Signes de reconnaissancefeat. Loki de Marvel
Visage: Assez anguleux au premier regard, ses traits sont marqués, sa mâchoire plutôt carrée n'est pas disgracieuse dans l'ensemble que forme son fasciés. Il a les lèvres fines, qui rougissent régulièrement sous le traitement de ses dents, tic vraisemblablement nerveux. Des sourcils discrets et des yeux un peu renfoncés. Son nez est banal, sans accrocs, ses oreilles un peu grandes à son goût mais pas disproportionnées pour autant.
Cheveux: Noir corbeau. Noir de jais. Légèrement longs qu'il attache quelques fois dans une courte queue de cheval ou un chignon un peu négligé. Il prend soin de ces derniers, mais pas de la coiffure. Elle n'est là que par obligation pour ne pas avoir les cheveux dans les yeux, alors, d'un crayon, d'un morceau de n'importe quoi, s'il est suffisamment long, d'un élastique, il peut se les attacher.
Musculature: Fine et élancée, quoi que tonique malgré tout. Il a le corps d'un danseur, plutôt classique, mais ce n'est pas exactement sa discipline. Son ossature est également plutôt fine, fragile s'il en croit les médecins, mais par chance, il ne s'est encore jamais rien cassé.
Allure générale: Fier. C'est ce qu'on pourrait penser de son allure. Sûr de lui. C'est encore une impression qu'il donne dans sa démarche, sa posture droite, posture de danseur qui lui donne l'air plus grand que ce qu'il est en réalité. Ses gestes sont plutôt délicats et légers quoi qu'il fasse, précis lorsqu'il use du peu de force brute dont il dispose. Non il n'est pas puissant, il est souple, endurant... et plutôt souriant. Ca oui, il paraît que c'est le même que celui de sa mère.
Détails sur la tenue: . Il aime être soigné, propre sur lui, distingué. Il faut qu'on sache qu'il n'est pas là pour plaisanter et que la rigueur est une chose essentielle chez lui. D'ordinaire en costume cintré, il arbore fièrement son uniforme de prisonnier parfaitement ajusté à sa taille fine. Ses chaussures sont toutes aussi soignées que le reste. Lorsqu'il fait un peu de sport, le haut est parfaitement plié non loin de lui alors qu'il arbore un t-shirt proche de son corps.
Signes distinctifs: Tatouage de serpent à la cheville gauche
Autres: Il n'est qu'amour. Sa famille est ce qu'il a de plus précieux au monde.
Qualités: Fidèle, secret, imaginatif, travailleur, attentionné.
Défauts: rancunier, curieux, bavard, ambitieux, égoïste, trop franc.
Orientation sexuelle: Il aime le beau, peu importe le genre.
Comment gère-t-il l’hostilité ? Quand ça touche à sa famille, il peut vite s'emporter. Quand ça le touche personnellement ou des personnes qu'il ne connaît que peu, il donne l'impression de vivre la scène sans y être. S'enfermer dans le mutisme et l'ignorance.
Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens? Il trouve ça fondamentalement injuste qu'il y ait tant d'écart entre les uns et les autres bien qu'il ait apprécié vivre dans l’opulence quand la chance lui a été donné de pouvoir le faire.
Quel est son plus grand rêve? Que ses petits frères ne manquent de rien et d'être la star numéro un en patinage artistique.
Quel est son pire cauchemar? Perdre ce qu'il reste de sa famille.
Quel est son but en prison? Survivre et tenter d'obtenir des remises de peines pour bonne conduite afin de retourner prendre soin de ses petits frères sur Terre.
Description générale: Dire qu'il est intègre n'est pas une erreur en soit. Dimitri aime la justice et ne fuira jamais devant quelque chose qu'il a fait, qu'il assume son acte ou non en son fort intérieur. Il dit ce qu'il pense, peu importe si ça plaît ou non. Pour autant, malgré sa tenue fière, ses pas souples et assurés, il n'aime pas qu'on le remarque. A se faire discret, oublier quand il le peut et n'est pas sous le feu des projecteurs à chercher à tout prix à gagner le concours.
Il a quelques tics, comme mordre sa lèvre du bas avec insistance lorsqu'il est nerveux, saisir l'un de ses coudes d'une main quand il n'est pas sûr de lui, détourner le regard lorsqu'il se sent un peu trop attirer par un autre. Il a la taille fine, le sait et en joue. Des hanches et des jambes qui pourraient faire rêver quelques femmes, bien qu'avec quelques angles masculin. Il s'est taillé un corps pour être aérien lors de ses sauts. Il n'est pas rare de le voir continuer de s'entretenir de ce côté là et peu importe où. Du moment qu'il peut avoir un appui pour un pied ou une jambe et s'étendre, du moment qu'il a de l'espace pour faire un saut, une pirouette ou étendre ses bras. Il danse sur le sol comme il danse sur la glace, peu importe les regards et les jugements.
Dimitri reste un rêveur, pas dans le sens où il n'écoute pas ce qu'on lui dit, non, plutôt dans sa manière d'imaginer. Il a toujours de nouvelles idées, soit pour sa danse, soit pour passer le temps. D'un autre côté, il parait tellement précieux qu'il semble faible, fragile, inoffensif même. Mais comme il l'a dit ce jour là : « Si c'était à refaire, je ne changerais rien. Ce type le méritait. ». Alors, méfiance.
Il a juste l'air gentil.
Historique « Avez-vous peur monsieur Douranitchev ? » Lorsque son avocat lui avait posé la question, le jeune patineur avait haussé les épaules avant de poser son regard sur les deux hommes de toute sa vie : ses petits frères. Son cadet, Sergueï, 25 ans, lui avait adressé un regard un peu trop embué de larmes alors que leur benjamin, Yourii, 15 ans, n'osait pas se détacher de Sergueï, serrant fort entre ses doigts encore jeunes le pull de ce dernier.
La Terre lui manquerait, Monsieur Voronine, son mécène, l'homme à qui il devait sa carrière, le bonheur d'une vie de luxe, le confort d'une vie sécurisé et stable pour ses petits frère, lui manquerait probablement lui aussi. Oh, ses douces caresses après son effort sur la glace ne seront pas une chose qu'il regrettera. Mais il n'oubliait pas combien il les avait aidé et ce depuis si longtemps, avant même que leurs parents ne meurent. C'est lui qui avait vue le talent de Dimitri, lui qui l'a fait monté sur des patins à glace, lui qui l'a surveillé et aimé à sa manière malgré sa femme et ses enfants.
Toutefois, Dimitri partait avec un doute en tête, quoi qu'il espérait lui suffire : que fera-t-il a ses petits frères ? Il avait promit de les garder avec lui, de continuer de les protéger comme s'ils étaient ses fils. Mais en échange de quoi ? L'homme ne faisait rien gratuitement et Dimitri en était conscient. Toutefois, c'était un regard reconnaissant qu'il lui avait envoyé.
Le brun observait la scène de ses yeux émeraudes.
Il savait qu'il allait prendre cher, il savait aussi qu'ils ne seraient pas tendre avec lui. Après tout, il n'était pas le fils de monsieur Voronine, ce dernier n'était qu'un bienfaiteur. Dimitri était un orphelin et la Terre ne lui devait rien. Il n'avait rien à faire ici alors il avait sa petite idée déjà d'où il finirait. Mais bon sang ! Sauver la vie de sa famille était-il vraiment criminel ? Certes l'homme... est mort mais tout de même !
Il se revoyait encore ce soir là alors qu'ils rentraient de l'une des compétitions de l'aîné. Ils étaient bras dessus bras dessous à rire et plaisanter malgré la seconde place de Dimitri. Il avait tout donné, il n'avait aucun regrets. Pourtant... cet homme est arrivé.
Un acte prémédité. Dimitri n'avait pas été à la hauteur, il n'avait finit que deuxième et si Monsieur Voronine avait payé si longtemps pour ses entraînements, pour son instruction, pour ses frères, c'était pour le voir avec la médaille d'or autour du cou et rien d'autre. L’excellence ou la fin de toute chose. C'était ainsi. Dimitri devait payer, il devait se faire prendre en pleine agression. Jamais l'homme n'aurait pensé qu'il irait aussi loin. C'était juste parfait. Maintenant, comme le soupçonnait le jeune russe, son cadet serait le « jouet » de Monsieur Voronine.
Alors qu'un autre homme intervenait pour séparer les deux frères, le cri et le refus de son cadet vrillèrent son esprit.
Il a vu rouge.
Le sang contre la joue de son cadet, le coup dans son abdomen l'ont fait oublier toute sa retenue naturelle, toute sa douceur. Il s'est libéré promptement des mains du second homme et tel un fauve a bondit sur celui qui était en train de malmener son petit frère. Le type avait un couteau... que Dimitri récupéra. Mais il n'entailla pas la joue, il n'envoya pas l'arme au loin ou ne lui fit pas peur. Non, il alla au bout de son geste, de ses gestes. Oui mais, au même moment un représentant des forces de l'ordre était là.
Mauvais karma.
Plan bien ficelé.
Au moment où la lame perce la chair et le cœur, où l'homme croise la peur dans le regard de sa victime, il reprend ses esprits. Il avait tué. Il avait du sang sur les mains. Mais son petit frère était en vie. L'autre type s'était lâchement enfuie, mais lui restait là, surplombant le corps de celui qui avait touché l'un des seuls êtres au monde pour qui le patineur donnerait sa vie.
Il n'entendait pas les cris horrifiés de Sergueï, il n'entendait pas les mots du policier. Tout était silencieux autour de lui et son regard semblait détaché, absent de la scène.
Il avait prit une vie.
Son esprit reprend contact avec le présent lorsqu'il franchit les portes de son nouveau chez lui : le centre d'incarcération spatial. Il avise le lieu. Déjà il se sentait à l'étroit, lui qui aime la liberté. Mais il ne dit rien. Sur ses mains chaque jour depuis ce moment il voit le sang de l'autre homme. Pourtant, pas une fois il n'éprouve le moindre regret.
« Il aurait tué mon frère si je n'avais pas agit ! » s'égosillait-il envers son avocat. « Ils auraient pu nous tuer ou pire, le violer, le torturer ou j'en sais rien. Ce type avait une arme, il l'a blessé ! Je ne pouvais pas rester sans rien faire. » mais de là à le tuer... pourquoi avait-il été si loin ? Il se le demandait encore lui-même.
Dimitri n'a pas le temps de tergiverser que déjà il veut apprendre les rouages de cette prison. Tout et vite. Qui contrôle, qui commande, qui détient ce qui l'intéresse pour rester au sommet et repartir d'ici au plus vite. Le premier mois est douloureux, pas pour l'absence de confort, non, pour n'avoir droit qu'une fois d'enregistrer un message pour ses proches, ses petits frères et son bienfaiteur. Il a trente ans à purger dans cette boîte de conserve dans l'espace.
Il ne pense pas à l'amour, il ne pense pas à son bonheur, pas encore. Il découvre encore et... quelque chose l'intéresse très rapidement. Cet homme... ce qu'il représente mais plus encore, les pouvoirs qu'il peut lui donner pour ne rien craindre. Seul ici, il se savait vulnérable, et quitte a avoir des ennemis, mieux valait les connaître ou savoir les reconnaître. Alors c'est naturellement qu'il a approché le clan, le seul groupe, le seul gang où il pouvait avoir sa place, lui, terrien Russe : Krovaskaïa.
Rapidement il s'est proposer à travailler dans un lieu qu'il apprécierait : les cuisines. Il aimait la nourriture, sans excès, mais il aimait manger et faire à manger. Il ne pouvait pas encore prétendre à pouvoir toucher aux aliments, à pouvoir même ne serait-ce que mettre les pieds dans la cuisine au moment de préparer le repas. Il était un bleu, quelqu'un dont on ne savait rien après tout. Alors il s'occupait de distribuer les plateaux. Rien de bien folichon et pourtant, il ne s'y sentait pas mal.
Quelques mois, ça ne faisait que quelques mois et pourtant il avait déjà l'impression d'avoir passé dix longues années ici. Les jours passent et se ressemblent... sauf lorsqu'il y a quelques règlements de comptes... et il devait avouer une chose : les criminels avaient quelque chose de particulièrement beau. Il arrivait à les trouver séduisant, à les imaginer autrement qu'en simple tueur ou délinquant... quoi qu'ils aient fait...
Lui dans tout ça, il n'avait pas la moindre réputation, il n'en voulait pas. Qu'on l'oublit, qu'on ne sache pas qu'il était là et qu'il avait pu entendre les mots que personne ne devait entendre. Invisible, transparent et pourtant bien présent.
Avant Dimitri brillait.
Maintenant il est devenu l'ombre.
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vivement qu'on ait pleins de liens :D
(jesaisc'estpaspareil)
