1. La vie en prison

7h00 - 7h30 Réveil, circulation libre dans la zone, toilette, entretien de la cellule.
7h30 - 8h00 Petit déjeuner.
8h00 - 11h45 Travail (pour ceux qui en possèdent un) ou activités (pour ceux qui y sont autorisés), sinon temps libre dans le secteur (jusqu’à 11h00 dans La cour) puis confinement.
11h45 - 12h45 Distribution du déjeuner.

13h00 - 14h00 Promenade ou loisirs des personnes ayant un travail, service général pour les autres.
14h00 - 17h00 Travail (pour ceux qui en possèdent un) ou activités (pour ceux qui sont autorisés), sinon confinement.
17h00 - 17h45 Zone libre.
18h00 - 18h45 Distribution du dîner.
18h45 Secteur libre. Douches.
20h Fermeture des cellules.


Funfacts:

Tous les sept jours, Jane diffuse un film (sans violence) en projection directe dans les cellules des détenus.

Pour les détenus

• Pour des raisons de sécurité, la privation de liberté est une contrainte à laquelle aucun détenu ne peut se soustraire. Les fouilles, les contrôles et l’interdiction de certains objets sont légalement imposés.

• Le respect d’autrui est un point primordial au savoir-vivre ensemble. Violences, agressions, vulgarités et manques de discipline sont punis.

• Vous disposez automatiquement d’un nécessaire de toilette, de sous-vêtements propres, d’une jolie combinaison orange, de draps propres, d’une couverture, de produits d’hygiène et de vaisselle (en plastique pour les couverts). Vous avez le droit de garder d’autres biens uniquement s’ils ne sont ni un danger ni une possible arme (exemple : alliance, bijou religieux, montre, photos, livres, vêtement personnel qui ne couvrent pas le visage, créations personnelles…)  

• Fumer hors de la Cours et consommer tous types de drogues est interdit. Vous n’avez pas le droit de disposer d’un briquet, seul un membre du personnel y est autorisé.

• Il est interdit de fabriquer de l’alcool et de la drogue.

• Vous participez à l’élaboration de votre emploi du temps et vous vous engagez à le respecter.

• Vous êtes en droit de réclamer un suivi médical particulier.

• Vous disposez d’un pécule. Celui-ci s’agrandit en travaillant (même si le salaire est bas). Vous pouvez le dépenser uniquement dans le magasin mis à votre disposition. 10% de ce pécule est néanmoins mis sur un compte d’épargne afin de faciliter votre réinsertion à votre sortie.

• Il est interdit de recevoir de l’argent provenant d’un virement extérieur à Rikers.

• Il est interdit de refuser de réintégrer votre cellule. C’est une faute disciplinaire. Vous ne pouvez pas non plus refuser ni réclamer un changement de cellule ou de zone, sauf s’il a été prouvé que vous êtes en danger.

• Vous devez maintenir votre cellule propre et bien rangée, et rendre compte au personnel de toute détérioration matérielle. Les dégradations volontaires sont sanctionnées.

• Vous avez le droit à un post radio dans votre cellule. Vous n’avez pas le droit d’écouter trop fort afin de ne pas gêner les autres détenus, sous peine de sanction.
Vous pouvez accéder à la bibliothèque, les ateliers ou la salle de sport durant les heures d’activités.

• Si vous ne respectez pas une de ces règles, vous pouvez faire l’objet d’une procédure disciplinaire.


Pour le personnel

• Il est interdit de faire un transfert d’argent officieux à un détenu.

• Afin d’éviter corruption et détournement, toutes relations charnelles, amoureuses ou engagées sont formellement interdites entre le personnel et les détenus.

• Toute corruption est punie par la loi.

• Chaque acte disciplinaire doit être justifié par un rapport.

• Sauf en cas de nécessité ou d’urgence, il est interdit au personnel d’entrer dans la cellule d’un détenu après 19h. À l’inverse, un détenu ne doit pas se trouver dans les lieux de vie du personnel, sauf en cas d’entretien ménager.

• La salle des serveurs de Jane est inaccessible à quiconque, hormis pour le directeur.

Compte tenu de la situation et des milliers de kilomètres qui vous séparent du reste du monde, il est impossible de communiquer avec vos proches en temps réel. Bien sûr, il n’existe pas non plus de parloir ni de visites.

Pour communiquer avec vos proches, vous devez vous enregistrer en vidéo dans une pièce prévue à cet effet. Chaque envoi est payant.
Vos proches, eux, peuvent vous envoyer une vidéo minimum tous les trente jours.

Les détenus et les proches doivent s’exprimer en anglais ou dans une langue qu’un surveillant est en mesure de comprendre.

Jane, l’intelligence artificielle de la station, surveille chaque secteur. En somme, des caméras de surveillance sont intégrées dans chaque zone et chaque pièce. Une seule caméra suffit néanmoins dans les espaces réduits, il est donc possible de trouver des coins plus tranquilles. Il n’y a pas de caméra dans les cellules ni dans les chambres, et celle des douches ne cadre que sur l'entrée.

Il est absolument et lourdement interdit de recouvrir ces caméras. À moins de réussir à en pirater une, seule Jane assure quotidiennement la surveillance des images. Les surveillants y ont accès, mais seulement en cas d’urgence. Jane étant une intelligence artificielle, il n’est pas impossible de la troubler à vos risques et périls.

Pour l'anecdote : Jeadon Frost, un détenu magasinier et joueur de poker, a fait appel aux Risens blood afin de pirater la caméra de l’arrière-boutique dans laquelle il travaille. Celle-ci s’arrête entre 17h et 18h45. Pour l’instant, ça n’a jamais été signalé.

Le système de douches est particulier, aussi voici son fonctionnement : un code matricule est demandé au prisonnier sur la paroi à l’intérieur de la cabine, par un système enclenché par le verrouillage de la porte (celle-ci peut toutefois être déverrouillée une fois le matricule réglé, mais seulement de l’intérieur). Une fois fait, l'eau ne coule pas plus de cinq minutes par matricule, sinon c'est hors forfait. Des tondeuses classiques sont à disposition dans les douches à condition d'un supplément en crédits. Elles sont attachées pour rester dans la cabine.

Les employés, eux, disposent de vingt minutes d'eau chaude par jour par appartement (débrouillez-vous avec votre colocataire héhé).

La station dispose d'un système permettant de recycler et de purifier l'eau et l'urine, quand les convois n'apportent pas aussi leurs charges.

Suite à l'intrigue n#3 lisible ici, les détenus ont 6 minutes d'eau chaude !

Un pécule est de l'argent économisé qui s’acquiert par le travail ou une base mensuelle définie. Chaque détenu possède un compte avec des crédits, qu'ils augmentent selon leurs activités ou qu'ils diminuent selon les dettes à payer. Ils disposent néanmoins tous d'un pécule minimum, celui-ci permettant de s'acheter une barre de chocolat et des soins de toilette de temps en temps.

Ces crédits leur permettent donc de s'acheter des biens au magasin. Il se trouve dans une sortie de la zone 2. Un ou deux prisonniers y travaillent, mais à sa tête c'est évidemment un membre du personnel qui gère les stocks.

On ne se balade pas physiquement dans le magasin pour se servir. Ce qu'on appelle le magasin, c'est principalement un comptoir devant lequel vous venez chercher votre commande. La commande se fait via une plateforme incrustée dans un mur de chaque zone du secteur 2, un écran interactif sur lequel s'affichent les différents choix (comme au mcdo...). Dès votre arrivée et l'ouverture de votre compte, on vous donne un numéro confidentiel qui vous sera demandé avant vos achats.

Les gardiens :

Les gardiens sont les hommes que les détenus côtoient le plus. Par la force et la discipline, ils s'assurent que les détenus obéissent aux règles imposées. Soumis à un rude quotidien leur mental doit être solide entre les dangers auxquels ils font face quotidiennement, les menaces, les provocations et les émeutes. Ils doivent savoir garder leur sang froid. Ils sont formés pour réagir au moindre éclat et être en mesure de tenir les détenus. Bien sûr, on en trouve de plusieurs genres… corrompus ou intègres, les méthodes varient d'un gardien à l'autre. Aussi, il est de bonne mesure qu'ils fassent leur ronde, l'appel et les tours de garde par équipe.
Des surveillants sont également là pour superviser le travail des détenus.

Membres du personnel : techniciens

Équipés de leurs outils, il n'est pas rare de les voir passer sous surveillance pour l'entretien du système et des machines. Leurs connaissances techniques sont vitales pour le remplacement et l'entretien des pièces défectueuses de la station. Contrairement aux détenus chargés aux travaux mécaniques ou autres, qui n'effectuent que des réparations de pièces détachées, eux ont la permission de voyager partout à Rikers, et c'est normal puisque ce sont des employés. Selon les zones, comme dit précédemment, ils sont normalement accompagnés d'un surveillant.

Souvent, des détenus cherchent à les corrompre…

Membres du personnel : corps médical

En ces lieux dangereux témoins d'éclats de violence, il est nécessaire d'avoir l'estomac accroché pour faire partie du corps médical. Comme dans un vrai hôpital, les médecins disposent de différentes spécialisations, même si elles sont plus générales dans ce contexte: médecin général, chirurgien, infirmier, anesthésiste, responsable de telle ou telle machine, spécialiste cybernétique, dentiste...ect.

Vous retrouverez aussi dans ce milieu les consultants sociaux tels les psychologues.

Membres du personnel : cuisines

Ils sont moins nombreux qu'on pourrait le penser, car ce sont les détenus qui s'occupent de faire les repas à la cantine. Toutefois, trois chefs cuisiniers employés se relient pour les superviser, prévoir les cartes et gérer les stocks. Ils ont une formation de surveillance et d'autodéfense. Aussi, une réserve fermée à double tour ne reconnait que leur visage, en reconnaissance faciale, pour se déverrouiller.

Et bien sûr, si les détenus pensaient pouvoir profiter allègrement d'eux, ils constateront vite qu'on ne plaisante pas avec les chefs qui portent sur leurs épaules de nombreuses heures et responsabilités.

Membres du personnel : éducation

Là pour instruire et animer les différents ateliers des détenus, ils accompagnent les membres décidés à réintégrer la société ou à apprendre tout en rendant service à la station. Leur présence varie selon les heures d'activité à Rikers, et comme pour la plupart des métiers en contact régulier avec les détenus, ils ont formation d'autodéfense.

Autres membres du personnel

Vérifications administratives et entrées de données, accueil des convois, salon de coiffure, hygiène (quand ce ne sont pas les détenus eux-mêmes qui le font en travaux d'intérêts généraux) ces membres du personnel sont là sur base de volontariat ou pour la bonne rémunération.

Surveillant Major:

Ils ont pour mission d'encadrer une équipe par secteurs. Il en existe quatre à Rikers, chacun étant responsable d'un secteur où circulent les détenus, c'est à dire le secteur 01 (les isolements), le secteur 02 (les zones) et le secteur 03 (les fins de peine) et le secteur 04 (la zone de travail).

Premier surveillant:

Travaillant en parallèle avec les ordres des Major, les premiers surveillants sont plus souvent spécialisés dans des fonctions particulières, telle les coordinateurs de métiers et les responsables de formations. Ce sont ceux qui surveillent lors des tâches des détenus, le plus souvent au secteur 04 donc.

Surveillant brigadier:

Le surveillant brigadier est un surveillant expérimenté auquel sont confiées plus de responsabilités, mais il n'est pas le supérieur hiérarchique des autres surveillants. Il est l'élément de confiance d'une équipe.

C'est après dix ans d'ancienneté dans le métier qu'ils peuvent passer le concours afin de prétendre à un poste de Major.

Surveillant:

Un surveillant basique, il répond aux ordres et est le plus souvent accompagné d'un équipier.