He was wrong with the lord, cause he had faith in him

Prénom & Nom: Adam ‘Loco’ Paiva

Matricule: P5 - 3537

Âge: 37

Lieu de naissance:Coloniale

Origines: République dominicaine

Situation familiale: Mère, père, frère encore en vie ; soeur jumelle et frère cadet décédés

Motif(s) d'incarcération: proxénétisme, possession de stupéfiants, meurtre au second degré (non prémédité), agression contre gardien

Années de détention: 30 + 5

Années effectuées: 14

Groupe: les Perros

Fonction/métier: Chef des Perros / mi-temps en serre

Visage: bouc bien taillé, pommettes marquées, né épaté, lèvres pleines.

Taille: 190

Poids: 90

Couleur des yeux: marron-vert

Cheveux: bruns, en dreads lâchées sur les épaules ou attachées en queue haute quand c’est plus pratique.

Musculature: développée, on sent que le perros fait de l’exercice régulièrement.

Allure générale: Impressionnant, il inspire la confiance, l’inspirait du moins, avant. Avec les muscles, le sourire chaleureux, charismatique, qui laisse entendre qu’il fera tout pour ses membres - et il l’a déjà prouvé - le perros joue sur sa carrure pour imposer le respect. Il porte parfois des piercings.

Détails sur la tenue: Manches de cette sublimissime tenue orange poussin (les affres des OGM) sont arrachées pour montrer les tatouages, quand le haut n’est pas directement baissé jusqu’à la taille, laissant voir le tricot de corps blanc en dessous.

Signes distinctifs: Plusieurs tatouages, principalement sur les bras et le dos pour l’instant. Une larme visible uniquement aux UV, au coin de l’oeil droit.  Du tribal, une croix qu’il a fait en prison parce que ses parents étaient très croyants, un coeur couronné pour Davi et, le petit dernier, une mouette prenant le large pour Eva.

Autres: Récemment, si on est attentif, on peut noter des piqûres sur sa peau sombre. Mais il est pas con, il fait ça entre les doigts, ça se voit moins…

Qualités: charismatique, chaleureux, protecteur envers les siens, tenace, solaire

Défauts: Addict, paranoïaque, sujet aux crises d’angoisse quand il est sous substances, possessif, sang chaud

Orientation sexuelle: Un trou est un trou, j’ai pas l’fric pour me faire greffer un oeil au bout du gland

Comment gère-t-il l’hostilité ? Quand vous attaquez un chien fou, il se passe quoi à votre avis ? Vous vous faites mordre le cul, voilà c’qui se passe.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Même à Rikser, y’a encore trop différence de privilèges… Cela dit, ces p’tits merdeux font de bonnes putes, ce serait con de se priver de l’option. Il éprouve une joie malsaine à rabaisser et abîmer les terriens.

Quel est son plus grand rêve? Abolition des privilèges des prisonniers terriens par rapport aux prisonniers coloniaux

Quel est son pire cauchemar? Dissolution des perros, mort de Miguel, vu que  Davi et Eva sont déjà morts.

Quel est son but en prison? Veiller et faire se développer sa famille et les siens. Qu’ils aient la même place que ceux qui sont plus privilégiés, potentiellement que tous les coloniaux soient traités équitablement avec les terriens. Mais la famille d’abord. Plus récemment, que Miguel fasse son temps de prison sans se faire buter ; il rallongera le sien si besoin, pour veiller sur lui, mais n’en a pas parlé à son bras droit.

Description générale: Si on demande à quelqu’un qui le connaît depuis longtemps, ce qui va ressortir sûrement, c’est son comportement avec les siens, la famille qu’il s’est construit. De la simple pute à son bras droit, le Perros, c’est sacré pour lui. Il cogne pour eux sans hésitation, jamais gratuit, peut-être parfois un peu trop fort. Il prend son pied à se battre, d’ailleurs, ça le défoule et s’il se retrouve en isolement, tant qu’il a le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien pour sa communauté, il s’en fout. Ou on va mettre en avant la verve qu’il a à cracher sur les terriens, à souligner à quel point c’est injuste qu’un criminel terrien soit mieux traité qu’un criminel colonial. On peut parler de de ses rires chaleureux qu’il ne retient pas, de sa vivacité, l’impression qu’il est toujours détendu comme s’il ne risquait rien. Trop grande confiance en lui ou simple masque, c’est parfois dur de jauger.



Personne ne parle des angoisses qu’il vit depuis qu’il a appris la mort de sa soeur. Ou de la paranoïa dans laquelle il s’enferme progressivement. Ca porterait préjudice au gang, si ça venait à se savoir, non ? La paranoïa pour l’instant, elle s’exprime que pendant les réunions avec une poignée de gens en qui Loco a parfaitement confiance. Alors ça va, suffit aussi de pas en parler.

Parce qu’il s’est fait apprécier par ses hommes, Loco, mais il faudrait pas non plus qu’il fasse penser que les perros sont faibles. Sinon, le chien fou se ferait mettre au chenil, et ça, personne ne veut, hein ?

...

Il a les yeux de sa mère
C’est une famille un peu trop nombreuse, mais où tout le monde s’aime. C’est ce que répète leur mère quand nait une bouche de plus à nourrir, Davi, le 4e enfant de la famille. Ils n’ont pas grand chose mais on peut toujours partagé. Elle est croyante, ça doit expliquer. Adam grandit en regardant avec envie ceux qui ont plus que lui. Un jour, il sera comme eux.

Les cheveux de son père
C’est pourtant pas ce qu’on veut lui apprendre, son père a un boulot honnête qui paie une misère, manutentionnaire spatial, mais il essaye de transmettre ça à ses fils. Il veut payer une bonne école à chacun mais y’aura jamais assez de budget pour tous, c’est évident. Juan, en tant qu’aîné, est le plus chanceux, mais il compte bien rendre ça à ses parents, à sa famille.

Les valeurs familiales, c’est vraiment ce qui est le plus ancré chez les Paiva.

Le sourire de son aîné
Juan essaye de lui apprendre des trucs, de lui transmettre sa passion pour l’informatique, la robotique, et tous ces trucs trop chiants en “ique”. Juan rêve d’être ingénieur et partir sur la Terre. Juan aimerait bien que son frère prenne exemple sur lui et se mette à l’abri. De tout ça, Adam retiendra moins qu’il ne le pense, mais dans son coeur, ces moments passés avec son frère sont précieux.

Les rêves de sa jumelle
On peut pas dire qu’Eva ait une assez bonne influence sur son frère pour qu’il soit doué en classe ou s’accroche. Elle, elle vise au moins un boulot pas trop minable, mais lui, il profite. Il copie les devoirs, ou va demander à Juan, leur ainé, pour pas trop plonger. Ca fonctionne, elle travaille comme réceptionniste dans une banque, elle y voit un avenir, et lui enchaîne les petits boulots, ou dit le faire, entre dans un gang et se fout de ce qu’on peut lui dire. Après tout, c’est temporaire, il est jeune, il cherche sa voie.

Y’a juste Davi, qui est en pension, parce qu’il faut lui donner toutes les chances, au plus jeune. Quand il rentre, Adam essaye de faire bonne impression, il veut être l’aîné qu’on regarde, gentille compétition avec Juan. Puis Davi, parfois, il ramène un autre môme, Miguel. C’est pas forcément ce qu’il voudrait voir tourner autour de son frère, Miguel, mais c’est pas un mauvais bougre non plus.

Adam, lui, est une mauvaise graine, Adam traine avec les mauvaises personnes, même s’il aimerait bien que Davi fasse moins le con que lui. Mais Davi suit son chemin. Sauf qu’à jouer les funambule, il tombe, et on lui reproche sa mauvaise influence sur son frère, alors il s’éloigne de sa famille, soeur mise à part.

L’avenir de son cadet

Adam, il est costaud, mais c’est pas pour ça qu’on l’a remarqué dans son gang. Il sait bien parler, il a un charisme qui aide bien à convaincre les gens. Les putes de bosser pour eux, les gamins de passer leur came. C’est la belle vie, il se fait un nom trop vite, du moins il y croit. Il bosse pour un type qu’il se voit déjà remplacer. Il s’imagine monter un empire, être quelqu’un. Il vit fort, il goûte aussi bien ce qu’ils vendent que ce qu’ils louent, il joue les gros bras, les caïds, à chaînes plaquées or, trop grosses pour être de bon goût et poulette camée au bras. Les armes, pour se faire respecter, qu’il manie un peu trop bien, sans pour autant passer la “limite” qu’il s’impose. Faire peur, ça lui suffit. Il a la belle vie, un avenir aussi fragile et brillant qu’une feuille peinte en doré. Il ne réalise pas, quand son boss lui laisse la place dans la ville pour s’éloigner un peu, c’est la gloire, son propre succès.

Puis un jour, y’a une descente de police.

Adam tire. Et tue.

Au fond, il n’est pas vraiment de la famille…
C’est la descente aux enfers, le sevrage, l’arrivée en prison, le dédain d’une mère trop croyante, la déception d’un père qui ne comprend pas qu’on choisisse pas un boulot respectable, le mépris d’un frère qui se voit déjà partir sur Terre, parce qu’il en a les capacités. La tristesse de sa soeur. Elle est la seule à lui donner encore un peu de nouvelles. La tête sous l’eau, l’arrivée à Rikser, l’inconnu. Ses tatouages de gang coloniaux n’ont pas beaucoup de valeur sur place. Mais Adam se retrouve rapidement à faire ce qu’il sait le mieux faire.

Il se trouve un gang dans la contrebande, il se fait une place. Il fait les gros bras et ça va un temps. Celui de s’habituer à la prison. Sa réputation se fait lorsqu’il agresse un vigile terrien pour protéger un des membres du gang. Grâce à ça, il gagne son surnom, “Loco”. C’est de l’isolement et cinq années de prison qui viennent s’ajouter à sa peine, mais à présent, il est quelqu’un sur qui on peut compter, qui défend “les siens”. Il ouvre sa gueule, il fait jouer son charisme, on rentre dans le gang parce qu’il donne envie de le suivre.

La vraie famille, c’est celle qu’on se choisit
Le Perros naissent naturellement après ça, un peu plus de quatre ans après son arrivée, phagocytant facilement le gang sans cohérence qu’Adam a intégré. Ils se font une place parmi les plus gros gangs : contrebande mais aussi proxénétisme, drogue dures. Il ne consomme pas, cette fois, il se contente d’être le chien fou dont les Perros ont besoin pour garder leur place.

Puis Miguel - Jaaziel, quelle importance, il reconnaîtrait ce gosse sous n’importe quel nom - rejoint la prison. Il le prend sous son aile, il lui demande des nouvelles de sa famille. Le coup est dur quand il apprend que sa jumelle a été tuée dans une fusillade. Personne l’a prévenu. Pas son frère qui vit à présent sur Terre, pas ses parents, qui doivent certainement se persuader qu’ils n’ont plus qu’un fils, maintenant. S’il se tatoue sa soeur sur la peau, comme il l’a fait avec Davi, la douleur ne se calme pas pour autant.

Et c’est la lente descente, encore, c’est progressif et insidieux. Après tout, pourquoi ne pas tester, goûter, s’assurer que la came est bonne ? Puis Miguel devient rapidement son bras droit, il s’impose, il peut gérer pour eux. Il a confiance en lui. Adam, lui, il s’envoie dans l’espace pour oublier. Juste un peu, au début. Juste pour éviter de trop penser à Eva. Puis il change de produit. Juste pour être toujours sur le qui-vive. Pour protéger sa vraie famille. Il angoisse de les perdre, il voit à travers Miguel son petit frère et il se promet que jamais personne fera du mal à son bras droit.

La paranoïa et sa p’tite soeur l’angoisse commencent à le bouffer, la folie qui lui avait valu son surnom se ternit comme lui. Il se perd, inéluctablement.

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