qu’il est là ; il est notre vie. Ce pour quoi nous vivons ; mais tu l’as remarqué, ce temps. Cette chose que tu uses et saccages sans aucune pensée pour toi, ce temps que tu voudras retrouver et rattraper pour le donner à d’autre ; à lui. Tu n’as que faire de ton temps s’il sert à le sauver, tu n’as que faire de ta vie ; rien n’a de sens alors que tu t’oublies dans les bras du démon des illusions qui te fait voir un monde inexistant. Le temps n’est qu’un bonus inutile à ta vie ; tu le brûles. Oh, Aimé. Tu es comme une bougie dont on n’éteint pas la mèche ; et tu t’enflammes, et tu fonds, encore et encore jusqu’à ce le feu te réveille et te laisse une trace. Si seulement tu pouvais dormir.


take the moon.

« Si tu passes cette porte, plus jamais tu ne pourras revenir. »
Et tu la claques, cette foutue porte. Pas comme si tu allais revenir, pas comme si tu allais regretter, de toute façon. Les buildings à la hauteur terrifiante te font face alors que tu fais enfin un pas en dehors de cette maison ; de cette prison, de cette famille qui n’en a que le nom.
Tu ne deviendras pas un pion ; tu ne deviendras pas comme eux. Tu ne seras pas héritier de son nom ; tu ne seras pas héritier de cette folie, de ces pensées. Cela fait bien longtemps que tu ne partages plus leur point de vue – depuis que ce servant, ton ami, est parti- Non. Depuis qu’ils l’ont mis à la porte ; depuis qu’ils l’ont renvoyé, depuis qu’ils l’ont fait partir sur les colonies. ‘Car c’est là qu’est sa place’ ; monstres.
Ce ne sont que des monstres qui veulent sauver les apparences, qui veulent que leurs enfants soient comme eux – jamais. Il n’avait rien fait de mal ; te raconter des histoires, des évènements oubliés, des révoltes des temps anciens. Qu’il n’était pas grave de ne pas partager la vision des autres ; que vous étiez tous différents.
Mais pas pour eux. Pas pour ceux que tu appelles parents, non. Et tu refuses ; refuses de continuer à vivre dans ce paradis perdu que les autres t’envient, perdu sur cette planète qui a déjà fait son temps, qu’il est temps de laisser vivre ; de laisser mourir. Le Danemark a été réduit de moitié par rapport à sa taille cinq cent ans avant ; pays que tu aimes et que tu exècres en même temps.
Combien de fois as-tu levé les yeux pour te demander comment était la vie là-haut ? Combien de fois t’es-tu demandé ce qu’était la liberté, là-haut ? Étaient-ils plus libre que tu ne l’étais, sur cette planète dorée en plein moment de destruction ? Et Lui, préfère-t-il la vie des colonies à celle qu’il avait sur Terre ?
Et tu en as assez. Assez d’aimer et de détester l’espace, l’univers qui se dessine devant tes yeux admiratifs de ce vide rempli de tant d’étoiles – de tant de lumière. Tu n’as que faire des avantages que l’on te donne ici-bas ; toi tu rêves du haut, tu rêves du loin. Tu veux voler au-dessus des nuages et voir la Terre se détruire comme il se doit ; que tous ces terriens qui se croient plus fort, plus humains que tous les autres se voient mourir comme des chiens, comme cette planète qui vaut le sacrifice de tant.
Et là-bas, au loin, dans les ombres, tu le sais : un cargo se cache. Ton itinéraire tout tracé, trop facile de trouver les voyages plus au moins illégaux quand même tes parents ont été dans le coup, un calendrier parfait ; tu as tout prévu, et ce, depuis quelques mois déjà. Dommage pour eux ; tu aimes bien la technologie et tester des trucs. Comme pirater, entre autre. Le voyage sera long ; les transports s’empileront et la marche à pied sera rude avant que tu n’arrives jusqu’à ta ‘nacelle de sauvetage’. Mais tu n’en as que faire ; ils t’accepteront à bord. Après tout, ce n’est pas l’argent qui manque. Pas comme si tu en avais piqué sur le compte de tes parents, après tout ; pas comme si tu avais sur toi l’une des cartes de ton père, non. Et, prenant ton téléphone, tu envoies un message vocal à celui qui, tu en es sûr, acceptera de te prendre sous son aile ;
« Hey, Papy Cacao. Je me barre d’ici, je peux plus le supporter. Alors j’arrive, et… J’espère qu’il y a aura une place pour moi au lycée, là-haut. »

Et le soleil se dessine devant tes yeux éblouis ; la nuit approche, mais tu n’as pas peur, tu ne trembles pas.


stars aren’t shining ; they’re dying.

Et le temps réclame son dû, comme toujours. A l’affût, il te rappelle sans cesse que ce n’est pas parce que tu t’es échappé d’un enfer que tu ne peux pas en connaître un autre ; et celui-ci est n’a pas de fin, pas de solution. Tu dois te résoudre à cette dure réalité ; Axel est malade et le sera toujours. Tout ce que vous pouvez faire, c’est donné des soins et espérer qu’elle ne se propage pas plus, espérer qu’il aille mieux et que ça se stabilise. Foutue fibrose kystique, foutu temps qui ne vous lâche pas, foutu argent qui ne tombe pas du ciel. Car si la carte que tu avais a suffi à faire le voyage et à aider à toutes les démarches administratives pour désormais vivre sur cette colonie, elle a bien vite été réduite à l’espace du néant lorsque ton père a réalisé qu’un de ses compte se vidait. Foutu père, aussi. Foutu famille.
Au moins, tu supposes que tu dois les remercier ; tu as pu rencontrer Axel. Cher, tendre Axel. Petit fils de Papy Cacao, qu’il a pu retrouver en venant sur cette colonie. Le brun est devenu ton ami, ton frère ; un meilleur ami comme tu n’en avais jamais eu. Une petite joie, un échappatoire dans cette réalité que tu avais fui ; et il t’avait accepté. Comme tu étais, malgré ton nom, malgré tes origines ; oh, Axel.
Axel qui vit, Axel qui meurt . Axel qui souffre, Axel que tu aimes, oh. Et cette maladie qui le bouffe, qui le ronge de l’intérieur – et il se bat, tu le sais. Il se bat de tout son être contre cette chose qui ne peut guérir, qui ne peut s’effacer de son corps.
Alors tu as pris les choses en mains ; travailler en boulangerie ne suffisait pas, non. Le pain avait beau se vendre, ce n’était pas assez – ce n’était jamais assez, pas pour les hôpitaux, pas pour les soins. L’argent est là, ancré dans cette société qui ne parle que de ça, qui n’a que ça à la bouche ; tout n’est qu’argent et temps qui s’écoule, et peu importe les sacrifices qui en découlent. Pas d’argent = pas de temps.
Oh, Aimé. Si le temps est ce qui manque, alors tu es prêt à aller le chercher, et ce peu importe les moyens. Alors tu mets la main à la pâte ; tu vas rechercher des gens qui sont comme toi, qui ont besoin d’argent. Tu vas recueillir ceux qui connaissent le langage des codes et t’aideront à trouver ce fric, où qu’il soit. Principalement sur le compte des plus riches, de ceux qui n’en ont pas vraiment besoin ; de ceux qui peuvent se passer d’une petite somme que vous prélèverez.
Tu donneras tort aux médecins, tu permettras à Axel de continuer à vivre comme avant, tu permettras à Papy Cacao de moins travailler, de plus se reposer ; tu leur donneras une liberté qu’ils n’ont pas pu avoir depuis la fin du lycée, depuis que la maladie s’infiltre encore un peu plus dans son corps. Tu ne la laisseras pas gagner. Tu refuses qu’il meurt, tu refuses qu’il disparaisse de ta vie ; vie que tu avais finalement commencé à apprécier, même si elle n’avait pas de sens. Tu vivais, tu souriais, tu riais. Tu étais heureux, comme jamais tu ne l’avais été ; s’enfuir de cette planète avait été la meilleur décision de ta vie, la première et la dernière fois où tu t’étais rebellé, où tu avais confronté tes parents.
Le petit enfant bien mignon bien tranquille que tu étais n’est plus ; ils peuvent bien te voir comme celui qui a déshonoré la famille, comme celui qui a sali leur nom – tu le sais, tu n’es plus rien pour eux. Alors, pour Axel, si c’est pour lui, tu deviendras le voleur du siècle, le voleur de la Terre ; si c’est pour lui, tu pourrais bien mourir.

Ta vie sur la ligne de mire ; mais tu ne trembles pas.


in my veins a beautiful sun.

« Oliver, Peter et Magda veulent savoir si tu vas leur répondre. »
Non, tu ne leur répondras pas. Jamais. Même si tu en crèves d’envie, même si tu veux savoir comment ils vont, s’ils s’en sortent ; si tes parents sont toujours autant immonde. S’ils ont appris de ta fuite ; s’ils t’ont déshérité. Si tu devrais même encore porter le nom des Nielsen. Tu as déjà effacé Oliver ; ne reste qu’un O que plus personne n’utilise, sauf Papy Cacao, évidemment. Tu ne sais pas pourquoi, mais il se refuse de t’appeler par ce nom que ta grand-mère t’avait donné ; il garde encore et toujours Oliver, alors qu’Oliver n’est plus. De même que Peter et Magda ne sont plus rien pour toi. Ils sont passés de frères et sœurs à des étrangers pour qui tu voudrais arrêter d’avoir des sentiments.
Aimé est arrivé et Aimé tu resteras. Axel va mieux ; Papy Cacao travaille, mais moins. Et les messages incessants sur ton ordinateur ne cesse d’affluer. Tu as beau bloquer, encore et encore, ils trouvent toujours un moyen de revenir à toi ; avec un autre canal, avec une nouvelle adresse. Et tu te demandes pourquoi tu ne coupes tout simplement pas toutes formes de communication possible avec la Terre ; cela ne te serait pas si difficile, tu le sais.
Peut-être est-ce parce que tu n’en as pas la force ; peut-être parce que ton cœur leur appartient toujours, à eux, ces êtres qui n’ont rien demandé et continuent de vivre là, en bas, et de penser à toi, qui est là, en haut. Peut-être est-ce pour que ça que tu as fini par rencontrer Solenn, peut-être est-ce pour ça que tu as commencé à goûter des choses qui t’étaient étrangères jusqu’alors.
Et c’est ta tête qui explose et ton cœur qui s’oublie ; tes yeux qui s’envolent et tes poings qui se serrent. C’est ces creux dans tes coudes et ton sang pourrissant qui te sauve la mise ; pendant des instants qui semblent durer une éternité tu en es paix avec toi-même. Plus rien n’a importance si ce n’est ce sommeil que tu embrasses et ces rêves éveillés dans lesquels tu te perds ; et tu as peur.
Peur de devenir addict, peur de ne plus pouvoir dormir sans ces étoiles dans tes veines ; toi qui rêvait de l’univers étant petit, tu le retrouves dans ton sang. E tu sais que tu devrais couper les ponts avec le blond, tu sais qu’il n’est pas bon pour toi ; que c’est lui qui t’emmène là-bas et continue de te donner ce qu’il faut pour rêver, pour dormir. Mais ça continue, encore et encore ; tu dors si, si peu. Tu es si fatigué ; tu veux juste fermer les yeux et ne penser à rien. Et elle est si, si belle, cette poudre blanche qui peut devenir liquide et oh ; tu en rêves, encore. De te sentir si puissant et joyeux, de finir par t’endormir et d’éprouver les plaisirs de la chair avec Solenn.
Tu fais attention, pourtant. A ne pas en prendre tant que ça, à te restreindre ; oui, tu refuses d’en être dépendant, alors tu dis non, tu rejettes Solenn et ses rêves. Tu penses à Axel, oh ton Axel – tu penses à Papy Cacao. Ils ne doivent pas te voir comme ça, ils ne doivent pas s’en rendre compte. Tu ne veux pas les inquiéter, tu ne veux pas qu’ils aient pitié.
Mais Solenn est là ; et puis, qu’est-ce qu’une dernière dose, après tout ?

Tu fermes les yeux en partant vers un monde sans fin ; tu ne trembles pas.


universe in my eyes ; bomb in my heart

L’excitation est à son comble. Ton cœur bat à ton tout rompre dans ta poitrine ; tu as envie de vomir. De te décharger de toute cette merde qui est dans ton corps ; de t’ouvrir les veines, de t’enlever ce sang pourri jusqu’à la moelle. Oh que tu te grattes, oh que tu veux arracher cette peau qui t’empêche de vivre, oh que tu veux vivre ; oh que tu veux mourir. Et tu lui feras la peau, tu le jures. Solenn t’a détruit ton âme et ton cœur, implantant ses rêves dorés auxquels tu n’as pas su dire non. Et tu hurles, encore et encore dans ton oreille ; non non non n o n. Ton corps en a besoin mais tu refuses de t’y adonner, tu refuses de laisser cette enveloppe corporelle te dicter tes actes ; et pourtant. Oh, pourtant. Quand l’ange de la mort est arrivé et t’a invité à le suivre, comment aurais-tu pu refuser ?
Et tu sombres ; encore ; encore ; encore.
Le paradis et l’enfer se joignent dans tes coudes alors que ta vue explose ; ton cerveau déploie ses ailes et ton cœur s’apaise. La joie et l’horreur se mêle alors que tu t’en vas, que ton esprit s’enfuit et laisse ton corps à même le sol, ce garrot et cette mini-seringue à tes côtés.
Et tu sais. Tu sais que tu vas devoir faire des choses pour eux ; pour ces gens qui t’ont sauvé autant qu’ils ne t’emmènent dans les abysses. Mais tu respires ; tes ongles ensanglantés peuvent se reposer. Ça ne te démange plus. Tu es calmé, la poussière d’étoile faisant effet alors que tu les entends ; oh, qu’ils rient. Tu t’en contrefous de ce qu’ils peuvent bien penser, de l’image qu’ils doivent avoir de toi. Cela faisait si, si longtemps… Ces quelques semaines sans tes étoiles ont été si, si dure. Preuve en est à tes lèvres gercés et au sang qui n’a pas encore séché, à tes yeux rouges d’un sommeil inexistant et des terreurs nocturnes ; preuve en est à ton épiderme griffé jusqu’au sang alors que tu voulais juste aller mieux, alors que tu voulais juste être en paix.
Et là dehors, là-bas loin hors de ces murs ; Axel survit, tu espères. Un geste a suffi lors de ton arrestation à détruire le compte que tu avais ; à détruire la seule chose légale sur laquelle tu déposais l’argent durement acquis. Et tu ne peux qu’espérer qu’il a bien reçu tout ça, que le virement a bien été effectué ; tu n’as été condamné que pour les vols de l’argent des autres et pour te droguer, après tout. Tu pouvais bien faire ce que tu voulais de cet argent qui t’appartenait ; tout comme tu avais fait ce que tu voulais de l’argent que tu avais volé plusieurs années auparavant.
Aaah, tu ne veux juste pas donner d’emmerdes à Papy Cacao ; mais tout est bon, tout va bien. Ils n’ont pas pu remonter les transactions ; tu as bien trop réussi ton coup, oh. Même si l’ordre et la loi ont récupéré tout le reste, même si la justice t’a vidé les poches ; même si ce n’est pas encore assez pour continuer à soigner le brun jusqu’à la fin de sa vie.
Tu fermes les yeux ; tes doigts s’enfoncent dans tes paumes. Le temps que tu sortes d’ici, juste le temps que tu sortes. Que tu aies fait ta peine, que tu sois libre ; il doit juste attendre ce temps-là. Il a assez pour une dizaine d’année ; voir un peu plus s’il va bien. Et après ça, tu y reviendras, encore. Après ça, tu repartiras à la guerre, tu repartiras dans cet enfer des colonies et tu voleras à nouveau, et tu donneras tout à nouveau ; tu veux qu’ils vivent, et si tu dois être leur martyr alors ce sera avec plaisir.

Et les larmes s’échappent de tes yeux clos ; tu trembles.

Pseudo: sinn, cakey

Age: bientôt le quart de siècle olalala.

Comment avez-vous connu le forum? Nikita & Leony m’ont montré le chemin hihi

Le mot de la fin? IL EST BEAU CE FO. IL A DU FLOW.  

Caem Sullivan
Messages : 165
Métier/Activité : Responsable du jardin et de la ferme aquaponique
Humeur : Douce
Ven 8 Jan - 19:48
Caem Sullivan
Employé
Et bienvenue ici ! Oui le pain c'est bon !

avatar
Ven 8 Jan - 19:51
Invité
Welcome ♥ un mental hyper intéressant (j'aime ses qualités)
Bon courage pour l'histoire, hâte d'en savoir PLUSH « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 4224168824

avatar
Ven 8 Jan - 20:04
Invité
T'as une plume si douce. « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 2817153971 Bienvenue à toi, hâte de lire la suite !

avatar
Ven 8 Jan - 20:14
Invité
Bienvenue ! Qu'il est torturé ce jeune homme, et qu'on le laisse faire du bon PAIN ça ferait plaisir à tout le monde « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 3248158617
Courage pour la suite de ta fiche !

avatar
Ven 8 Jan - 20:18
Invité
Bienvenue, bonne chance pour ta fiche !

avatar
Sam 9 Jan - 11:26
Invité
Bienvenue à toi petit bébou <3

Bon courage avec la fin de ta fiche !

O. Aimé Nielsen
Messages : 38
Matricule : N7-1223
Métier/Activité : service de cuisine
Humeur : pls gi v e mem ore
Dim 10 Jan - 13:32
O. Aimé Nielsen
Neutre
merci à tout le monde pour vos messages olalala « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 2829305095

jax ; blblblbl merci gnnn « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 2849309416

toni ; O U I laissez le faire du pain svp il need de mettre la main à la pâte « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 3542112596

et ma fiche est terminée hihi « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 2663887794

Miguel Galvez
Messages : 263
Matricule : G8 - 2231
Métier/Activité : laverie / mécanique
Humeur : fulminante
Mar 12 Jan - 14:20
Miguel Galvez
Black Perros
Tu es validé !

Histoire originale et intéressante « Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇  aimé. 4237689306
Je suis curieux de voir comment Aimé va s'en sortir en prison, c'est un peu plus difficile de se procurer ce qu'il faut ici, surtout ce genre de drogues. Je comprend mieux le lien avec les blasts (j'te proposerai un lien avec mon dc héhéhéhéhé), tu dois être un de leur meilleur client! Les perros aussi s'occupent des drogues dures, même si ce n'est pas leur principal terrain et que de fait elles sont plus chères (et Loco il sniffe tout en cachette en plus D: ). Ceci dit, ça peut dépanner en cas de soucis :B

Comme tu es nouvel arrivant (à quelques mois), je te met par contre en service cuisine si ça te convient :)

Bon jeu, notre p'tit camé ♥

Ta cellule se trouve dans la zone 1 et ton camarade de cellule n'est autre qu'@Ismaël Garcia hihi

Maintenant que tu es officiellement enfermé des nôtres, tu peux dés à présent réserver ton avatar. Tu seras, du reste, ajouté automatiquement à la liste des métiers. Une fois fait, tu peux faire une demande de lien ou une recherche rp afin de commencer l'aventure, et dans un même temps créer ton carnet de bord. Les intrigues sont à ta disposition si tu souhaites te pencher vers une quelconque enquête :)

Amuse-toi bien !

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« Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt, notre faute est d'y survivre. » ◇ aimé.
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