Anastazy Zubert - Psychiatre

Prénom & Nom: Anastazy Zubert

Âge: 39 ans

Taille: 178 cm

Poids: 60 kg

Couleur des yeux: Noir

Lieu de naissance: Coloniale - Colonie de l'Espoir

Origines: Polonaise

Situation familiale: Divorcé - Père

Métier: Psychiatre

Années de contrat: 2587, mais psychiatre depuis 15 ans

Années effectuées: 1 an

Visage: Fin, creusé, cerné, terne, paupières tombantes

Cheveux: Epais, noir, souvent gras, pellicules, quelques cheveux blancs

Musculature:  Peu présente. Pas d'activité physique.

Allure générale: Droit, nonchalante

Détails sur la tenue:  Habillé la plupart du temps en noir, chemise, pull, pantalon. Horreur des jeans. Aime porter des vestes de costumes.

Signes distinctifs: Nez crochu, sent toujours la cigarette

Autres: A une fille de 21 ans, Jana. Il a perdu la garde lors du divorce avec son ex-femme.  Il essaie de communiquer régulièrement avec Jana, mais cela reste compliqué, car il est en très mauvais terme avec sa mère.
Déteste son prénom et encore plus si on l'appelle Ana.

Qualités: Attentif, patient, à l'écoute, posé, calme, minutieux

Défauts: Apathique, associable, réservé, anxieux, nerveux

Orientation sexuelle: Hétérosexuel

Comment gère-t-il l’hostilité ? Depuis enfant, où il était considéré comme gringalet et fragile, jusqu'à maintenant, étant adulte, Anastazy a toujours évité les bagarres. Déjà parce qu'il savait par avance qu'il perdrait. De ce fait, il a vite appris à contourner l’agressivité des autres. Ce défendre verbalement, tout en étant assez malin pour éviter de se manger un poing dans le visage parce qu'il pourrait paraître trop prétentieux. Plus il avançait dans l'âge, plus il se trouvait doué dans cet exercice. Même s'il pouvait y avoir des loupés.
Quand une personne se montre hostile envers lui, le polonais essaie de se montrer apaisant et à l'écoute. Pour son propre bien et sa protection. Il amène l'attention de la personne hostile sur ses propres maux, afin qu'elle se concentre dessus et non plus sur l'envie de péter la gueule au psychiatre.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Contrairement aux autres Colonies, la Colonie de l'Espoir n'est pas malfamée, il y a des maisons, des immeubles, mais pas un bidonvilles en vue. Il y fait bon vivre. Pas de risque de se faire agresser ou encore tué dans un coin de rue. La population y vivant a été  sélectionné. Pas les plus riches, puisque ceux là sont sur Terre, mais ceux qui ont assez les moyens tout de même.  
Anastazy a toujours aimé sa colonie, il a déjà rêvé d'aller sur Terre, mais a vite compris que cela été impossible. Il n'a pas d'avis tranché sur la question. Il souhaite jusque que sa fille Jana puisse continuer  à vivre dans la Colonie de l'Espoir et y passe une vie heureuse.


Quel est son plus grand rêve? Revoir sa fille un jour et la rendre heureuse.

Quel est son pire cauchemar? Ne plus jamais revoir Jana.

Pourquoi travailler à Rikers? Avant tout pour le salaire. C'est sa première motivation. Il veut donner le meilleur avenir à sa fille Jana. Et même s'il est du genre père absent, il essaie de se rattraper financièrement. Contrairement à ce que pense encore son ex-femme, Anastazy aime sa famille et veut le meilleur pour eux. C'est pourquoi il s'est effacé et a préféré s'éloigner davantage. Il sait qu'une famille normale pour sa fille sera le mieux et n'en veut pas à Valentina de refaire sa vie. Par contre, de son côté, il ne voit pas construire de nouveau quelque chose et préfère se concentrer totalement à son job de psychiatre.

Description générale: Anastazy est une personne que l'on définit très rapidement comme calme. Tellement calme, qu'on lui fait souvent les remarques «  toi tu ne sais pas t'amuser ? » « ça t'arrive de rire ? » «  t'as jamais fait la fête dans ta vie ? ». Ce qui a profondément le don de l'agacer.
Plutôt réservé, l'agacement ou tout autre émotion négative sera contrôlé et montré le moins possible. A place, il aura plus tendance à lancer une pique avant de passer son chemin.
Il sort rarement de ses gonds. Il veut garder le contrôler. Perdre le contrôle de sa personne est source d'angoisse.
Très secret, il ne se livre pas facilement. D'ailleurs, c'est une des choses qui a commencer à porter défauts à son ancien couple. Pourtant le psychiatre est du genre sentimental, c'est juste qu'il a du mal à montrer son attachement.
Anastazy est introverti et souvent timide. Il n'a pas d'amis proches. Il n'a pas d'ami du tout. Juste des collègues, avec qui les échanges sont cordiaux et respectueux, mais jamais plus.
Anastazy peut être affectueux, et très possessif.
Il aime sa fille Jana, a aimé sa femme, et gardera sans doute un attachement fort pour cette femme, malgré le divorce.
Il possède une intelligence vive, une mémoire importante. Ce qui est un sacré plus par rapport à son métier. Il est investi totalement dans son rôle de soutien moral et ne fait pas son boulot à moitié. Cependant, cela peut lui arriver de déborder et d'en faire trop.
Anastazy ne craint pas le surmenage.
Il a tendance à considérer qu’aider les autres est le but de sa vie.
Sa sexualité est  très souvent liée à l'affectivité et il faut du temps  à Anastazy pour qu'il s'emballe et se laisse aller. Il n'est pas du genre à faire des coups d'une nuit, et serait incapable d'aller draguer. L'absence de sexe ne le pèse pas. Il est demi-sexuel.

« Tu n'es jamais là ! Et ta fille ? Tu ne la vois même pas grandir ? Ana ? Tu m'écoutes ? Bon sang... comment veux-tu que ça marche, si tu ne fais pas d'effort. Le travail, tes patients... ils sont plus important que, nous, ta famille ? »

...
Anastazy Zubert... Oui, nous avons été ensembles pendant 10 ans. En y repensant, je me demande comment j'ai pu... autant de temps ? Hahaha. C'est pas une mauvaise personne. Juste,... je ne sais pas, il est perdu dans son monde. Dans sa bulle. Une bulle où il n'a même pas accepter de faire rentrer sa femme ou sa fille. Bref, cela n'a plus d'importance. Nous sommes séparés maintenant.  Qu'est-ce qui s'est passé ? Notre première rencontre ? Qui je suis ? Qui est-il ? Je vais essayer de raconter au mieux. Je ne suis pas bonne pour raconter des histoires, je vous aurai prévenu.



Je suis Valentina Randria, anciennement Zubert. Je suis née dans la Colonie de l'Espoir. J'ai toujours vécu dans cette colonie, je n'ai jamais rien connu d'autre. Et je pense que c'est une bonne chose. Cette Colonie n'est pas parfaite, mais je pense qu'il y a pire. Ana y a vécu aussi. Toute sa vie. Mais contrairement à moi, il rêvait d'autre chose. Il m'en parlait souvent. C'était comme si... il avait une tâche à accomplir. Il a toujours eu envie de se sentir utile pour exister. Comme ça, on dirait une sorte de super héro, prêt à faire le bien.
On s'est rencontré à la fin de nos années lycées. A une soirée pour futur étudiants en médecine. Il était là, dans son coin, tout en noir. Coincé. C'était un pari au départ. J'avais perdu à un jeu avec des copines et on m'a mit au défis d'aller le voir pour danser avec lui. Et vous savez quoi. Il a refusé. Il m'a dit qu'il n'aimait pas danser. Je suis du genre tenace et j'aime pas les refus. Je veux dire... regardez moi. Je suis une belle femme et je peux vous dire que dix ans en arrière vous seriez directement tombé amoureux. J'ai pas mal d'atout. Mais c'était comme si Ana ne les voyait pas. Alors on a parlé... toute la soirée ! Et c'est là que j'ai vu son... autre lui ? Il n'est pas très beau. A le regarder comme ça, grand et sec, pas un sourire, à fuir les gens du regard quand il est intimidé, il donne pas envie qu'on s'intéresse à lui. Mais quand on prend le temps d'échanger avec lui, c'est autre chose. Il fait parti  de ses gens pas avantageux physiquement mais avec du charisme. Il en a, même s'il vous dira le contraire. Il est passionnant tellement il est passionné. S'il a lu un livre, qu'il l'a énormément apprécié, il vous en parlerait pendant des heures, pour vous donner également envie de le lire. Et généralement, il y arrive !

Suite à cette soirée, on s'est revu, quelques jours après. On a pris un café. On a continué de parler. Il m'a surtout beaucoup écouté. Il a ce côté, rassurant quand on lui parle. Comme s'il comprenait ce qu'on ressent, sans jugement... Il a bien fait d'être psychiatre tient !
Bref, je suis tombée amoureuse de lui. On a même décidé de faire coloc' pour nos études supérieures. Je vous raconte pas la mauvaise idée. Mais ça a marché. Je suis tombée enceinte, trois ans après. Pourtant, il était pas très...comment dire... porté sexe ? Pas qu'il était nul, mais pas très entreprenant. Je dirigeai la plupart du temps. Ca me convenait. Même si j'aurai aimé un peu de folie de sa part.
On a décidé de se marier avant que le bébé n'arrive. Mes parents sont assez vieux jeux. Donc le mariage pour éviter qu'il ne tue mon copain. Bon, il n'aurait pas vraiment été tué, mais vous comprenez l'idée.

J'ai eu Jana. Un bon gros bébé de 4 kilos. Je vous jure que l'accouchement a été une horreur. Et le pire dans tout ça, c'est le père n'était même pas là. Non. Il était entrain de d'exercer en internat son métier de psychiatre. Son avenir professionnel était déjà plus important que la naissance de sa fille. C'est là que ça à commencer à mal aller entre nous.
Il n'était jamais présent. Quand le bébé venait de naître, quand Jana tombait malade... Il était toujours à travailler, rentrer tard. J'étais comme une femme seule avec son enfant. Je ne voyais jamais mon mari et il n'y avait aucun lien entre ma fille et lui.
Je vous assure que j'ai essayé de le confronter. Mais j'avais le droit à un mur. Il m'aimait, il me le répétait. Tenait à nous. Mais pas d'acte dans ce sens, rien pour le prouver. C'était toujours des mots. J'ai perdu peu à peu mes sentiments... et j'ai demandé le divorce. Ca a été facile. J'ai eu la garde de Jana et j'ai demandé à ce que le père n'ait pas le droit de la voir. Vous savez quoi ? Il ne s'est même pas battu. Il a accepté, et verse maintenant sa pension pour Jana.
J'ai vraiment du mal à saisir cette partie de lui. Il assurait qu'il y avait de l'amour et qu'il y en aurait toujours, mais derrière, il ne s'est pas battu pour sa fille ? Peut-être qu'il se disait qu'il était en tord et donc à baisser les bras ? C'est pas un battant. Pas pour sa propre vie en tout cas. Donne-t-il trop aux autres au point de s'oublier ? Je me le demande...

Je ne regrette pas d'avoir divorcé. Ce que je regrette c'est d'être tombée amoureuse d'un sale type comme lui, sans sentiment. Il dit qu'il aime sa fille et qu'il ferait tout pour elle. Alors pourquoi il a décidé de muter depuis un an dans le trou du cul de l'espace ? Il crée lui-même un faussé entre Jana et lui.
Il est parti dans une prison fédéral... Rikers Space Jail Processing. C'est loin. Trés loin pour un homme qui dit aimer sa fille et vouloir subvenir à ses besoins. Je sais pas si c'est le fait que j'ai retrouvé quelqu'un qui l'a poussé à s'éloigner. Enfin qu'importe. Je vais me remarier. Jana aura un bon père. Et l'autre, Ana... qu'il continue à versé sa pension. C'est le moins qu'il puisse faire pour sa fille.

Pour résumé :
2550 : Naissance de Anastazy à la Colonie de l'Espoir
2568 : Rencontre avec Valentina
2571 : Mariage et naissance de Jana
2575 : Divorce de Valentina et Anastazy. Ce dernier perd la garde de l'enfant.
2578 : Étude terminée : Anastazy est psychiatre
2587 : Début de contrat de Anastazy à la prison Rikers
2588 : Année actuelle, Anastazy travaille à la prison Rikers