Votre adorable petite ordure - Aleksender Idraïl [violent]

Prénom & Nom: Aleksender Idraïl

Âge: 25 ans

Taille: 1m78

Poids: 60 kg

Couleur des yeux: vert émeraude

Lieu de naissance: Terrienne

Origines: Americano-autrichienne

Situation familiale: Fils unique

Métier: technicien de service des communications extérieurs
Années de contrat: CDI (attend qu'on lui indique de rentrer)

Années effectuées: 1 mois

Visage: Des traits fins et deux lèvres rosées pour mettre en valeur deux orbes émeraude sous quelques mèches brunes

Cheveux: Bruns et oscillant entre courts et mis long en fonction des moments, souvent un peu en bataille

Musculature: Tant que vous ne voyez pas sa peau, il vous sera difficile de percevoir la machinerie qui œuvre en souplesse sous celle-ci, néanmoins le jeune homme est d'une remarquable endurance entretenue régulièrement.

Allure générale: Le port très droit et fier, presque un peu rigide, Alek est d'une stature moyenne, n'attirant pas particulièrement l'attention. Son air souvent un peu hautain, s'intègre à merveille au reste de son attitude.

Détails sur la tenue: Sa tenue de service est toujours impeccable, pour le reste il port de simple chemise de bonne facture surmontée d'une veste.

Signes distinctifs: Si ce qui est le plus marquant chez lui est son regard, il ne porte pas de marque particulière.

Autres: Ne se déplace jamais sans son carnet dans lequel il griffonne des pattes de mouche illisible pour la grande majorité des gens.

Qualités: Réfléchit, soigneux, calme

Défauts: Arrogant, peu empathique, orgueilleux, avide

Orientation sexuelle: Bisexuel ambivalent

Comment gère-t-il l’hostilité ? Celle ci ne le dérange pas outre mesure, tout dépend du rapport de force

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Quoi de plus normal ? "Les pauvres c'est fait pour être très pauvres et les riches très riches" comme disait un grand homme

Quel est son plus grand rêve? Porter son armée privée au niveau de celle d'un état.

Quel est son pire cauchemar? Perdre le contrôle de lui-même.

Pourquoi travailler à Rikers? pour se cacher

Description générale: « Ceux qui m’apprécient ne me connaissent pas vraiment », c’est ainsi que se décrit le jeune homme, un sourire amusé aux lèvres. Ce n’est pas que lui-même ne s’estime pas, simplement, il chérit l’image du petit démon que certains se font de lui. En effet, une première chose que l’on pourrait noter chez lui est son manque d’empathie, plus précisément si vous n’êtes pas un de ses proches, votre douleur, physique ou mentale ne l’intéressera pas. Paradoxalement, si vous faites partie des rares personnes qui comptent à ses yeux, il se montrera généralement protecteur envers vous.

La première chose qui entre en compte chez lui est son intérêt et celui de sa famille. D’un naturel assez froid, le jeune homme est calculateur jusqu’au bout des ongles, pour lui la raison doit toujours l’emporter et les émotions sont un danger vu qu’elles poussent à prendre des décisions sous optimal. De même la morale est un carcan étroit qui ne sert que ceux qui en sont le plus dépourvu. Il éprouve un certain respect pour ceux qui défendent des idéaux, mais aucune sympathie pour ceux incapable de se salir les mains pour les défendre. Sacrifier son âme fait partit des pertes acceptables pour obtenir quelque chose qui nous tient vraiment à cœur selon lui.

Il faut aussi dire de lui qu’il est quelqu’un de joueur, il aime les défis, et surtout, trouver les solutions permettant de les surpasser. L’esprit est ce qui importe le plus chez une personne pour lui, même si les gros bras peuvent toujours être rentabilisés d’une manière ou d’une autre.

Pour finir, il est à noter que le plus important pour Alek est le contrôle. Plus il maîtrisera la situation et plus il sera à son aise, à contrario, s’il voit ses possibilités se limiter ou s’il manque d’information pour pouvoir réagir cela provoquera chez lui une détresse en relation avec ce manque d’option réfléchie. Sa plus grande crainte est de perdre le contrôle de ses actes, sans doute une des raisons pour lesquels il ne touche pas à une goutte d’alcool, l’idée même que cela puisse affecter son esprit tenant presque de la phobie.

On dit de certains qu’ils sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, pour le cas d’Alek, on pourrait dire qu’il s’agissait de tout le service, mais cela ferai une bien grande bouche. Toujours est-il que le jeune homme rejoint une famille formée de ses deux parents, sa mère, dirigeant une compagnie d’électronique, spécialisée dans le domaine spatial et militaire, fournissant notamment des satellites de communication, et son père la secondant dans cette tâche. La mauvaise langue avait par ailleurs qualifié leur mariage de « fusion-acquisition la plus romantique qu’ils aient pu voir » ce qui par ailleurs n’était pas forcément totalement faux. Pourtant, le jeune garçon ne manqua pas d’être entouré de l’amour de ses parents mêmes s’ils étaient souvent absents. Il fut en bonne partie élevé par des domestiques et n’eut jamais à se plaindre de l’attention qu’on lui portait.

Malgré tout, sa place de fils unique était un peu ambiguë, il n’était en effet pas simplement l’enfant de ses parents, mais aussi leur plus gros investissement, condamner à réussir pour porter l’honneur de son nom. C’était un poids qui pesait sur ses épaules depuis tout petit et qu’il intégra très tôt. Il pouvait certes avoir tout ce qu’il voulait sur le plan matériel, mais il n’avait pas le droit à l’erreur. Ce n’était pas comme s’il allait être battu ou autre, on ne lui criait même presque jamais dessus. Non, son châtiment consistait plutôt à voir la déception se peindre sur les visages de ses parents, ressentir l’échec qu’il pouvait être à cet instant pour eux. Il ne profitait pas si souvent de moments avec eux et voir l’un d’eux remplacer par cette réprimande sans mot, ce jugement aux allures si définitives sur l’instant le faisait mettre sur lui-même une grande pression. Il était encore enfant et ses parents étaient tout son monde. En effet il ne fréquenta longtemps que des adultes, suivant les cours auprès de professeurs particulier.

Il fut rapidement un élève brillant, sa curiosité naturelle aidant. Et il apprit ce qu’il devait savoir se confrontant aux autres un peu plus tard. C’est à l’adolescence qu’il pût sortir de son cocon surprotéger et c’est là qu’il fit l’expérience de l’erreur que pouvait être d’accorder sa confiance à n’importe qui. La seule chose dont il se souvient encore aujourd’hui était une sortie discrète pour se rendre chez un autre jeune homme, son premier amour.


Alek tenta de bouger un peu, il sentait sa tête lourde et des étoiles dansaient encore devant ses yeux. Il ne parvenait pas à se souvenir de ce qui s’était passer. Il se souvenait vaguement de s’être blotti dans la chaleur protectrice des bras de Sven, son aimé, mais la sensation actuelle n’avait rien à voir. Il se sentait certes enserrer, mais cela n’avait rien de la douce chaleur d’un corps enlaçant le sien. Ce contact était beaucoup plus raide et il était difficile d’y percevoir la moindre bienveillance. Il mit quelque temps à émerger vraiment et se mis d’un coup à gigoter bien plus violemment sentant les liens qui le retenaient attaché à une chaise. Il n’était plus dans le petit salon où il se souvenait être entré, mais dans un bâtiment plus vaste, plus vieux et un peu humide aux murs de béton nus. Il ne savait pas où il était, tout ce qu’il savait à cet instant, c’est qu’il avait peur.

Le temps passa des années pour le jeune homme, mais il ne devait en réalité s’agir que d’une poignée de minutes avant qu’un inconnu ne débarque, la mine patibulaire et une carrure bien au-dessus de celle qu’il n’aurait jamais pour lui dire de se taire et de ne pas bouger s’il voulait garder sa langue. Le corps du brun tremblait plus qu’il ne l’ai cru possible et il obtempéra, autant que sa voix mourut d’elle-même dans sa gorge du fait de la frayeur qu’il ressentait. Ses lèvres s’agitèrent un instant sans qu’il ne soit capable d’émettre aucun son et il sentit simplement les entraves se resserrer encore un peu pour s’assurer qu’il ne pourrait pas partir. Il ne savait pas ce qu’il faisait ici, et pour être honnête, il n’était pas capable d’assimiler bien plus que les menaces qu’on lui avait faites.

Cela dura encore quelques heures, sans doute une dizaine avant qu’il ne reçoive la visite d’un visage familier. Il balbutia quelques mots pour comprendre ce qui ne pouvait être qu’une plaisanterie, pour qu’il le libère, mais un doigt vint se poser doucement sur ses lèvres.

Sssssht ne va pas gaspiller ta précieuse salive mon mignon, personne ici n’a envie de t’entendre, reste sage, fait bien ce qu’on te dit et je ne serai pas obligé de t’abîmer.

L’incompréhension grandit encore dans les yeux humides d’Alek en regardant celui avec qui il s’imaginait ces derniers jours, un peu hâtivement certes, passer sa vie.


Oh pitié, ne fait pas cette tête de chien battu, tu devais bien te douter qu’il y avait quelque chose, tu ne pensais quand même pas que j’étais tombé sous le charme de ta vie de petit garçon parfait ? Tu ferais mourir une bonne sœur d’ennuis…

Il éclata de rire en voyant le visage d’Alek se décomposer un peu plus encore. Comment pouvait-il lui dire des choses pareilles ?


Sven, s’écarta un peu avant de reprendre.

Tu vas attendre gentiment ici et quand tes parents auront payer tu pourra rentrer chez toi et chacun sera content de son côté, évite juste de nous faire chier si tu ne veux pas finir abimer.

Ce fût les dernières paroles qu’ils échangèrent, le brun ne trouvant pas la force de répondre, pleurnichant un peu jusqu’à finir pas sombrer.

Il fut réveillé, plus tard par des bruits incompréhensibles, des détonations dont il ne comprenait pas l’origine. La porte de la pièce où il se trouvait s’ouvrit à la volée, révélant un autre homme, encore un inconnu à la mine patibulaire, une arme à la main, qui se rua sur lui. Il sentit le métal sur sa tempe, se laissant prendre en otage sans comprendre ce qui se passait.

Ce fut la dernière initiative malheureuse de ceux qui l’avait enlevé, ou, peut-être de leurs exécutants. En effet, quelques instants plus tard, le monde devint entièrement blanc et flou et il se sentit défaillir alors que ses oreilles semblaient avoir fondu en un instant. Quand il reprit conscience de la situation, ses oreilles sifflaient et il entendait des bruits étouffés alors que des flashes illuminaient la pièce en tous sens. Il sentit un liquide chaud et poisseux couler sur lui alors qu’un poids s’abattait sur lui dans un bruit humide.

Il resta figer, incapable de comprendre ce qui pouvait bien se passer alors que des formes noires entraient dans les lieux telle une marée vivante. Le goût métallique dans sa bouche, le rappela lentement à la raison alors que la masse humide était repoussée de lui. C’est alors qu’il se rendit compte que cela avait été un humain, avant d’être déchiré par les impacts de balles.

Peu à peu, la situation se posait devant lui alors qu’un homme dont il ne pouvait voir le visage semblait lui parler sans émettre le moindre son. Il était couvert de sang, il ne savait pas s’il s’agissait du sien ou non. Incapable de marcher, pas tant physiquement que par difficulté de simplement formuler une pensée aussi complexe, il se sentit porter jusqu’à la lumière crue du dehors, découvrant d’autres cadavres dans un état guère plus enviables que celui qui s’était effondrer sur lui.


Après cet événement Alek passa un moment mutique, incapable de parler et le regard absent. Il fut rapidement pris en charge et put être traité pour recouvrer l’ouïe, le sifflement qui ne le quittait plus s’estompant finalement alors que les mots revenaient sur les lèvres mouvantes de ceux qui l’entouraient.


Ce fût sûrement dans la période qui suivit qu’il passa le plus de temps auprès de ceux qui lui avaient donner la vie. Il se replongea rapidement dans ses études, profitant d’un suivi pour se remettre un peu de ce qu’il avait vécu. Ses dispositions naturelles, grandement favoriser par le travail de ses précepteurs, lui permirent de rejoindre une école prestigieuse à ses 17 ans et de pouvoir intégrer une fois majeur des études supérieures très côtés.

Contrairement à ce qui avait été craint, il ne resta pas vraiment isoler, et le traumatisme qu’il avait vécu ne le rendit pas totalement asocial. Il se fit quelques amis, mais il serai illusoire de dire que cela n’avait pas eu d’impact, c’était simplement plus subtil.


S’il n’avait pas radicalement changé cela exacerba sans doute ses traits, que ce soient ses instincts protecteurs ou sa recherche d’emprise. En tout cas, c’est ainsi qu’il se les justifia à lui-même.
Lorsque son cursus fut fini, on lui confia les rênes de la société de sécurité qui gérai la sécurité de l’entreprise familiale, en prenant tout de même bien soin de lui adjoindre un homme de confiance. Après quelques investissements de rigueur, la filiale gagna peu à peu en indépendance pour devenir une SMP renommée pour l’occasion Cerbère. Appliquant le vieux dicton familial « pour la guerre, il y a toujours de l’argent. »

De la protection de site sensible ou de personnalités aux actions en zone grise, les clients ne manquaient pas par ces temps troublés et l’affaire s’avéra plutôt fructueuse bien qu’absorbant une bonne partie de ses bénéfices dans sa propre croissance. À ceux qui le connaissaient bien, Alek n’en faisait pas mystère, si les diverses SMP avaient déjà pris une place considérable dans les attributions des armées, son but était de les remplacer purement et simplement.

Peut-être néanmoins, dans sa folie des grandeurs, avait-il sous-estimé les ennuis que pouvaient lui causer les « services » qu’il rendait aussi bien aux états qu’a de riche compagnie.

C’était un soir de l’anniversaire de son père et Alek s’apprêtait à rejoindre ses parents. Il avait admiré la vue depuis le toit un instant, flanqué de son garde du corps avant de rejoindre son aéronef. La soirée était claire, le jeune homme soupira d’aise alors qu’il s’installait, mais quelques instants après avoir décollé, il se rendit compte qu’il avait oublié un des cadeaux qu’il avait préparés. Il fit donc faire demi-tour au pilote pour reprendre son bien.

En passant la porte pour entrer à nouveau dans le bâtiment, il put se rendre compte que les réflexes de l’ancien militaire qu’il avait embauché pour sa protection ne l’avais pas quitté alors qu’il s’affalait brutalement sur le sol froid et lisse, projeter par celui-ci. Son regard incrédule passa rapidement du garde du corps à la déferlante de flamme qu’était devenu le véhicule dans lequel il aurait dû se trouver. Si le carburant avait finalement pris feu, il n’y avait que peu de doute sur le fait que ce qui venait de se passer n’avait rien d’un accident.

Bien sûr au-delà du problème très concret qui se posait devant lui avec le fait qu’on ai tenté et qu’on aurai dût réussir à le tuer se posa un autre. Personne ne parvint à déceler d’où provenait l’attaque. Ce n’était un mystère pour personne que son œuvre lui valait quelques fortes inimitiés de personnes ayant possiblement ce moyen d’action, mais personne ne semblait vouloir devenir un suspect plus précis que de vagues suppositions.
Et c’était bien pire ainsi, il fallait attendre le coup sans savoir d’où il allai venir, mais en sachant que l’ennemi qui le porterait disposerait d’une forte puissance de frappe.

La première solution, mais qui ne pouvait être que temporaire fut pour lui de se réfugier dans une de ses casernes, mais cela ne réglerai pas le problème. Il avait besoin de disparaître un peu, le temps qu’une enquête se fasse en coulisse pour que le problème puisse être réglé.

C’est ainsi que le jeune homme pris le parti de partir dans le coin le plus isolé de l’univers colonisé, là où personne ne l’attendra, en attendant le message qui lui dirait qu’il pouvait retourner sur la planète.
En attendant, il serait à Rikers.

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