Signes de reconnaissancefeat. Lucas kaneshiro - Luxiem
Visage: Un visage fin est pâle, il a l'habitude de se prendre des coups. Un air serein presque en toutes circonstances toujours ancré dans ses traits.
Cheveux: Cheveux blonds, fins, qui lui arrivent jusqu'en bas de la nuque. Il lui arrive toutefois de les raccourcir lorsque Jane fait des siennes avec la température du vaisseau.
Musculature: Loin d'être un frigo de par sa souplesse. Lian est très bien proportionné en terme de musculature. Il continue de s'entraîner rigoureusement chaque jour comme il en avait pris l'habitude au sein de l'armée.
Allure générale: Grand gaillard qui se fait à moitié discret, il a toujours le sourire au visage. Souvent dans la lune à observer un point vide. Chaleureux, il a une démarche dynamique et rythmée. Il a parfois tendance à avoir des phases d'excitation où on le voit courir un peu partout, pas forcément pour une raison particulière (un poil hyperactif sur les bords). Possède une aura plutôt joviale et agréable avec un arrière-goût de violence. Les gens savent qu’ils peuvent facilement discuter avec lui, mais n’osent pas toujours l’importuner. Bien que grand et musclé, il reste très doux et agréable la plupart du temps, ne faisant pas toujours preuve de violence, bien que ses épisodes sanguins soient de moins en moins espacés.
Détails sur la tenue: Tenue toujours en désordre et froissée, les manches repliées sur les avant-bras. Fermeture toujours ouverte sur son torse. Parfois il retire le haut de la combinaison pour l’attacher autour des hanches et rester avec un t-shirt blanc à manches courtes.
Signes distinctifs: • Il a un rire assez singulier, qui porte, communicatif.
• Des tatouages sur presque tout le haut du corps, un bras presque complet, le haut du torse, le haut du dos et les côtes gauches. Des motifs noirs, tribaux, légèrement gothiques.
•Prothèse complète sur son bras droit
Autres: Il parle couramment l’italien, l’anglais et peut tenir une conversation en chinois mais avec un accent lamentable.
Qualités: Abordable, direct, énergique, galant, rêveur, joueur, dragueur, joueur, taquin, fidèle
Défauts: Possessif, brute, rancunier, hypocrite, instable, têtu, patient, violent, ne prend rien au sérieux (ou presque)
Orientation sexuelle: Bi
Comment gère-t-il l’hostilité ? Liam est un peu comme une bombe à retardement. Pour être davantage précis, dans un premier temps il a pour habitude de gérer les personnes et les situations hostiles avec beaucoup de calme et de tranquillité. Il lui arrive parfois même d’avoir côté très arrangeant, voire négociateur. Certainement un aspect qu’il a gardé de ses années de service. Par le dialogue il essaie de trouver un terrain d’entente. Du moins, c’est le cas, jusqu’à ce que sa limite soit franchie. Que ce soit un mot interdit ou par manque de patience, il explose. Et en général le résultat n’est pas beau à voir…
Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Avant son voyage sur terre, Lian s’en fichait pas mal. Ou du moins, il n’avait jamais cherché à comprendre, ni à se renseigner sur les différences de traitements et de privilèges, ni à prendre conscience de celles-ci. Jusqu’où cela pouvait aller. Désormais, même si son passé est de l’histoire ancienne, il se méfie énormément des terriens et les évite comme la peste. Il n’y a pas plus dangereux que ceux voulant garder leurs privilèges envers et contre tout.
Quel est son plus grand rêve? Son rêve ? Faire exploser son ancienne base militaire dans sa totalité. Ça, c’est pour accomplir sa vengeance et pouvoir enfin dormir tranquillement. Puis prendre sa retraite dans un coin reclus d’une colonie calme, acheter une petite maison et une serre suffisamment grande pour pouvoir accueillir ses oiseaux exotiques. Loin des remous, avec quelqu’un à aimer certainement… Sur le papier ce rêve lui semble si doux et sucré, pourtant, il se pourrait qu’il soit déjà trop tard pour qu’une part de lui accepte simplement une vie sans actions ni adrénaline.
Quel est son pire cauchemar? Certainement de rester enfermé dans cette boîte de conserve toute sa vie. Bien qu’il essaie de s’y faire, une part de lui veut absolument en sortir avant de devenir complètement fou.
Quel est son but en prison? Passer le temps de la manière la plus agréable possible, et si possible réussir à s’enfuir pour réaliser son rêve.
Description générale: Que dire de Lian ? En règle générale c’est un bon vivant, et un bon public aussi ! Rieur, jovial, toujours le petit mot pour rire et discuter avec les autres. Il est du genre à avoir le sens de la discussion et à se faire des amis en toutes circonstances. Son côté taquin fera qu’il se fera quand même des ennemis. Il a la fâcheuse tendance à aimer titiller les esprits les plus instables et irritables (en même temps c’est ce genre de personnes qui sont les plus drôles !).
Dragueur invétéré, il aime les jolies choses et ne s’en cache pas. Femmes comme hommes, nombre de conquêtes ont déjà pu croiser le chemin de ce cœur chaleureux et pourtant si volage.
Une seule fois il a été capable d’aimer, et cette personne se trouve désormais six pieds sous terre, alors Lian prend désormais plaisir à prendre soin de ceux et celles qui prendront soin de son corps. Partenaire agréable voire un peu romantique sur les bords, il a parfois tendance à se dévoiler plus que de raison avec son favori/sa favorite du moment. Qui sait, sa capacité à aimer n’est peut être pas si morte que ça ?
À côté de ça, l’ancien militaire est très rigoureux dans chacun de ses actes, chose à laquelle on peut avoir du mal à croire, tant le blond semble parfois peu sérieux et perdu sans ses pensées. Chaque jour il continue de s’entraîner rigoureusement comme à l’armée, et chacune de ses missions est accomplie avec précision. Proprement ? Ça, c'est une autre histoire. Car bien qu’étant davantage un homme d’action que d’intelligence, Lian sait y faire avec les armes, tout comme le combat au corps à corps. Utiliser l’outil le plus simple et insignifiant comme une arme de choix. Il n’avait pas été nommé adjudant-chef par hasard malgré les circonstances.
Bien qu’ayant toujours privilégié le collectif, depuis son départ précipité de l’armée, le jeune trentenaire préfère faire cavalier seul, un loup solitaire. Ou plutôt un chien ? Les loups domestiques n'existent pas. Lorsqu’il n’est plus sauvage, que la liberté ne fait plus partie de son objectif premier, pour lequel il accepte de mourir, il devient un chien, à la solde d’autres, ne se satisfaisant plus que du bonheur de ses maîtres plutôt que de sa liberté.
Oui voilà, Et c’est là que la partie la plus intéressante commence. Un loup, devenu chien, comment pourrait-il redevenir la bête sauvage qu’il était ? Disparaît-elle vraiment un jour ? Comme deux entités qui se battent inlassablement dans un même corps, Lian possède ce doux mélange, cette dualité qui a été créée le jour de l’explosion de la base sur terre. Du chaos il renaît, sinon comment aurait-il pu ressentir tant de plaisir et de satisfaction à détruire ? Avant jamais il n’aurait fait pareil acte, pris le risque de tuer des innocents par impulsion, mais désormais… L’ancien mercenaire se surprend à y prendre goût. À apprécier ce lâcher-prise. Pourquoi discuter lorsque la violence peut parfois résoudre bien des problèmes ?
Depuis son arrivée à Riker, il a l’impression qu’un monstre sommeille en lui, qu’il essaie de sortir et qu’il gagne de plus en plus de terrain. Une chose, une boule de haine et de colère qui désire simplement exploser et se laisser couler le long de ses entrailles pour enfin se libérer de cette pression insurmontable. L’instabilité mentale le guette, le mercenaire qui ne tuait jamais a fini par le faire pour de l’argent certes, mais jamais pour le plaisir de tuer. Mais qui sait si cette ligne de conduite n’est pas amenée à changer avec le temps.
Tout cela, ce fin tableau duo chrome, Lian continue de le cacher derrière un sourire constant. Non pas par manipulation. Le premier qu’il essaie de tromper c’est lui-même. Se soustraire à cette réalité qu’il ne comprend pas, et qu’il n’a pas envie de saisir.
Au final, est-ce que la violence et la colère enfouis en lui finiront par le dresser ? Ou est-ce que cela viendra d'un nouveau maître capable de le guider ?
Historique
• Lian est né sur une petite colonie dans un foyer pauvre, mais paisible. Sa mère ayant perdu la vie en le mettant au monde à cause de complication, il sera élevé par son père qui lui enseignera sa langue maternelle, l’italien, celle de sa mère, qu'il avait appriss au cours de son mariage.
• Son père était éleveur d’oiseaux exotiques. C’est de là que lui vient cette passion et sa fascination pour ces créatures ailées.
• Dès son plus jeune âge il sera pris à partie à cause de son apparence androgyne, il apprendra à se battre ainsi, en voulant se défendre, puis à se faire respecter. Il s’attirera beaucoup de problèmes, et son père devra régulièrement s’excuser pour lui auprès des autorités. Jusqu’à se faire remarquer par un gradé de l’armée qui l’incitera à se battre pour autrui plutôt que dans la rue.
• À travers Hubert, il découvrira une nouvelle famille, un autre modèle que son père qui était très posé, et toujours souriant. Le militaire, lui, était rude, lui apprenait à se battre et se défendre, et surtout à venir en aide aux autres. C’est à cette période de sa vie qu’il rencontrera aussi son fils. Aaron. Qui deviendra le frère qu’il n’avait jamais eu. Ou l’amour de sa vie bien plus tard. Aaron était un intellectuel contrairement à Liam, ensemble, ils deviennent un duo efficace et soudé au sein de l’armée, gravissant ensemble les échelons.
• Un jour ils eurent l’opportunité de rejoindre une caserne sur la terre pour un contrat de plusieurs années. Une occasion qui ne se refusait pas. Des promesses et des histoires plein la tête, ils y allèrent sans se retourner. Certainement qu’à leur retour, les choses seraient plus faciles !
• Pourtant la seule chose qui put les accueillir à leur arrivée, ce fut la désillusion. Qui fut grande et percutante. Que beaucoup auraient préféré abandonner, rentrer chez eux, quitter l’armée sur un coup de tête. Une opportunité ? Une aubaine ? Le jeune duo se rendait compte qu’ils n’étaient que des pions placés dans des endroits dangereux. Certes, un soldat était prêt à mourir, mais n’était-ce pas là que du suicide ?
• Il fallait survivre au caractère inhospitalier de cette planète à cause des produits chimiques, les radiations restantes, les populations abandonnées qui les attaquaient et les animaux sauvages qui voyaient chaque être vivant comme une menace… Et encore. Le plus compliqué à saisir c’était leurs missions de "blocage". Parfois la population extérieure qui avait été abandonnée et laissée pour compte s’en prenait aux rares oasis occupées par les plus fortunés, les plus aisés et privilégiés. Leurs missions ? Les bloquer, les réprimer pour assurer le calme à l’intérieur des murs, les tuer si cela devait être nécessaire. De toute manière, comme ils aimaient le dire à leurs supérieurs : "Personne ne viendrait les réclamer".
• Rien de tout cela ne ressemblait à ce qu’il voulait pour l’avenir ni à leurs valeurs. Alors plutôt que de simplement fuir, Aaron suggéra à son frère d’essayer de faire changer les choses de l’intérieur. Il était certes passé major, mais il restait en bas de l’échelle, il avait espoir de pouvoir réaliser cela pacifiquement. Plutôt que de chercher à survivre, Lian décida de le suivre. L’amour rend aveugle même le plus indépendant des loups sauvages.
• Mais il n’y avait pas plus grande menace, plus grande virulence que des personnes voulant garder leurs privilèges. Leurs habitudes et leurs conforts. Aaron était confronté à un mur, et les soldats commençant à adopter son mode de pensée se multipliaient à vue d’œil. Pour les hautes autorités, ce qu’il faisait ne tenait qu’en un mot "mutinerie".
• Qui sait d’où le coup vint en premier, des pacifiques, des rebelles ou des soldats fidèles à l’armée. Dans tous les cas tout explosa ce soir-là. En pleine nuit sans que le duo n’ait fait quoi que ce soit. La caserne était à feu et à sang. La différence entre chaque camp était à peine définissable, certains, sentant le pire arriver, essayaient de fuir, ou de mourir en entraînant le plus de personnes avec eux.
• Lian se souvient à peine du déroulement des évènements. Ce qu’il savait, c’est qu’ils avaient essayé de calmer les choses, et trouver un moyen d’évacuer la caserne, jusqu’à ce qu’une explosion ne le projette contre un mur qui lui arracha le bras par la même occasion.
• À son réveil, il n’était plus sur Terre mais sur une colonie toutefois proche, loin du chaos. Aaron n’était plus, il n’avait pas survécu à l’explosion. Était-ce lui qui l’avait secouru dans ses dernières forces ? Un soldat fidèle, ou une âme charitable ? Il ne le sera jamais, sauf qu'il avait été finalement recueilli après un atterissage dangereux affectué avec une capsule de secours militaire. Avec seulement le collier de son frère autour de son cou, Lian compris très vite qu'il devait faire le deuil de celui qu'il considérait comme son âme-sœur. Restant avec le petit groupe qui l'avait soignée le temps de s'en remettre, ils lui donnèrent une vieille prothèse pour pouvoir travailler et gagner un peu d'argent.
• Pour les terriens il était considéré comme étant disparu. De même que pour l’armée, qui l’avait classé comme traître avec Aaron, en félicitant l’intervention des soldats fidèles à leur hiérarchie. Pourtant, Lian était presque certain que c’était bien eux qui avaient créé ce chaos dans le but de se débarrasser des éléments gênants. Il n’avait qu'une seule chose en tête désormais : se venger. Il ne pourrait certes pas les détruire complètement, seul il en était incapable, mais balancer quelques infos compromettantes et les faire chier, ça, c’était dans ses cordes.
• De fil en aiguille, Lian devint mercenaire, couplant ce statut avec celui d’homme recherché. (Car à force de mettre des bâtons dans les roues de l’armée, et de faire sauter certaines infrastructures, il avait fini par être identifié.) Le jeune trentenaire effectuait n’importe quel type de mission tant qu’il était bien payé. Petit à petit il put remplacer sa vieille prothèse par un modèle fonctionnel et de qualité. Enfin il allait pouvoir se mettre à accepter de vraies missions. Finies les actions héroïques, et l’envie de faire le bien pour son karma personnel. Ne pas tuer, autant les enfants que les femmes. C’était de l’histoire ancienne, si vous aviez de quoi vous offrir ses services, tout pouvait être réalisé. Tuer des innocents au cours d’une mission ? Oups ? Il n’avait pas vu, c’est dommage. Personne n’était innocent. Lui le premier.
• Si avant l’amour qu’il avait pour son major avait fait de lui un homme sage, il n’en était plus le cas désormais. Conquêtes, maisons closes, jeux, aventures en tous genres. On peut dire que Lian se plaisait à rattraper les années perdues qu’il avait passées au sein d’une caserne ! Ayant une capacité naturelle à discuter et à se faire des amis, il avait de plus en plus de contacts. Les affaires fonctionnaient bien. Oui, du moins jusqu’à ce qu’il se fasse reconnaître et choper au cours d’une soirée un peu trop arrosée, à moitié dénudé et en très bonne compagnie. Oups ?
• Évidemment le tribunal déjà en phase avec l’armée se fit un plaisir de cumuler les différentes accusations sur son dos. Même celles qu’il n’avait jamais réalisées. Terrorisme, mutinerie, assassinat, contrebande, la liste était longue. Lian ne chercha aucunement à s’en défaire ni à se protéger, il savait que c’était peine perdu. Les trois quarts de ce tribunal avaient déjà été achetés, son avocat, y compris.
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