« Nous n'oublions pas, nous ne pardonnons pas, craignez-nous. »
Signes de reconnaissancefeat. OC de Ron Koza
Visage: mince, barbu, soigné
Cheveux: roux sombre, presque auburn
Musculature: non
Allure générale: un hippie geek, avec des lunettes, des tatouages
Détails sur la tenue: manches toujours relevées jusqu’aux coudes, ouverte jusqu’au bas du sternum sur son débardeur propre.
Signes distinctifs: soigne sa barbe et ses cheveux (son pécule va dans le coiffeur majoritairement) ; des bracelets au poignet qu’il a pu garder, même s’ils ont peu de valeur ; plusieurs tatouages floraux ; des lunettes sans lesquelles il ne voit rien.
Autres: son rire est assez particulier, venant du nez ; il a eu une clavicule cassée et elle s’enfonce un peu plus que l’autre sous la peau ; asthmatique sous traitement, il a le droit de garder son inhalateur sur lui la nuit.
Dossier mentalQualités: cultivé, discret, doux, idéaliste
Défauts: fuyant, lâche, donne l’impression de prendre les gens de haut sans le vouloir
Orientation sexuelle: Il a eu une petite amie, une fois, donc certainement hétéro ? Il ne s’est pas trop posé la question.
Comment gère-t-il l’hostilité ? en fuyant en général, ou avec de l’humour. Bizarrement, ça marche mal.
Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Une honte ! Mais une fois à Rikers, on y peut quoi ?
Quel est son plus grand rêve? vivre dans une colonie avec ses potes, en étant une communauté parfaitement autonome.
Quel est son pire cauchemar? Devenir comme ses parents, aigri de la vie.
Quel est son but en prison? tirer ses années sans avoir demmerdes et sortir de là en un seul morceau ; se faire repérer par les OW.
Description générale: Ruppert est construit comme le code d’un logiciel qui devrait être refait du début mais personne n’a le temps ni le budget pour ça; ses fondations sont branlantes, un mélange d’insécurité qu’il n’a jamais réussi à dépasser, d’assurance qu’il n’est pas assez bien et qu’il ne le sera jamais assez quoi qu’il fasse. Et pourtant, il y a des briques à garder, des briques de code qu’il aime et qu’il essaye d’entretenir au mieux. Sa compassion, son ouverture d’esprit. Son envie de justice, d’égalité, d’un monde où tous seraient égaux ; où la violence n’aurait pas sa place. Son intelligence vive, la douceur dont il sait faire preuve. Est ce que ça compense son manque d’assurance, son inadaptation sociale, qui le pousse à avoir envie d’être avec d’autres, intégré au groupe, et qui fait qu’il est toujours, au final, le pote chelou ramené par Truc ou Bidule. Il se fond dans son élément avec les mis de côté, les geeks, les intellos.
Il peut parler des heures de ce qui l’intéresse avec passion, sans réaliser qu’il gave son auditoire. Et quand il le réalise, il se referme, s’excuse, n’en parle plus. Laisse le silence prendre toute la place dans son crâne, ou refait des discours imaginaires à un public intéressé.
Il se fane facilement lorsque la violence devient le mode de communication, se renferme, s’éloigne si possible. Il ne sait pas gérer, malgré le temps passé, les réunions sur le sujet. Il veut juste éviter les coups, même s’il sait bien en cacher les marques.
Historique
29 ans
Ça, ça devrait le faire remarquer. C’est un coup de maître, un apport de bonheur à tout le monde - vu les quelques discussions qu’il a saisies ? - et prouver ses compétences. C’est un peu Richard qui l’a poussé. Richard, c’est pas le type le plus recommandable du monde, il a des lacets blancs et c’est pas pour rien. Mais Ruppert est assez blanc pour pas avoir d’emmerdes avec lui et ça lui suffit pour l’écouter. C’est pas grand chose, rester hors des cellules après la fermeture, pour le film du jeudi soir. Les Risen sont pas aussi bons en hacking que les Walkers, mais Richard lui a filé quelques tuyaux, et il s’en sert. C’est pas gratuit il le sait bien mais il pense bêtement que c’est surtout le risque qu’il prend qui sert de paiement. Il finit par trouver comment changer le film qui passe pour un autre, mais… mais soudainement tout se bloque, il se fait éjecter du système. Pire, l’alarme se déclenche…
29 ans
Ruppert a refusé de négocier, de vendre son âme à la corpo dont il a leaké les données. Bien sûr ça lui permettrait de payer juste une amende et d’éviter la prison. Sur le moment ça semble le bon plan. Quand il le verdict tombe, il regrette sévèrement son choix. Mais 7 ans, ça va aller, hein ?
28 ans
Il n’a jamais vu son père autant en colère. Et pourtant il n’est plus sous sa coupe depuis longtemps, mais ses parents sont là ; il hurle, et sa mère ne parvient pas à le calmer. Quand il lève les bras pour se protéger d’un coup, c’est un geste réflexe. Le policier qui surveille l’entrevue les sépare avant. Son père ne sera pas au procès.
28 ans
Ellie, son père est PDG d’une entreprise d’export. Une branche éloignée de la SEDNA. Ca l’a pas empêché de frapper son gosse, et ils se voyaient souvent aux réunions de soutien. Mais Ellie, c’était pas du passé comme lui, non. Et quand ils n’ont plus vu Ellie aux réunions, Ruppert a vu rouge. Cette fois-ci, l’idée n’était pas de juste un peu “pourrir la vie” d’un connard. Il allait faire chuter son entreprise, en étalant tout ce qu’il pouvait étaler.
25 ans
Pouvoir parler de ce qui s’est passé, même sans rien entreprendre comme action légale, fait du bien. C’est Willie qui lui a conseillé, même s’ils ne sont plus ensemble. Il n’est pas seul, il n’est pas “le seul” à avoir subi ça. On ne lui demande pas de relativiser, de se comparer aux autres. Les bracelets colorés qui marquent son poignet sont autant de soutien qu’il repère sur les autres, parfois dans la rue. Quand il échange un regard avec eux, même sans parole, il se sent un peu mieux. Il réalise qu’il a aussi du pouvoir ; celui de pourrir en ligne la vie de ces connards. De rentrer dans leur vie privée, leur vie d’entreprise, ça dépend, et d’exposer de quoi venger un peu leurs victimes.
23 ans
L’indépendance c’est quand on peut faire sa lessive chez soi et non chez ses parents. Pour ça, il est dans une grande coloc à 5 ou plus, ça dépend des gens qui passent, le canapé est toujours là pour qui veut. Environnement plus sain pour Ruppert qui s’épanouit. Il apprend la confiance, l’ouverture, il rencontre Willie et l’aime autant qu’elle l’aime. Il fait des gamejams et des Hackatons. Il est en free-lance, parfois un chasseur de tête l’appelle mais il s’en fout, il est heureux comme ça.
21 ans
La fac se passe bien mais c’est pas assez prestigieux. Il le sent à chaque fois qu’il rentre chez lui. Il voit qu’il n’est pas assez bien, pas assez ambitieux. Il se fait tout petit pour ne donner aucune raison au monstre d’éclater sur lui. Il se fait minuscule mais ça ne fonctionne pas. Il s’accroche, garde la face pour qu’on ne remarque pas. Tient les gens à distance pour que ce soit plus simple : si personne ne sait, c’est que ça n’arrive pas vraiment. Les tatouages sur sa peau dissimulent à ses yeux les bleus qui la marbrent.
8 ans
C’est quand même pas sa faute si ses parents ont dû quitter la Lune; ils sont dans une belle colonie après tout, avec un ciel artificiel qui ressemble toujours à une journée de printemps et des rues toujours propres. Il n’a jamais connu la Lune de toute façon, mais ses parents qui s’y sont rencontrés lui en parlent souvent, avec regret. Il sent l’amertume dans leur voix, la carrière coupée dans son élan par l’arrivée d’un indésirable qu’une éducation trop catholique seule a fait éviter l’avortement. Ruppert apprend vite à porter des manches longues, et son asthme le dispense de tout cours de gym où ses bleus pourraient attirer l’attention.