(there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN L2vo
An 2588. Nous sommes à Rikers Space Jail Processing, un centre d'incarcération spatial. Détenus, surveillants, médecins, employés ou même pilotes chargés des vaisseaux de sauvetage, vous séjournez dans la station la plus éloignée du monde terrestre et des colonies qui gravitent autour de la Terre. Mais sauriez-vous percer le secret qui plane sur la Sedna Corporation, l'entreprise à l'origine de Rikers ?
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(there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN

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Mer 24 Fév - 19:27
Invité
Solenn Wieth
« suis-je trompé, la charité serait-elle sœur de la mort, pour moi ? enfin, je demanderai pardon pour m'être nourri de mensonge. »
Carte d'identité
Prénom & Nom: Solenn en douceur sur les lèvres, Wieth en violence contre la peau.

Matricule: W4 - 1625

Âge: sur le visage, doucement, le temps qui passe, vingt-cinq ans, le glas dans l'estomac.

Taille: avec peine, sur la pointe des pieds peut-être, en trichant, comme toujours, un mètre soixante-cinq.

Poids: l’agréable sensation des os qui ça ressent ta peau, quarante-huit kilos.

Couleur des yeux: aux orbes fragiles, noisette, c'est midas qui a touché tes pupilles.

Lieu de naissance: ton regard dans les étoiles, imagination vagabonde, terre mère.

Origines: les nuages gris au-dessus de ta tête, l'accent marqué de tes ancêtres, anglaises.

Situation familiale: père disparu, l’abandonne une vie, et maman qui t’a oublié, ce n’est pas de sa faute qu’ils disent, c’est la maladie.

Motif(s) d'incarcération: le plaisir des paradis artificiels et de l’argent facile, les bagarres qui n’en finissent plus, et ta mère contre tes poings encore et encore, sans cesse, ton souvenir incrusté dans son regard perdu, effleurer la mort pour se sentir vivant.

Années de détention: les jours passant, les jours qui se ressemblent, seize années sans fin.

Années effectuées: ce n’est que le début, tu crois, quelques mois seulement.

Groupe: les ennuis qui te courent après, neutre.

Fonction/métier: travail dans l’élevage.


et partout dans la rue, je veux qu'on parle de moi.

feat. Natsume Takashi de Natsume Yuujinchou

Visage: c’est l’innocence qui flirte avec l’indécence de tes traits ; c’est le regard rieur et les lèvres fermées qui donnent envie de te frapper ; c’est l’air satisfait et condescendant qui te rendent insupportable. Des cernes sous ton regard doré, la pâleur exquise d’un cadavre sur tes joues parfois rosées par la colère.

Cheveux: sale, souvent emmêlés aussi, parfois. Enfant dont on ne s’occupe pas, laissé aller flagrant.

Musculature: l’air d’un charognard affamé, les os saillant ta peau, prêts à sortir, squelette sur pieds.

Allure générale: discret, probablement, sur la pointe des pieds souvent. Nonchalant,  jamais vraiment présent, l’esprit qui s’en va,  les pensées embrouillées.

Détails sur la tenue: souvent salie par sa maladresse, les jambes retroussées jusqu’aux dessous des genoux, les bras aussi, c’est plus facile pour travailler probablement, plus à l’aise aussi, tu crois, ou peut-être que c’est un style comme ça. et si la flemme le prend alors les manches baillent et les jambes traînent.

Signes distinctifs: les cicatrices des frasques enfantines, ici et là, sur les bras, les jambes, parfois le visage.

Autres:

tu as l’air délavé, épuisé. Tu es marqué par le temps, celui que tu as passé dans les paradis artificiels à te perdre toi-même. Les bleus noirs ou violets, parfois encore frais, des garrots autour de ton biceps trop maigres. L’air ailleurs sûrement, l’air rêveur probablement. C’est tout ce que tu sais faire, rêver. L’air sale, oh oui, que l’on ne peut pas approcher, l’oubli de prendre soin de soi ; l’air d’un fantôme, comme ça, au fond du couloir.


j'veux mourir malheureux pour ne rien regretter.
Qualités: Franc - Minutieux - Indépendant - Discret - Perspicace
Défauts: Désintéressé - Volage - Bordélique - Arrogant - Flemmard - Susceptible

Orientation sexuelle: à corps perdu, aux âmes égales.

Comment gère-t-il l’hostilité ? en se laissant faire, puching ball s’il le faut, ses points fermés pour ne jamais riposter mais la langue trop bien pendue parfois, sa perte entre les lèvres.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? et si la vie n’était pas faite d’inégalité alors que ferait-on ? qui se battrait ? les histoires de riche sont sans grand intérêt, la terre elle-même était un terrain prouvant son infériorité. Echelle trop grande pour être intéressante.

Quel est son plus grand rêve? esprit brisé sans avenir, sortir ?  sans grande conviction, les rêves se sont arrêtés.

Quel est son pire cauchemar? la faiblesse de la vie, mourir, qui sait, l’égoïsme certain de ses envies.

Quel est son but en prison? autant que ses rêves, les buts se font vagues, peut-être rire, peut-être sortir, probablement appeler ce nouvel endroit maison, sans attache, tout ferait l’affaire.

Description générale:


T'es pas violent, c'est pas comme ça qu'ils disent. Tu ne te sers pas beaucoup de tes poings, tu n'as que tes yeux en revolver pour assassiner celui qui te regarde de travers. Tu t'es promis de faire plus attention, la prochaine fois, d'éviter la bagarre. T'aimes pas les bleus, t'aimes pas avoir le visage abîmé pourtant ça t'arrive souvent, encore maintenant. Tu te laisses faire, on t'a appris que l'ignorance était la meilleure de toutes les méprises et qu'il fallait souffrir pour être beau. T'es pas certain que ça marche dans ce cas-là mais pourquoi pas, t'as toujours appliqué ce que maman te disait.
T'as toujours été partisan du moindre effort, un peu flemmard sur les bords, tu ne sais pas, c'est comme ça qu'on t'a élevé. Depuis tout petit on te dit de te sortir les doigts du cul, qu'il va falloir se débrouiller tout seul parce qu'ils ne seront pas toujours là alors on t'a balancé dans la vie trop vite, trop fort, tu t'es heurté contre un mur trop grand et tu cherches encore à l'escalader. T'es un de ces gosses perdus dans la rue qui regarde à droite et à gauche avant de traverser mais qui fait semblant d'être un caïd. T'as la démarche calculée, l'air refait. Tu bombes le torse parce qu'on t'a toujours dit qu'il fallait être supérieur aux autres, parce qu'on t'a toujours dit qu'il fallait se montrer fort sinon on te donne des coups de genoux, c'est à toi de faire plier les autres, amis, familles, étrangers, pas de sentiments, pas de différences. On te reproche des fois d'avoir un coeur de pierre mais on t'a appris à rester loin de l'être humain, de l'aimer mais pas trop, parce qu'on sait jamais.
Bête imprévisible, on ne sait pas vraiment ce à quoi tu penses, lunatique qu'ils disent, tu changes du tout au tout, tantôt agréable, tantôt misérable, on ne sait pas trop. T'as jamais les idées fixes, t'es volage, t'es libre et c'est ce que tu te plais à clamer là, dans ton quartier. Le menton levé, tu dis que t'as pas de chaînes, personne pour te garder, personne pour te faire prisonnier mais peut-être qu'il est là ton problème au fond. T'as pas de limites, tu ne sais pas t'en mettre. Prêt à sauter du toit pour montrer ta supériorité, ils parlent de complexe mais t'es pas certain de comprendre. T'es pas idiot pourtant, tu fais comme si. Ca marche bien de ne pas passer pour l'intello, de se mettre à niveau, c'est comme ça qu'on réussit, ils te l'ont dit, eux.
Les Hommes ont toujours peur de ce qui leur est au-dessus, les différents, les bizarres. Ca se fait rejeter, ça se fait cracher dessus dans les cours des écoles et t'as toujours voulu éviter ce genre de choses. Besoin d'intégration, besoin de reconnaissance. T'es pas méchant comme gars, au fond. T'as juste besoin qu'on te remarque, t'as juste besoin d'exister. Tu ne vaux pas mieux que tout le monde, tu ne vaux pas mieux que tout ceux qui tortillent du cul mais tu ne veux pas être comme ça. Tu te dis que t'es jeune, que tu peux encore changer, tu te dis que putain, t'as tout ton temps pour être quelqu'un, pour que l'histoire ne t'oublie pas, pour être gravé dans une mémoire. Le début d'une vie, le début d'une jeunesse, quelque chose comme ça.
Avant, on te protégeait, on te gardait sous une cloche. Tout beau, tout neuf, simplement amoché par la vie plus que par les poings, t'as les pieds sur le bitume et t'es planté là, comme un con, comme un Homme. On ne se voit jamais les qualités, seulement les défauts. On aime pas vraiment se chercher des points forts parce que l'on a peur d'être narcissique, de paraître imbu de sa personne, hautain, alors souvent on se dénigre, on ne voit plus que le mal quitte à oublier le bon. C'est un peu ton cas, c'est un peu toi, ça. T'es comme tous les êtres humains, ou comme la plupart. Tu n'as rien de plus, rien de moins. Tu n'es pas fou, tu n'es pas artiste, tu n'es pas torturé. Tu as ton orgueil, ta fierté, ton plaisir. Tu n'es pas l'incarnation d'un des sept pêchés capitaux, tu n'es pas plein de connaissance. T'es pas avare, t'es pas radin non plus t'aimes bien en avoir plein les poches; un minimum pour payer un café, pour sortir, pour boire un verre et pas te retrouver comme un abruti à dire mince, j'ai rien, désolé, tu me payes un truc ? Ca, tu l'as fait plus tard, quand t'as voulu chopper du cul.
Ta mère a jamais trop aimé ce côté frivole, trop attaché au corps, femme, homme, qu'est-ce que tu en avais à faire. Elle t'a toujours dit que le plaisir de la chair est ce qui menait à la déchéance mais tu n'as jamais connu d'extase pareille et on devient vite accroc, à ce genre de conneries. Tu es lambda, comme tout le monde. C'est peut-être ce que tu te reproches, au fond. D'être comme tout le monde. Petit, tu as toujours rêvé d'héroïsme, tu as toujours rêvé de gloire, de succès. Tu voulais être auteur, pompier, astronaute, vétérinaire, tu voulais aider les gens, les soigner, leur apprendre des choses, tu voulais être Sherlock Holmes et Superman, tout ça en même temps. Mais tu t'es vite rendu compte que ce n'était que des rêves, personne n'est vraiment comme ça, personne ne peut être aussi bien, aussi parfait, aussi aimé.
Tu n'as jamais vraiment eu le sens de la famille non plus, solitaire, depuis tout petit tu aimais pouvoir porter ton sac sur ton dos et partir vers l'inconnu. Combien de fois es-tu parti dans les campagnes sans donner de nouvelles à ta génitrice, avant de revenir comme si de rien était, comme si tout était normal. T'es comme ça, un peu solitaire, un peu casse-cou. C'est l'enfant qui n'a jamais su te quitter, cette partie de toi qui restera là pour toujours. Celle qui te donne envie de faire des bêtises, celle qui te fait agir comme si tu avais dix, vingt ans de moins. Tout dépend. Tu ne supportes pas l'activité, les gens qui se poussent, qui ne se connaissent pas, ceux qui s'insultent sans même savoir, ceux qui se tapent dessus, ceux qui s'ignorent.
C'est bien pour ça que tu n'as jamais supporté les grandes villes. Pourtant, tu es un oiseau de nuit. Tu aimes faire la fête, tu aimes boire, fumer, tu aimes te déchirer, te retrouver mort, toucher le paradis du bout des doigts, tu aimes essayer d'atteindre l'inaccessible, tu aimes essayer de voler plus que tu ne le devrais. L'atterrissage en n'est plus que douloureux encore. Mais il t’est impossible de chasser tes démons, impossible de te battre contre tes envies. Tu sais que tu devrais arrêter, que tu ne devrais pas prendre ces merdes. Mais qui sait résister à l'appel de la drogue, qui sait résister au bien être qu'elle procure ? Pas toi. Tu es bien trop faible face aux illusions, face au bonheur factice d'un rail de poudre.
Tu es bien trop faible, parce qu'ils sont là, dans ta tête, ils chantent les anges déchus, ils font résonner tes péchés, et tu te laisses aller, encore, tu te laisses avoir.


je recommencerai, je me prostituerai pour la postérité.


« Dis, tu voudrais faire quoi, toi, plus tard ? - M'casser de ce trou à rat. » Tu n'es qu'un adolescent, tu n'es qu'un enfant. Tu as des rêves plein la tête, tu as des rêves qui se dessinent dans les nuages. Tu vois les formes blanches se faire selon tes pensées. Personne ne voit les nuages de la même manière, parce que personne ne pense pareil et l'unicité, le fait d'exister, c'est ce qui te faisait rêver. Être quelqu'un, unique, le coeur qui bat, te voilà fasciné. C'est drôle, des fois tu vois des choses qui n'existent pas dans ces formes abstraites. Tu te plais à imaginer des scènes, tu te plais à te dire que le ciel bleu est comme une grande salle de théâtre, les nuages en sont les principaux personnages et toi tu es le metteur en scène, le directeur, le chef d'orchestre, au final tu n'as aucune idée de comment ça s'appelle, ces gars-là qui gagnent de l'argent sans rien vraiment faire, enfin tu crois, tu t'imagines simplement être celui qui a fait vivre ça.

Tu n'es qu'un enfant, tu te sens prisonnier, tu n'en as jamais assez.

Et dans tes bras, maman qui pleure,
sa mémoire qui flanche,
c'est la maladie qui doucement la mange.

Tu t'es perdu dans cette réalité, tu as voulu t'en échapper mais tu n'as jamais trouvé la sortie. Tu ne sais pas, tu es prisonnier, tu es perdu, tu es enchaîné à vivre avec sur les épaules le poids de la vie, atlas condamné. Mais tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas comment faire. Tu ne comprends pas, ça te dépasse. Tu ne rêves plus maintenant, c’est terminé. Tes nuits sont cauchemars, elles sont rivières rouges, rivières de sang. Ton sang. Tu cours, loin, pour échapper au monstre de la réalité mais ça te rattrape et tu en meurs, tu en meurs parce qu’elle t’égorge, parce qu’elle te coupe les jambes. Tu ne fuiras plus. Elle te coupe les bras. Tu n’en auras plus besoin. Elle t’emprisonne un peu plus et tu hurles. Tu hurles tellement fort que tu te réveilles. Transpirant, fatigué. Tu te réveilles en pensant que c’est vrai. Ton corps entier te tire, ton corps entier te fait souffrir, mais que peux-tu y faire ? Alors tu ne dors plus. Tu ne passes plus tes nuits dans ton lit, elles sont blanches, calmes, apaisantes. Elles sont promenades au clair de lune, elles sont balades entre des corps. Tu as trouvé le plaisir de la luxure dans ta démence, tu as trouvé l’extase de la chaire, le bonheur des frémissements. Vous étiez, pour une nuit, mains dans la main et vous vous accompagniez dans les limbes de l’enfer. C’est drôle de flirter avec le Diable, c’est marrant de saluer la Bête. Elle est comme un ami à présent, comme un ami à qui on sert la main. Tu respires un rail de cocaïne que tu avais disposé sur le torse de ton amant. C’est ça ta délivrance, on te l’a dit. « Tu veux oublier ? Essaye ça. » Tu as essayé. Tu as aimé. Tu as recommencé. Tu es tombé dedans. Tu ne sais pas t’en sortir. Tu n’as pas envie de t’en sortir. C’est ça, le tuc. C’est que tu ne veux pas t’en sortir, tu n’as pas envie. Tu es trop bien dans ton confort de camé. Ca aide, ça aide tellement. C’est tellement bon de sentir le sol se dérober sous toi quand tu injectes dans tes veines les premières gouttes du liquide meurtrier. Orgasme destructeur, ton corps convulsant sur le sol. Accroc à toutes ces merdes, accroc aux rêves qu’ils te donnent. Tu te contentes d’oublier. C’est une méthode comme une autre de s’échapper. Quand on oublie, on est libre. On libre, parce qu’on a plus toutes ces limites, parce qu’on a plus cette conscience qui sans cesse te rappelle ce qui est bien, ce qui est mal. Non, toi tu ne l’entends plus quand tu sombres dans tes folies douces, quand tu rêves. C’est la seule chose qui te permet de te maintenir la tête haute. Ca te coule, pourtant. Tu n’es plus rien, ou tu sembles ne plus rien être. C’est l’impression que tu donnes,  mais toi tu te sens bien. Tu te sens fier. Tu te sens comme avant, comme adolescent. C’est cette sensation là que tu as l’impression de retrouver. Tu te sens vivant. Dans ce qui te tue, tu trouves la vie parce que tu sens chacun de tes muscles, parce que tu sens chacune des parties de ton corps. Tu penses. Tu penses que tu peux être triste, que tu peux pleurer, et tu le fais. Tu n’as jamais pleuré avant, quand tu ne prenais rien. Parce que tu n’y arrivais pas, parce que tu n’as jamais réussi à pleurer. Tu ne voulais pas, tu étais bien trop fier de toi, bien trop fier de qui tu es. Mais maintenant tu peux. Et tu te sens vivant. Dans ce qui te détruit, tu te sens comme un immeuble encore droit.
Dans un palais démoli, tu serais comme la dernière colonne. C’est ça le problème, c’est que tu ne veux pas abandonner, tu ne veux pas céder. Tu n’es pas prêt à abandonner tes rêves, ton bien-être. Tu n’es pas prêt à laisser partir ton bout de paradis artificiel, tu as bien trop peur de te noyer dans la réalité.

Et tu t'es perdu dans l'absence de réalité,
essoufflé de courir après le vide
Et tu t'es perdu dans l'absence de sincérité,
tout le monde t'a abandonné.

les souvenirs se font la malle, ton esprit est vague, enfumé par la chaleur de tes veines. tu ne peux pas te justifier, tu ne peux pas dire non, tu ne peux refuser ce dont on t'accuse. tu tombes, pour les autres, pour ceux qui ont la langue déliée, pour cette famille que tu croyais avoir trouvé. couteau dans le dos, doucement, comme si tu ne le sentais pas. tout est de ta faute, solenn, tout.
coupable, c'est ce que tu es aux yeux de la loi, aux yeux du monde. coupable de vouloir t'échapper, de vouloir vivre une autre vie, de vouloir mourir. coupable de tes poings sur le visage de ta mère qui se demande encore qui tu es maintenant qu'elle t'a oublié, coupable de la poudre qui effleure ton nez, des cernes sous tes yeux, des seringues qui trainent, coupable de ce que l'on trouve dans les poches des autres, coupable des réserves dans le squat.
coupable de vivre solenn, voilà ce que tu es, coupable d'exister et peut-être aurais-tu dû t'en rendre compte bien avant. tu as accepté les choses, comme ça, dernier coup asséné à ta carcasse sans volonté. ici ou ailleurs, qui voudrait de toi ? ici ou ailleurs, quelle différence ? tu n'as rien ni personne pour te retenir -tu n'as même plus lui, lui. visage flou dans tes souvenirs, un simple rire, colère dans ton coeur béant.
ah, tu n'as plus rien, plus rien que les mots qui résonnent.
coupable.

Pseudo: UndressedHeart

Age: 23 ans

Comment avez-vous connu le forum? on m'a menacé pour venir...

Le mot de la fin?  

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Mer 24 Fév - 20:04
Invité
Bienvenue sur Rikers ! (on sait tout, pour les menaces, tout ça hehehehe) Ca sent bon la poésie et la rudesse d'une vie peu clémente par ici. Hâte de le découvrir davantage ce Solenn ! Bonne fin de rédaction :)

O. Aimé Nielsen
Messages : 38
Matricule : N7-1223
Métier/Activité : service de cuisine
Humeur : pls gi v e mem ore
Mer 24 Fév - 20:25
O. Aimé Nielsen
Neutre
*hurle* (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 4238521754

SOLENN BBY TE VOILA ICI HIIIIII

on va s'aimer et se détester muchachos comme toujours astre de mes nuits et étoiles dans mes veines (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 203127073

courage pour ta fiche amour (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 4224168824

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Mer 24 Fév - 20:45
Invité
Bienvenue petit poulet tragique (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 2308137161
Bonne écriture de fichette ♥

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Mer 24 Fév - 22:44
Invité
Mais wsh il est trop chou lui (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 2849309416 (ah oui, bienvenue aussi/VLAN/)

Eren Van Graff
Messages : 91
Matricule : V5 - 3827
Métier/Activité : entretien du jardin médical
Humeur : :)))
Jeu 25 Fév - 13:39
Eren Van Graff
Neutre
HIHIHUHIHU BAH DIDONC VOUS ICI
Bienvenue 😏

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Ven 26 Fév - 10:20
Invité
Bienvenue à toi ♥

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Dim 28 Fév - 11:52
Invité
hiiiii quel accueil,<33 merci (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 4224168824

Miguel Galvez
Messages : 263
Matricule : G8 - 2231
Métier/Activité : laverie / mécanique
Humeur : fulminante
Dim 28 Fév - 19:50
Miguel Galvez
Black Perros
Bienvenue ♥

Si tu as des questions, n'hésite pas je suis là :)

Miguel Galvez
Messages : 263
Matricule : G8 - 2231
Métier/Activité : laverie / mécanique
Humeur : fulminante
Mer 17 Mar - 9:16
Miguel Galvez
Black Perros
Hello ! Tu t'en sors ?

Je viens aux nouvelles :)

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Sam 17 Avr - 8:39
Invité
hello hihi désolée de la disparition soudaine o_o j'ai été attaquée.
je finis ça dans le week-end !!!

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Mar 20 Avr - 15:22
Invité
Tu es validé !


oooooooooohmaïgeud... me gusta 👌

J'voulais quote une phrase ou deux qui m'ont renversé MAIS À LA FIN J'AURAIS DU QUOTE GENRE TOUT ALORS je me suis calmos un petit peu.

Je peux déjà avouer sans honte que je vais stalker tes rps, c'est comme ça c'est la vie mon p'tit capucin  (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 1060890681

Ta cellule se trouve dans la zone #1 et ton camarade de cellule n'est autre que... NOBODY (fornow). Tu es dans la 02, enjoy, tu as de très bons voisins  (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 1209056631  (there was nothing but spite, fury and lies in the words that you weave) SOLENN 1592124033

Maintenant que tu es officiellement enfermé des nôtres, tu peux dés à présent réserver ton avatar. Tu seras, du reste, ajouté automatiquement à la liste des métiers. Une fois fait, tu peux faire une demande de lien ou une recherche rp afin de commencer l'aventure, et dans un même temps créer ton carnet de bord. Les intrigues sont à ta disposition si tu souhaites te pencher vers une quelconque enquête :)

Et enfin, petite étape obligatoire avant de commencer, n'oublie pas de filer faire ton résumé de personnage !

Amuse-toi bien !

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