Signes de reconnaissancefeat. Pyru de 108K
Visage:Des traits marqué, un nez en pointe, la délicatesse de sa mâchoire qui est un agréable mélange d’ovale et de carré. Une peau pâle sans imperfection outre que les marques des piercings qu’il retire quand il travaille. De jolies oreilles, elles aussi percées, qui ont tendance à rougir pour avouer sa gêne avant que la rougeur n’atteigne ses joues lorsqu’il rigole. Des traits expressifs, un regard pétillant d’intelligence, de douceur et de malice et sous son masque, d’un sérieux imperméable à la sensibilité des autres. Ses yeux bleus à la bride défaite chirurgicalement sont larges et il est facile d’y perdre le regard.
Cheveux: Noirs comme l'ébène, la coupe undercut leur va à perfection pour une tignasse aussi épaisse que douce et soyeuse. Il est pouilleux sur les bords et stylé à la fois. Il prend maladivement soin de sa chevelure, la taille lui-même. Relativement imberbe quand on parle de son corps et de son visage, résultat de sa génétique nippone, il est gêné par son absence de pilosité qui le rend très pudique.
Musculature: Athlétisme, souplesse et puissance définissent bien la musculature de Flannery. Krav Maga, Judo, Taekwondo, il n’y a aucun de ces arts qui lui échappent. Son traînement rigoureux, son travail de musculation, dans la salle de sport des employés, lui confèrent un tonus musculaire tout juste assez marqué pour ne sembler être qu’esthétique. Sa musculature est saillante sans trop l’être, aussi bien dire qu’il a de belles fesses musclées qui font tourner la tête des femmes sur terre.
Allure générale: Tout dépend sincèrement du contexte. Toujours propre, entretenu, peigné avec classe, il a une démarche souple et élégante tout en restant décontractée. Ses pas sont aussi silencieux que ceux d’un prédateur en chasse. Il a le don d’approcher les gens en restant inaperçu et à les faire sursauter en les saluant, toujours sans faire exprès. Il y a quelque chose de rassurant et de familier chez lui.
Lorsqu’il revêt l’uniforme de l’agent 02583, il devient imposant, sa démarche est rigide, indicateur de la promesse de violence que promet sa présence.
Détails sur la tenue: Il a l’air de ce mec qui fume tranquillement son joint quand personne ne regarde, pacifiste, tenue décontractée, pantalons cargos serrés aux chevilles, vêtements définitivement trop larges. Il porte en général des couleurs sombres ou du noir, grands t-shirts de marque « en spécial » au boxing-day. Il ne fait pas professionnel. Ça explique sa difficulté à être reconnu comme efficace par les détenus. On ne remarque que plus tard son expérience et son talent.
L’Agent 02583, lui, porte une armure de biotech, sous un uniforme de cuir large qui n’empêtre par les mouvements ni sa souplesse, il inspire la crainte de par son casque qui le recouvre d’un anonymat assuré, son armure le rend plus imposant et lui permet de résister à la majorité des attaques physiques.
Signes distinctifs: Il semble être trop jeune pour ce job de merde.
Autres: Un grain de beauté sur la fesse droite.
Dossier mentalQualités: Il aime les animaux, croit au repentir de même le plus forcené des truands et s’émerveille facilement. Sans être doux, il n’est en apparence ni brutal ou violent. Il semble être ce mec qui se fait un joint après avoir travaillé et qui offre de la partager avec ses collègues. Chose qu’il ferait probablement s’il ne travaillait pas dans une prison. Calme, difficile à mettre en colère, il a un don pour passer comme un bon à rien comme agent de probation, c’est pourtant quelqu’un qu’on fait bien d’apprendre à connaître, parce qu’il fait un excellent travail. Il sait fait rire, adorable et il est intelligent au point d’en être con. Ponctuel, assidu, minutieux, attentionné, il fait attention aux détails, se souviendra combien de sucre vous prenez dans votre café. Calme, il a pourtant une grande-gueule et il manque de filtre. Il n’est pas du genre menteur, se tait plutôt que de dire une connerie qui risque de vendre son identité d’agent de l’USI. Il sait souvent quoi dire pour calmer les détenus qui lui sont attribués, sensible à leur condition, c’est fondamentalement une bonne personne. Curieux et sociable, il aime l’art et la lecture, s’entraîner… et s’intéresse vraiment aux autres. Il est passionné de RPG, MMORPG, peindre, dessiner et lire.
Défauts: S’il croit au repentir du plus forcené des truands, c’est conditionnel à un certain nombre de tentative pour percer leur carapace et apprendre à les connaître. Il y a des causes perdues, des manipulateurs. Il a du mal à faire confiance si on s’ouvre trop facilement à lui. Flannery est curieux, trop curieux, et « curiosity killed the cat ». Sa grande gueule et son manque de filtres l’ont souvent mené à se faire tabasser par des détenus. Il est à savoir que lorsqu’il ne porte pas son uniforme d’Agent de l’USI, il fait comme s’il ne savait pas se battre et ça lui a déjà couté de se faire poignarder. S’il est minutieux pour garder son apparence belle et décontractée, qu’il prend le temps de prendre soin de lui. Il nourrit cependant peu ses passions qui sont le jeu vidéo, l’art (peindre) et la lecture. Il a déjà su dessiner à perfection, mais il a perdu la main à force de ne plus y accorder de temps. C’est un homme secret et il prend la totalité des vingt minutes de douche.
Orientation sexuelle: Hétérosexuel bi-curieux à date, il n’a jamais été avec un homme, ne se l’est jamais imaginé non plus.
Comment gère-t-il l’hostilité ? Ça dépend de ce qu’il porte, en tant qu’agent de probation, Flannery va appeler la sécurité et se faire tabasser.
En tant que 02583, il va répondre par la violence.
Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Avant, ça n'allait pas tant le chercher, comme il est issu de la richesse et qu'il a toujours été privilégié. Peut-être qu'un jour, en allant sur une colonnie, il comprendra mieux la disparité, quoi qu'il y est plus sensibilisé maintenant qu'il travaille dans un endroit où plus de gens sont issus de ce milieu.
Quel est son plus grand rêve? Gagner la loto, être infiniment riche et avoir une salle de jeux vidéo dans son sous-sol, un atelier d’art, une bibliothèque eeeeeet… ne plus avoir à bosser.
Quel est son pire cauchemar? Se marier, vivre la vie de banlieusard richissime et avoir des enfants.
Pourquoi travailler à Rikers? Passer au travers du décès de ses grands-parents.
Description générale: Son regard se met à pétiller de curiosité. La question est indiscrète sortie de ses lèvres, mais sa franchise est tangible. Il n’y a pas de méchanceté chez cet homme, mais sauriez-vous lui faire confiance?
Flannery est un homme éduqué, ses études, il les a faîtes dans le domaine du système judiciaire en croyant sincèrement au meilleur de chacun, juste pour contredire ses parents qui n’ont jamais vu le meilleur en lui. Ses parents ont exercé une influence très négative sur son estime qu’il reconstruit à peine, il semble avoir confiance en lui-même, mais c’est beaucoup de travail qui a mené à ce résultat. Ses parents n’ont jamais cru qu’il serait capable de quoi que ce soit sans eux. Il a appris tardivement à se débrouiller seul et il est fier de savoir cuisiner, il est fier de faire sa lessive par lui-même.
Il s’agit d’un homme émancipé, qui dit désormais ce qu’il pense. Plus il est loin de la terre, mieux il se sent.
De nature affectueux, il a pourtant du mal à exprimer physiquement son affection. Le jeune homme se raidira sous des tapes fraternelles dans son dos. Il cache une certaine timidité et une réserve tacite sous ses airs décontractés.
Il n’a jamais été amoureux. Le cul c’est agréable, mais c’est préférable quand c’est sans lendemain et qu’on peut changer les draps vite fait pour effacer la présence de l’autre. Peut-être a-t-il peur de l’attachement ou de l’engagement. Pourtant, il aurait aimé être amoureux. Connaître ce plaisir d’avoir quelqu’un de précieux tout à lui.
Historique
Shawn? C’était un gosse de riche.
Le premier né.
Il y a trente-sept minutes de différence entre leur naissance. Trente-sept minutes qui ont fait que l’un est né le dix-huit décembre et l’autre le dix-neuf.
Deux minuscules enfants, un élevé par ses parents et l’autre élevé par une nanny robotique parce que ses parents étaient occupés à être riches et avaient déjà un gamin dans les bras. Leur seule raison de les faire naître? Ils devaient se reproduire en tant qu’être humain jamais modifiés. Des purs sangs, faisant partie d’une secte huppée de purs sangs.
Si Shawn était fiancé avant sa naissance, Flannery, lui, le petit extra, ne le serait que brièvement à ses onze ans.
Sa vie d’enfant a été gouvernée et son but dans celle-ci, c’était d’être invisible. Lui et son frère n’ont jamais eu cette proximité magique des jumeaux qu’on voyait dans les films. Shawn voyageait partout, suivait ses parents partout et Flannery, lui, n’a rien connu de cette douceur, de cette exploration, de ce monde à sa portée. Il a fini par nommer sa nanny Sandy, un robot à intelligence artificielle qui a pris la place de ses parents, en fait, qui a été programmé pour s’assurer de son développement cognitif. Flannery est vite tombé dans les couleurs vives des crayons sur les papiers et les dessins à colorier. L’école a changé sa vie. C’est là qu’il a appris à socialiser, à lire, à écrire, à compter, à découvrir ses passions, à explorer le monde lors des sorties scolaires et même les camps de vacances sur des stations spatiales. Il a découvert une vraie passion pour les sports de combats dès un très jeune âge, rêvant de devenir un super héros.
À ses dix ans, Sandy a fini par être désuète et détruite. Le cœur brisé, Flannery en a gardé la microcarte mémoire qu’il porte encore comme pendentif. La disparition de Sandy a mené à la réapparition de ses parents et de son frère dans le décor. Il n’a jamais été confortable dans sa famille, sauf avec ses grands-parents maternels qui ont été surpris d’apprendre que Shawn avait un jumeau.
Ses parents ont commencé à contrôler tout, absolument tout, à planifier son avenir en politique conservatrice… Tout.
À ses onze ans, on lui apprenait que quand il serait grand, il allait se marier à cette gamine dans l’hologramme : elle venait d’avoir son âge. Il allait partir dans quelques jours pour vivre dans sa famille à elle. Ses grands-parents sont intervenus. Ils l’ont récupéré, complètement excédés par l’absurdité de ses parents et de leur culte des humains non-modifiés. Pour la première fois, Flannery avait quelqu’un pour l’accompagner lors de ses tournois de Judo. Pour la première fois, il avait une famille réelle qui l’accompagnait et l’encourageait à aller vers ses rêves. Peut-être que c’est parce que ses parents biologiques ne l’ont jamais aimé et que ses grands-parents ont choisi de l’aimer et de croire en lui… Flannery a décidé de croire : Croire qu’il allait réussir, croire que même les rejets, les criminels cachaient quelque chose de bon en eux, qu’ils pouvaient amener du bon à la société.
Il a fait des études sans cesser de suivre des cours de Judo, c’est passé au Taekwondo, puis enfin il a fait du Krav Maga. Il est sorti de l’université avec les meilleures notes de sa cohorte et il s’est immédiatement trouvé un emploi dans une petite prison terrienne.
Les voitures peuvent être guidées automatiquement.
Flannery le sait parce qu’il a eu des soirées arrosées avec ses amis et que c’est le moyen par lequel il est rentré chez lui sain et sauf.
C’est idéal quand on boit trop et qu’on veut retourner chez soi. À moins qu’on soit trop bourré et qu’on décide de retirer le cran de sécurité, désactiver le repérage et de conduire.
Lui et ses grands-parents se sont fait faucher.
Et le jeune homme s’est réveillé avec quelque égratignures dans un monde sans eux.
Seul aux funérailles, seul sans Sandy, seul sans ses grands-parents, seul au monde.
Ses parents ont presque immédiatement repris contact avec lui pour lui demander de revenir près d’eux. Le besoin de se sauver et de changer d’air pour éviter l’imminence d’une dépression s’est fait sentir. Il a quitté son emploi d’agent de probation sur Terre dans une prison à basse sécurité et s’est enrôlé dans le premier emploi à disposition le plus loin de chez lui possible. Aux vues de sa formation sur le milieu carcéral, mais surtout de sa capacité à combattre, il a été pris comme membre de l’Unité Spéciale et s’est vu donner le rôle d’agent de probation en guise de couverture.
Le poste lui a paru étrange, mais il n’a pas posé de question au directeur malgré sa curiosité.
Il remplacerait le matricule 02583 et reprendrait le flambeau. Intervenir tout sauf pacifiquement lors de révoltes ou de combat lui a permis d’exprimer cette peine transformée en rage refoulée d’avoir perdu sa vraie famille. Ça ne l’empêche pas de croire au bien profond des gens, c’est seulement que parfois, ce bien profond avait besoin de bon coup de poing dans le ventre pour sortir.