ADAM GLENN ❝ Babyface

Prénom & Nom: Adam Glenn

Âge: 22 ans

Taille: 169cm

Poids: 65kg

Couleur des yeux: Bleu azur

Lieu de naissance: Colonie

Origines: Horus, colonie membre de l'Alliance Parlementaire Africaine et plus grosse colonie de la ceinture des Dix Yeux. Anciennement sous le joug d'Europa, ils ont rejoints l'APA après une série d'insurrections et de révoltes ayant marqué l'Histoire. Des dix colonies membre des Dix Yeux, Horus en est la plus grande.

Situation familiale: Caroline Glenn et Darenn Glenn : Parents biologique séparés. Ayant tout deux été remariés, sa famille est devenu particulièrement grande et trouve des représentants au sein de plusieurs colonies et même de plusieurs gouvernements. Pas en tant que membres. Caroline Glenn désormais mariée à Dinah Glenn Fassih. Darenn Glenn désormais marié à Margaret Glenn Fergusson.

Métier: Surveillant Pilote récemment réaffecté à la médiathèque de l'établissement pour la durée de son analyse psychiatrique.

Années de contrat: Contrat à durée déterminée de 3 années renouvelable.

Années effectuées: 3 mois effectué à l'heure actuelle.

Visage: Les traits poupins d'Adam lui valent le surnom de Babyface, ou de Baby, au sein des surveillants mais aussi des détenus à force de l'entendre. Il ne s'en formalise pas, même un peu. La ligne de son menton très fine, sa mâchoire ciselée semble essayer de reproduire d'antiques statues de jeunes hommes tout comme sa musculature élancée n'a rien à envier aux plus ravissants éphèbes.

Cheveux: Sa chevelure naturelle blonde n'est plus qu'un ancien souvenir qui aura laissé sa place à des mèches lilas puis un rose pâle ne faisant que rehausser d'un cran son apparence juvénile. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, ses cheveux restent malgré tout très entretenus et soyeux.

Musculature: L'éphèbe n'a de musculature que l'héritage laissée par les années de service dans l'armée. L'apprentissage ayant laissé ses marques, son entrainement imprima un rythme en lui au fer blanc : incapable de se lever après 9h du matin au plus tard, il passe au minimum une heure à la salle de sport par jour pour maintenir son cardio.

Allure générale: Malgré ses origines modestes et son éducation discutable, l'armée a laissé sa trace. Il conserve donc un port altier et droit, le menton haut et l'air généralement distant bien que doux. Il ne semble pas être ouvert à l'idée de se faire des amis, mais pas davantage de vouloir se lancer dans une tuerie de masse.

Détails sur la tenue: Adam respecte à la lettre les demandes liées à l'uniforme. Il le porte des chaussettes jusqu'à la veste sans exception et ne s'en éloigne sous aucun prétexte. Donc il ressemble à presque tous les autres surveillants non assigné à l'intervention musclée auprès des personnes incarcérées.

Signes distinctifs: Ses cheveux roses et son air très jeune, sans aucun doute. Ceci mis à part, probablement absolument rien. Un accent léger mais présent de sa colonie natale s'entends très aisément, ainsi que quelques formulations étranges connue des résidents des Dix. Il est très facile de deviner ses origines en l'entendant parler.

Qualités: L'abnégation est un moteur particulièrement puissant chez Adam depuis son plus jeune âge. D'abord envers sa mère, lorsque son père travaillait beaucoup trop pour se montrer présent autant comme père que comme mari, puis enfin envers l'armée dans laquelle il s'engagea. Servir et protéger, une devise qui lui parle plus que de nécessaire alors que son expérience de vie ne l'a amené qu'à flirter avec des horizons discutables. La vie sur Horus lui a également appris la débrouillardise bien plus qu'un garçon de son âge ne devrait. As du pilotage et de la conduite, Adam tire de cet atout un parfait contrôle de ses émotions en cas de fort stress ou de panique générale. Par exemple, en cas de prise d'otage, donc. Il a peur, bien évidemment, mais reste capable de décisions logique et efficace sous la pression. Et en parlant de peur, parlons des phobies qui le caractérise : S'il y a bien une chose qui terrifie le garçon, c'est bien la peur des aiguilles. Le rendez-vous médical pour entrer en poste fut un cauchemar à ses yeux. Cette peur caractéristique le rend particulièrement méfiant envers le personnel soignant en général.

Défauts: La naïveté est une manière de présenter les choses, mais on peut aussi parler d'une certaine crédulité de la part du jeune homme. Il est le genre de personne à croire à la rédemption et au fait de pouvoir se racheter une conduite, gardant une foi inébranlable envers l'humanité. Particulièrement froid et pragmatique, ce qui peut être une bonne comme une mauvaise chose, Adam est surtout le genre de brave petits soldats qui se cache vers une abnégation aveugle aux ordres lorsqu'il se met lui-même à douter de ce qu'il fait. Aussi assoiffé de justice qu'il puisse être, il n'est pas particulièrement doué pour se remettre en question allant parfois jusqu'à faire référence à lui-même comme du "pantin de la loi". Ce mode critique de fonctionnement le faisant fonctionner comme un robot pendant quelques temps jusqu'à ce qu'il finisse par craquer. A cela nous pourrions ajouter une ambition conséquente qui pourrait être un moteur contenue dans de saines circonstances. Si seulement.

Orientation sexuelle: Lorsque le sujet fut abordé avec lui, la question sembla le désarçonner de manière significative. Il ne semble pas avoir réfléchit particulièrement à la question et se contenta d'évoquer un ex petit ami pendant son service militaire qu'il a finit par éconduire par manque de temps à lui consacré.

Comment gère-t-il l’hostilité ? Adam semble particulièrement pragmatique. L'hostilité il semble capable de la gérer depuis son enfance et de l'encaisser sans soucis particulier. Avec de l'entrainement, il termina même par apprendre à y faire face avec des rudiment de combat rapproché et de techniques d'immobilisation. Mais bien qu'il les connaissent et les pratique bien, il reste un poids plume pas vraiment capable de faire face à plus d'une personnes à la fois.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Il n'a pas voulu répondre à cette question, se prétendant neutre face aux décisions prises pour créer et renforcer le système en place. Cependant son discours vis à vis d'Horus, de sa famille et de ses rencontres plus tard laissent à penser que l'écart de classe entre les deux ne l'enchante pas particulièrement et qu'elle avilie les esprits les plus prompt à la bienfaisance. L'Alliance Parlementaire Africaine (APA) ne voyant pas d'un œil particulièrement mauvais ce genre de discours, n'y voyant là que la marque des ambitieux capable d'abandonner leurs principes pour une paye plus grosse. Adam Glenn n'a donc pas été signalé aux autorités, ne démontrant pas de manifestation colérique ou évocation d'un besoin d'intervenir.

Quel est son plus grand rêve? Devenir un pilote célèbre. Il a rejoint un corps armé pour cette raison et aucune autre, malgré la désapprobation de son père à rejoindre ce genre de rassemblement carriériste et autoritaire. S'il peut permettre d'assurer la paix par ses prouesse, ce n'est que du bonus.

Quel est son pire cauchemar? Probablement de devenir paralysé entièrement sans pouvoir mourir, de ce qu'il explique. Apparemment, il aurait rencontré plusieurs blessés lors d'accident de vaisseaux qui avaient été secourus mais dont les séquelles étaient terrible et l'image l'a marquée au fer rouge. Il a d'ailleurs laissé des instructions très claires dans le cas ou il ne pourrait plus parler et bouger mais serait toujours conscient.

Pourquoi travailler à Rikers? La paye est bonne et le travail nécessaire. Il continue de verser de l'argent à sa mère en secret via des paiements automatisés, ce qui lui permet de continuer à faire ce qu'il désire faire : servir et protéger. Même de très loin.

Description générale: Adam Glenn semble être un jeune homme assez stable et sain d’esprit. La plupart des névroses relevées lors de ses évaluations psychiatriques ne se rapportant qu’à son appartenance à l’armée et un besoin particulièrement intense d’être reconnu pour autre chose qu’un Dixois essayant de se faire remarquer. Bien qu’il ait quitté les Dix Yeux  depuis très longtemps, il prétend ne jamais éprouver de manque du pays ou ne serait-ce que réfléchir à son existence au sein d’Horus, bien qu’il cache quelque chose à l’évaluateur. Pétri de valeurs de justice, de paix et de sérénité, il n’a pas l’air capable de voir que ses pensées et réflexions lui ont été dictées lors de son entrée au service militaire et qu’il n’est que le produit d’une campagne efficace et puissante de prosélytisme armé. Sa naïveté n’ayant d’égal que son désir de progresser dans la hiérarchie et de permettre à tous de trouver la paix dans l’ordre, vous conviendrez sans doute que quelques mots suffiraient à lui faire reprendre le droit chemin bien plus assurément qu’un blâme et une tape derrière la tête. Influençable malgré tout, il serait très réceptif à ces manières d’opérer dans les bonnes circonstances. Sa froideur distante ne l’empêche pas pour autant de se montrer empathique et attentionné, même envers certains prisonniers. Particulièrement sensible, semblerait-il, aux lourdes peines de prisonniers particulièrement calmes et gentils. A surveiller, donc, afin de prévenir d’un potentiel nouveau détournement du garçon par un détenu. La fougue et la naiveté de la jeunesse dans un étui de jeune soldat persuadé d’avoir déjà la maturité nécessaire pour savoir ce qu’il fait.

Lorsque l’APA procéda au rachat des Dix Yeux, il y a de cela une bonne cinquantaine d’années, quelques colons d’Europa ne furent pas en capacité de regagner une nouvelle colonie. Ce fut le cas de Caroline et Darren Glenn, alors jeunes mariés. Elle, hôtesse d’accueil à contrat longue durée dans une entreprise funéraire et lui ouvrier dans le bâtiment pour la municipalité. Aucun d’entre eux n’avaient les moyens de se permettre de mettre les voiles, quelque soit leur opinion à propos de la révolte qui eut lieu ici. Et Darren en avait une très forte opinion, qu’il conservait enfouit dans sa grande barbe blonde et ses sourcils broussailleux. Une opinion acerbe, acide et sans aucun doute raciste.

Mais c’est des années plus tard que vint au monde Adam. Dans une ambiance sombre et désagréable, pleine du mépris de son père pour ses voisins mais également pour sa femme qui trouva dans le nouveau gouvernement un intérêt plus marqué. Les esprits avaient eu le temps de se calmer, les crachats sur la route de la famille Glenn avaient presque disparus et seul le casier de Darren au travail subissait encore les tags symptomatiques liés à ses origines. Un œil en forme de triangle dont une goutte chutait. Symbole de la surveillance des Oudjat, le groupe ayant mené la révolution et la chasse des tortionnaires de l’époque. La relation ne cessait de se détériorer entre le père et le fils, comme si celui-ci vivait comme une trahison le fait que sa propre progéniture trouve une place dans cette nouvelle société. Mais Glenn n’était qu’un enfant. Un enfant à qui on essayait d’apprendre la haine de son entourage en rendant son quotidien toujours plus étouffant et toxique. Semblable à un concours d’apnée dont on a pas totalement compris à quel point on avait le droit de remonter de l’eau.

Après quelques années de ce régime, la petite tête blonde ayant atteint l’adolescence et ses premiers émois, sa mère demanda le divorce ainsi que la garde de son fils. Aucune difficulté à l’obtenir, évidemment : entre les déboires avec la nouvelle justice de son mari, ses frasques avec l’alcool connues de tous et toutes et ses discours réactionnaires slalomant entre des insultes débilitantes envers l’APA et des laïus enjôleur sur la rigueur d’Europa dans les soit disant belles années… Très clairement, le quotidien s’est soudainement beaucoup allégé.

Les années passent et la routine s’installe, même lorsqu’il s’agit de rendre visite au paternel aigri qui ne semble avoir comme seul trésor que le whisky et son fils. Une projection assez courante chez les parents dépressifs s’installe entre le père et le fils : celui-ci délivrant toutes les attentes qu’il avait dans la vie sur les épaules d’Adam avec des tas de promesses et d’avenir dont le pauvre n’a jamais rêvé. Tout cela devient petit à petit très gênant. A tel point que, bien que sa mère soit tout à fait au courant de ses projets d’avenir, celui-ci n’en toucha jamais le moindre mot à son père de peur de le froisser ou de le mettre en colère.

Les années passent, les gens changent et évoluent. Le père traine de plus en plus proche d’un petit groupe d’Européens agacés et usés, sans aucun doute sous la surveillance des forces de l’ordre en présence. Adam espace de plus en plus ses visites à celui qui n’est plus que son géniteur à ses yeux. Sa mère, toujours très fière de lui, s’est remariée avec une représentante de la municipalité qui s’occupe du quartier où ils habitent. Une dame remarquable, qui a aidé la petite famille à plusieurs reprises. Dinah Fassih, à peine plus jeune que sa mère, qui se marièrent quelques années plus tard lors d’une légère cérémonie ne comportant que les amis proches et la famille. Adam garde une photo d’eux trois lors de cet évènement, ou tous vêtus d’orange et jaune dans des costumes d’apparat empruntés pour l’occasion avaient ouvert du champagne secoué dans l’hilarité générale. C’était à peine une semaine avant la signature de l’éphèbe auprès de l’armée spatiale de l’APA.

Evidemment qu’il existe plusieurs corps armés au sein de celle rattachée à l’APA, mais Adam ne voulait que rejoindre l’armée spatiale et devenir un pilote de renom. Il s’évertua tout au long de sa formation à prouver sa valeur et son adresse, sans parler de sa détermination. Malgré les rumeurs racontées sur les Dix Yeux et leurs cultes étranges, leurs prières bizarres. Sans finir outsider, il n’était pas davantage sous les projecteurs de la popularité. A peine assez efficace en sport pour retenir l’attention des instructeurs, il compensait par ses notes dans les autres domaines et par son travail acharné sur l’apprentissage technique lié aux vaisseaux. Il lui fut même proposé de rejoindre le corps spatial en tant qu’ingénieur, mais il refusa.

Après de longues années d’entrainement, d’exercice et surtout de longues années à officier en tant que pilote sans grande importance au sein d’une brigade de ravitaillement, Adam décida de trouver un autre travail. Son contrat prenait fin, il lui manquait de l’argent pour pouvoir continuer à subvenir à ses besoins et aider sa mère comme il le voulait. Il prépara donc son départ avec minutie, commençant déjà à chercher un nouvel emploi alors même que l’échéance du sien ne survenait que quelques mois plus tard. Il favorisa bien entendu les postes au sein de l’armée, essayant simplement de changer de division, éventuellement se diriger vers du pilotage en zone hostile (après tout il avait été entrainé pour ça) mais c’est un poste de pilotage en milieu carcéral qui retint son attention plus efficacement que quoi que ce soit d’autre. Un poste étrange, demandant assez peu d’intervention mais à la paye deux à trois fois supérieure à la sienne. Les mois de recherches (et d’échec) aidant à le décider, c’est vers cette annonce que se jeta son dévolu.

Le surveillant Pilote m’a assuré qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre à raconté et n’a absolument rien ajouté par la suite à propos de ce qu’il s’est passé à bord de la navette de sauvetage lors de la prise d’otage du détenu 0736. Il a prétendu n’avoir été que menacé mais jamais ni frappé ni insulté. Il a montré un désir de retourné au travail le plus rapidement possible, mais il semble souffrir d’un déni très important : comme dit précédemment il ne m’a jamais parlé de l’incident.

Sans pour autant lui interdire de reprendre le travail après sa suspension de sept jours, je réclame l’autorisation du lancement des procédures de suivie psychiatrique et psychologique concernant le surveillant pilote Adam Glenn, de matricule 3903 par un autre médecin si possible. Pour l’éloigner ne serait-ce que virtuellement des démarches liées à nos entretiens et créer une atmosphère peut-être plus propice à ces échanges ?