Hélios Cordova - [+18 / TW]

Prénom & Nom: Hélios Cordova
Matricule: C6 - 2225
ge: 25 ans
Taille: 1m70
Poids: 61 kg
Couleur des yeux: Bleus - hétérochromie partielle. Une tache noisette sur l'iris droit.
Lieu de naissance: Coloniale
Origines: Tout ce qu'il sait, c'est qu'il a du métissage dans le sang. Afrique, Égypte, Amérique, un truc du genre.
Situation familiale: Mère et père en prison, frère de sept ans son aîné en fuite.
Motif(s) d'incarcération: Chantage, enlèvements, vente de substances illicites, agression sexuelle & torture sexuelle
Années de détention: 22 ans
Années effectuées: Deux ans et quelques mois
Groupe: Black Perros
Fonction/métier: Tatoueur et catin au sein des Perros. Élevage et Serres à mi-temps en tant que boulots en prison. *

Visage: Un visage fin agrémenté de quelques fioritures. Grains de beauté ici et là, quelques taches de rousseur ainsi que deux reliques d'un affront passé, une fine cicatrice ornant sa lippe, une autre, elle, barrant son sourcil droit. C'est d'un regard félin qu'il jauge avec curiosité, sapphires éclatants, l'un marqué d'une tache d'agate. Ses lèvres pulpeuses, elles, s'étirent en un sourire aguicheur, voix ronronnante se jouant des autres.

Un visage à la fois enjôleur et peste.

Cheveux: C'est une crinière brune aux reflets cuivrés, ondulée, qui lui atteint la naissance des fesses. Hélios les remonte bien souvent en un demi-chignon ou en une queue-de-cheval. Malgré l'un des côtés de son crâne rasé, bien visible dû à ses fréquentes coiffures, il ne manque pas de masse, à n'en pas douter. C'est une chevelure épaisse, trop épaisse, qui réside sur son crâne.

Musculature: Athlétique. Une silhouette de gymnaste, fine pourtant porteuse de muscles dont les traits sont partiellement visibles. De fines lignes abdominales, des bras et jambes minces mais fermes, sa petite taille ne l'empêchera pas de mettre une raclée à un individu plus grand que lui. Tout de même loin du taureau, il n'en est pas moins dangereux, lorsqu'il charge.

Allure générale: Dynamique, souple, il n'est pas rare de le voir effectuer quelques pas de danse au beau milieu d'un couloir, pour garder la forme. Il aime se faire remarquer, dégager cette énergie joviale autour de lui car malgré sa captivité, il ne se prive pas d'une certaine liberté. Soleil de minuit, Hélios perd bien rarement ce sourire étampé sur son visage et rare sont les occasions dans lesquelles il s'incline. Fier, il provoque et se mêle parfois aux combats, dans le simple but de faire un peu de sport, bien qu'il n'y soit même pas impliqué de base.

Une étoile dans un ciel sombre, pourtant inaccessible, intouchable. Car c'est sa réputation qui ancré dans sa peau fait de lui un individu dangereux. Bien casé dans les Perros, Hélios est connu pour être particulièrement bien entouré et protégé, une rumeur circule peut-être même sur ce pauvre type ayant un jour daigné poser la main sur lui. Ce détenu a-t-il simplement été retrouvé ou osé parler ?

Autant dire qu'il ne s'offre pas à n'importe qui.

Détails sur la tenue: Animé par cette envie d'en dévoiler un peu plus, il resserre fermement la tenue à ses hanches en y nouant ses manches. Le jeune homme dévoile en tout temps son ventre plat par le biais de hauts coupés court. Un bout de cuir orne son poignet gauche en un bracelet improvisé.

Signes distinctifs: Des tatouages. Encore et encore des tatouages. Deux manches complètes s'étalant sur son buste, sa jambe gauche entière de la hanche au centre du pied, cheville opposée, cernée d'une bande similaire au reste, de l’encre elle aussi. D'autres, plus petits, s'affichent ici et là sur son corps. Derrière une oreille, ses phalanges, l'intérieur d'une cuisse, la naissance du bas-ventre et encore. Bref, il les apprécient.

Quelques piercings marquent aussi parfois sa peau, bien qu'il les retire de temps en temps afin de s'éviter plus d'ennuis. On parle ici des oreilles, du nez, de la lèvre inférieure, la langue et du nombril.

Autres: Souvent marqué d'ecchymoses à la gorge, aux bras, aux cuisses et aux hanches. Il n'en semble pas particulièrement dérangé, ni même réellement les cacher. De l’art, qu’il dit.

Qualités: Artistique, audacieux, brave, complice, déterminé, débrouillard, dynamique, jovial, loyal, vigoureux,...
Défauts: Bagarreur, cynique, désinvolte, joueur, malhonnête, provocateur, sournois, téméraire, violent, vulgaire, …

Orientation sexuelle: Homosexuel pur et dur. Il l’a constaté lorsqu’un jour, il tenta l’expérience avec une femme qu’il finit tout simplement par battre étant donné qu’elle ne parvenait pas à satisfaire sa dépendance. C’est sous les coups de reins qu’il prend son pied.

Comment gère-t-il l’hostilité ? Plutôt mal en réalité. Bien qu’il soit lui-même provocateur, il n’accepte pas que l’on tente la même chose sur lui et bondit tel un ressort pour mordre. Il ne se retient uniquement que s' il s’agit là d’une situation qui pourrait mettre en péril les Perros. Là seulement, il se contente de serrer les poings, bien que ce soit d’une langue acide qu’il riposte.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Il ne s’y est pas particulièrement penché, son rythme de vie ne lui permettant pas de s’installer pour ce type de réflexion. Il râlerait probablement.

Quel est son plus grand rêve? Un renouveau total. Vivre sa vie pour lui comme bon lui semble.

Quel est son pire cauchemar? D’abord perdre l’usage de son corps, ensuite retomber entre les mains de son père et se perdre dans son passé.

Quel est son but en prison? Vivre. Survivre. Il vit au jour le jour en s’impliquant pour les Black Perros.

Description générale: Plusieurs le voient comme un petit rayon de soleil, comme ce type avec qui on prendrait bien un verre ou avec qui on ferait la fiesta. Le type qui, au final, cache bien son jeu car tout comme la plupart des vivants entre ces murs, lui aussi possède ses bêtes noires. Ni rose, ni noir. C’est dans une nébuleuse qu’il jongle avec des rasoirs, partagé entre folie et euphorie. Mais Hélios n’est pas malheureux.

C’est par les jeux et l’adrénaline qu’il lutte contre ces pulsions, cette addiction malsaine dévorant sa conscience et manipulant sa carcasse tel un vulgaire pantin. Car il souffre, lorsqu’il ne comble rien, son esprit divaguant pour se perdre dans ses tourments. Dépendant, c’est le mal qui le ronge, bien qu’il s’efforce de sourire, trop fier pour dévoiler ses faiblesses. Ce qu’il a mal, putain.

C’est sous leurs corps qu’il reprend vie. Qu’il sent ce poids s’envoler, le libérer. Pourtant, il en demande encore. Encore et encore, jusqu’à se perdre. Un besoin vital qu'il cherche, qu’il prend parfois par la force, afin d’apaiser ses maux, de vivre à nouveau. C’est là qu'il se sent si fort, ô si puissant. Le contrôle, cette force de la nature qui domine, ce roi perché sur son trône. À ses pieds, ces êtres qui lui offrent cette luxure maudite, cette drogue forte roulant dans ses veines, au creux de ses reins. Ce qu’il est bien, putain.
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...[TW - Pédophilie & Inceste]

Soleil

Hélios est né au cœur d’une famille assez particulière. Un père, une mère, un grand frère. Des tantes, des oncles, dont il entendait souvent parler sans jamais réellement avoir pu les rencontrer. Dans tous les cas, ses parents semblaient les apprécier et communiquer bien souvent avec eux. Le boulot, qu’ils disaient.

Cordova, un nom connu dans la criminalité, tout ça grâce à  leurs activités et leurs méthodes relativement déplacées. Pornographie juvénile, confection de drogues fortes, kidnapping et plus encore, c’est tout jeune enfant que le petit cadet fut à leurs yeux, prêt à entamer le travaille en leur compagnie. Business familial, à prendre ou à prendre. L’option, “à laisser”, était tout simplement rayée de la liste.

Rien d’anormal aux yeux d’un enfant. Sa mère et son frère aimaient les plantes et son père, le cinéma. C’est cependant lorsqu’il fut sous les projecteurs, qu’il fut victime de confusion. Les choses étaient différentes à présent.

C’est le corps douloureux et l’esprit troublé qu’il gagnait son lit, la nuit, redoutant le prochain tournage en compagnie de ces inconnus ou seul, devant cette lentille, ses gestes portés sous les ordres paternels. Par occasions, son frère aîné s’y mêlait, aux côtés de leur père. Des jeux, qu’ils disaient.

Mais le gamin n’y comprenait rien. Les jeux ne sont pas censés être douloureux.


Réveilles-toi.

C’est au tout début de son adolescence qu’il se questionna enfin sincèrement sur les activités familiales. Les pièces du puzzle s’emboitaient au fur et à mesure qu’apprenait l’enfant. Ce qu’ils faisaient était mal. Ce qu’ils lui faisaient était mal. Pourtant, eux semblaient heureux et vivaient de leurs jeux morbides, nageant dans le crime et l’argent. Du moins, jusqu’au jour où les autorités s'en mêlent enfin. Une fuite ? Des plaintes ? Une trahison ? Difficile à dire, dans le chaos environnant. Tout ce qu’il savait, c’était que ses parents se faisaient embarquer, accusés de faits graves et lui et son frère, envoyés à l’hôpital afin d’effectuer quelques tests physiques comme psychologiques, pour cause d’abus.

L’aîné fut épargné, considéré lui aussi, comme une victime.

Peut-être l’avaient-ils mérité, son père et sa mère.

Cependant, son frère lui faisait mal, lui aussi.


Faux espoirs.

Leur séjour à l'hôpital fut toutefois de courte durée car son frère aîné en avait décidé autrement. Ils ne resteraient pas là à la merci des agents et des différents médecins. Trop de risques. Car en effet, Hélios aurait pu s'exprimer sur la situation une fois seul avec l'un des adultes, nerveux à l'idée de mettre son frère en colère. Une unique fois par le passé lui avait suffi, il en gardait d'ailleurs quelques séquelles.

C'est donc rapidement qu'il fut traîné de force vers le quartier voisin où résidaient certains complices, notamment l'ami d'une de leurs​ tantes, qui accepta volontiers de les héberger et s'assurer de les cacher aux autorités. Hélios pourtant, était bien enclin à rejoindre une nouvelle famille mais fut coupé court dans son élan, de nouveau captif dans la boucle Cordova.

Quelques recherches furent effectuées par les autorités dans le but de les retrouver.


Conflits.

Quelques années à se la jouer fausse identité en compagnie d'un “nouveau paternel”. Ce fut toutefois aussi l'instant fatal de la réalisation totale de ce qui lui était arrivé dans son enfance.

Un conflit éclata entre les deux frères, l'un, blessé par les agissements du second, le coupable, lui, plongé dans le déni. Hélios se heurta à un mur, lorsqu'il tenta d'en discuter avec leur tuteur. Ce dernier rendit ses tourments en une histoire insignifiante d'un “Ferme ta gueule et vit avec.” des propos plutôt cinglants, de la part d'un homme qui, pourtant, prenait soin d'eux et se montrait généralement agréable envers lui.

Livré à lui-même, ce fut pour lui le déclic. Une option s'offrait à lui, celle de revendiquer son propre corps et d'en faire ce que lui seul désirait. Reprendre ce qu’on lui avait volé.

C’est lui, cette fois, qui mena la danse, offrant son corps à qui seulement le méritait. Ces hommes qui le désiraient ardemment, les parfaites victimes du contrôle qu’il leur imposait. Une expérience qui lui arrachait une vive douleur lié à ses souvenirs passé et pourtant, le jeune Cordova était incapable de s’en empêcher. Ce sentiment de contrôle était bon. Trop bon.

Pourtant, il crut aussi sombrer dans quelque chose de plus profond. De plus malfaisant.


Addiction. Dépendance.

Les jeux n'étaient plus que des jeux.

L'expérience n'était plus pour lui plus qu'une simple source de plaisir et de contrôle mais de besoin. Laisser couler les jours le rendait anxieux et le faisait sombrer dans ses tourments tandis que sous leurs bassins, il se sentait vivre, oublier, maîtriser la situation. Une libération totale.

Et lorsque Hélios décida de ralentir la cadence afin de vivre au jour le jour, ce fut la fièvre, les sueurs froides et l'agressivité qui s'emparaient trop rapidement de son être entier. Il en ressentait ce violent besoin, cette dépendance, au point de craquer et récupérer son dû en compagnie d'un ancien amant ou d'une âme depuis un moment reniée, son propre sang.


Dans le sang.

C'est dans les études et un petit emploi dans une boutique sans intérêt qu'il put se détacher quelque peu de cet univers de criminalité que lui imposaient son frère et son tuteur. Une liberté de courte durée toutefois car on le lui avait souvent dit “Tu l'as dans le sang.”

Classes vides, bureaux d'enseignants, dans l'ombre de la cour, même sur le bureau du patron, Hélios prenait son pied mais profitait aussi d'autre chose. De l'amour de certains individus à son égard. De battements de cils il vidait leurs porte-monnaie et lorsqu'il se lassait, s'effaçait tout simplement de leur vie.

Ou du moins jusqu'au jour où il fut coincé en compagnie de son patron. Son premier réflexe fut d'hurler au viol et quelques jours plus tard, l'homme était viré et le jeune gagnait une indemnité.

Jackpot.

La compétition dans sa classe d'art ? Dégagée. Un type un peu trop insistant ? Dégagé. Il profitait des gens, simulant les abus, la maltraitance afin de gagner la pitié de certains et leur argent, le tout en filmant maladroitement quelques ébats en lesquels la violence fut d'abord insistée afin de rendre la scène plus crédible.

Vidéos qui d'ailleurs, venaient remplir sa chaîne pornographique entamée depuis quelques années déjà, à peine ses dix-huit ans atteints. Du contenu gratuit qui visiblement plaisait à un public généreux.
L'arnaque à sa façon.

C'est ce qui le poussa d'ailleurs à reprendre du service au sein de la famille. La criminalité résidait réellement dans son sang.


Sang d’Encre.

Un diplôme d'art dans la poche, c'est motivé et armé de la petite monnaie familiale qu'il put s'ouvrir un petit studio de tatouage. Sa première clientèle, cependant, fut les cibles familiales. Menaces, comptes à rendre, les Cordovas leur rendirent visite pour récupérer leurs dus et les marquer par l'aiguille. Si elles refusaient de coopérer ? Les outils divers étaient de mise.

Hélios cependant jouait d'une torture différente, visant à briser les individus en poussant leur psyché à leurs limites, leurs corps ensuite par des sévices sexuels, sans pour autant se lancer directement dans l'intimité avec la cible.

Entre l'aiguille et le fouet, il y trouvait un certain repos.

En dehors des enlèvements, c'est le sourire sur sa bouille qu'il accueillait sa nouvelle clientèle de manière saine dans son studio. Petit business qui lui aussi, prenait vie à son rythme entre l'encre et le perçage. De bouche à oreille, l'endroit devint plus populaire. Une cliente l'avait même reconnu pour ses activités pornographiques, depuis son média douteux...Une discussion bien cocasse.


Bracelets d’acier.

Mais toute bonne chose a une fin car c'est suite à de nombreuses plaintes de harcèlements divers qu'on put mettre le grappin sur lui.

Ses délits furent rapidement associés aux crimes de sa famille, les autorités confirmant l'identité du Cordova suite à de nombreuses rencontres avec le jeune homme enfermé au poste depuis quelques jours déjà.

Chantage, enlèvements, vente de substances illicites, agression sexuelle & torture sexuelle, la liste s'allongea même lorsqu'il tenta de s'échapper en agressant l'un des agents. Rapidement immobilisé, c'est des injures qu'il leur cracha au visage pour ensuite jouer de ses charmes en une tentative désespérée.
Il n'en gagna qu'un violent coup de poing au ventre.

Ce fut rapide, les bracelets métalliques refermés sur ses poignets, on le mena derrière les barreaux, maudissant son silence quant aux membres restants de sa famille.


Chasse.

C'est d'un calme surprenant qu'il fit son entrée à Rikers, se montrant obéissant et calme, même relativement silencieux. Hélios se fit d'abord analytique, observateur, une manière simple de s'intégrer sans se faire remarquer tout de suite et ainsi pouvoir repérer les maillons faibles. De potentielles cibles.

Un premier détenu tomba dans son filet, charmé. Le Cordova profita ainsi de ce dernier afin de se faire peu à peu connaître parmi ses nouveaux colocataires.

Tout était à son avantage, jusqu'à ce qu'une armoire à glace accompagnée de ses joyeux lurons se présenta à lui comme l'une des victimes de sa famille. La cause de son arrestation ? Amusant.

Le chasseur était devenu proie.


Survie.

Tenant tête à la clique, Hélios s'était engagé aux poings jusqu'à finalement rejoindre la zone médicale. C'est là, suite à nombreux bandages et points de suture, qu'il put dérober quelques aiguilles, un briquet plus tard, dans la poche de l'un des surveillants suite à une danse rapprochée.

C'est ce qui fit naître un nouveau respect pour sa personne. Certains se rapprochaient de lui afin de s'afficher ensuite avec un nouveau tatouage, tandis que d'autres, eux, profitaient d'autres types de services.
C'est là qu'il fit la rencontre de Loco et de Miguel Galvez, intéressés par ce côté artistique chez le nouveau venu.


Crocs et bouclier.

Sa nouvelle réputation n'empêcha pas ses ennemis de revenir parfois à la charge pour lui mener la vie dure. Insultes, menaces, coups auxquels le plus petit répondait toujours telle une furie sortie tout droit des enfers. Une cible lui était clouée dans le dos. C'est pour cette raison qu'il finit par se glisser aux côtés de Miguel pour lui faire part d'une demande toute particulière : conscient de l'existence du groupuscule de ce dernier, c'est ennuyé par les menaces constantes qu'il lui demanda protection.

Les conditions étaient simples : l'accord du patron, et vendre ses fesses pour rapporter du fric au gang.

Des conditions aussitôt acceptées. Rien de bien dérangeant pour un type victime d'hypersexualité. Une manière simple de calmer les maux. D'une pierre deux coups.


Vivre.

Hélios s'adapta rapidement à sa petite vie en prison. Certes, sa liberté lui manquait mais il s'était fait à cette idée de loger ici quelque temps. Cette famille, ce gang l'ayant accepté parmi les leurs, lui était une source d'énergie fulgurante. Pour eux, il aurait pu soulever des montagnes (mais se contentait de soulever ses monts) et lever la voix pour se faire entendre. Ce gang, il en était fier.

En plus de ses activités quelque peu indécentes, le jeune homme s'était engagé à oeuvrer en élevage, en compagnie d'adorables petites bêtes destinées à lui finir dans le gosier. Il les appréciait, ces animaux. Un peu trop même, étant donné que chacun possédait son prénom et sa personnalité en sa présence. Chaque perte lui était douloureuse. Pourtant, chaque fois, il s'en remettait bien rapidement.

Un autre boulot, à mi-temps, dans les serres lui permet de se rapprocher un peu de son patron dans le but de l'aider avec ses manigances. Rien de bien dangereux, aux yeux de plusieurs.

De quoi s'occuper pour ne pas sombrer dans la folie.


Oops.

Enfin, son passé difficile vint  un jour le mordre aux fesses.

Depuis le passage à tabac que leur avaient gracieusement offert les Perros, la clique s'était montrée calme en présence d'Hélios. Mais suite à un échange de joutes cinglantes et provocantes, l’un des membres isolé avait fait part publiquement des rumeurs de pornographie juvénile de la famille Cordova, en venant ainsi à mentionner son père.

D'un bond, Hélios avait chargé et de quelques manoeuvres, l'homme s'était retrouvé contre le mur, tempe sanglante et crâne heurté à répétition sur la paroi solide.

C'est deux surveillants qui s'étaient emparés d'Hélios, afin de l'arrêter, la masse inerte de l'homme rapidement récupéré par un second duo armé.

Une crise de colère qui l'envoya tout droit en isolation, les jointures tachées de rouge.

Des choses qui arrivent, en prison.