Entertain me. | Leony Fehrenbach [Terminé]

Prénom & Nom : Leony Fehrenbach

Âge : 28 ans

Taille : 1m63

Poids : 59kg

Couleur des yeux : Violets (lentilles intégrées, auto-humidifiantes)

Lieu de naissance : Terrienne

Origines : Allemandes

Situation familiale : Fils unique et à problèmes

Métier : Surveillant des secteurs 1 à 3 (roulement heddomadaire)

Années de contrat : Indéterminées

Années effectuées : 3

Visage: Son visage est de forme légèrement ovale à destination du menton, jugé anguleux par l'intéressé et comporte des pommettes bien rebondies, ce qui lui donne un air quelque peu enfantin.

Cheveux: Blonds à l'origine, il a opté très tôt pour une coloration verte permanente, qui se renouvelle automatiquement à mesure que les cheveux poussent grâce à de micro organismes imprégnant le cuir chevelu depuis ladite coloration.

Musculature : Les années passées à l'armée lui ont permis de prendre du muscle mais dans son ensemble, cela reste discret pour ne pas contraster avec sa morphologie d'origine. La force physique de son bras droit est supérieure à la normal grâce aux modifications technologiques qu'il y a fait apporter par le passé.

Allure générale : Qu'on se le dise, Leony est loin d'être intimidant du fait de sa petite taille. Il ne s'agit pas de l'archétype de la grosse paire de c- muscles qui vous broie un cou à mains nues. Habitué aux confrontations physiques de part son expérience dans l'armée, il est en mesure d'afficher une attitude plutôt détendue bien que prudente, en présence des prisonniers, laquelle tranche nettement avec le mordant de ses mots. On remarque aisément qu'il a le pas rapide, résultant de ce besoin permanent d'être en activité.

Détails sur la tenue : Le jeune homme met un point d'honneur à ce que sa présentation soit toujours impeccable. Il ne sera pas du genre à se montrer coquet pour autant, simplement que son uniforme n'affiche pas de pli malencontreux après son repassage par exemple...

Signes distinctifs : Ses cheveux verts et ses yeux violets.

Autres : Si son bras droit lui offre un avantage certain sur ses adversaires quand il s'agit de neutraliser un détenu un peu trop vindicatif, l'électricité le rend complètement inopérant pendant plusieurs minutes. Contrecoup technologique dira-t-on !

Qualités : Méticuleux – Intelligent – Persévérant

Défauts : Hautain – Colérique – Rancunier

Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Comment gère-t-il l’hostilité ? Ayant acquis une solide confiance en lui-même, de part son statut vis-à-vis des détenus et sa capacité à maîtriser un interlocuteur agressif, Leony jouera sur la provocation dans un premier temps. Pour déstabiliser mais également pour pousser l'autre à la faute et ainsi pouvoir user de la force en retour. Si son interlocuteur se montre trop direct ou tactile et ce, dès le début de l'échange, il passera cette première étage pour en venir aux mains directement.

Que pense-t-il de l'écart de privilèges entre les colonies et les Terriens ? Que les riches sont faits pour être très riches et les pauvres très pauvres ? Non sérieusement, il est né avec une cuillière en argent dans la bouche et se fiche pas mal des conditions de vie des individus plus modestes.

Quel est son plus grand rêve ? Devenir directeur de son propre centre de détention et y voir les droits humains bafoués au possible.

Quel est son pire cauchemar ? Etre redevable envers un détenu. Ou toute personne qu'il juge inférieure.

Pourquoi travailler à Rikers ? Pour mettre le plus de distance possible entre la Terre et lui. Et parce qu'on est moins regardant concernant les traitements infligés aux prisonniers.

Description générale:

Le vice, il l'a dans la peau. Impossible d'en douter malgré le port de l'uniforme. La loi est de son côté, Leony le sait et il en jouera autant que possible se peut. Après l'incident qui lui a presque coûté sa carrière, le jeune homme veille à méticuleusement dissimuler les preuves de ses abus commis envers les prisonniers. Là-dessus, on peut affirmer qu'il a appris de ses erreurs ou du moins suffisamment pour ne plus se faire attraper. Trafiquer un rapport n'aura jamais été aussi simple. En dépit de sa petite taille, il dégage une assurance certaine. Le passé plus ou moins sordide des détenus ne l'effraie pas. Des individus prêts à tout, il en a connu et il a trouvé jouissif de leur arracher jusqu'à la dernière lueur d'espoir dans les yeux. Alors s'il peut faire enrager ses nouveaux jouets en leur promettant de rallonger leurs peines au moindre écart, le jeune homme se fera un plaisir de s'y adonner. Avec les années qu'il a passées au sein de la prison, Leony a appris à observer les comportements des uns et des autres. S'il a pris quelqu'un en grippe, le jeune homme prendra un malin plaisir à lui pourrir la vie. Et s'il peut se servir d'autrui pour y parvenir, quitte à envenimer la situation entre deux gangs ou deux individus, Leony ne s'en privera pas. Naïf sera celui qui pensera pouvoir s'attirer ses faveurs ou le corrompre pour l'aider à parvenir à ses fins. Car le jeune homme ne fait jamais rien au hasard. C'est à se demander quel est le véritable monstre parmi les âmes présentes entre les murs du centre.

...

Tous des hypocrites.

Vivre dans une cage dorée n'enlevait rien au fait que vous en demeuriez prisonnier. Des moeurs, des conventions sociales, de la politesse elle-même. Le sentiment d'étouffer vous gagnait pour ne plus jamais vous quitter. Avec les conséquences que cela impliquait indéniablement. Nombreux étaient ceux à ne pas voir d'un très bon oeil cette aigreur que tu nourrissais de plus en plus pour le monde qui t'entourait. Avaient-ils seulement cherché à en comprendre la raison ? Ne voyaient-ils pas le côté superficiel de cet oasis ? Un havre de paix en apparence, l'un des derniers que la Terre comptait en son sein et que les hommes les plus influents avaient su s'approprier au détriment de leurs pairs moins avantagés. Ne percevaient-ils pas leur propre hypocrisie lorsqu'ils flattaient son père, éminent politcien de son état, pour mieux s'attirer ses faveurs ? Toutes ces soirées mondaines passées à saluer poliment les proches collaborateurs de ton partenel, faisant figure de parfaits inconnus à tes yeux ? Tu en vins presque à regretter de ne pas avoir de frère qui serait à même à satisfaire les attentes de ton père.

Cette société polissée et ses codes... Tu ne la supportais plus. Il en résulta une violence certaine à l'encontre des autres, celle-là même qui t'anime encore aujourd'hui. Impossible pour toi d'envisager une carrière dans le même domaine que ton paternel. La langue de bois, très peu pour toi. Dès que tu obtins ta majorité, tu t'orientas aussitôt vers l'armée et plus particulièrement la branche assignée à la surveillance des frontières de cette bulle d'oxygène. Car cela n'était un secret pour personne : les tentatives pour infiltrer leur oasis étaient récurrentes. Perpétrées par ces mêmes individus que la société actuelle avait rejetés, cherchant à tout prix un avenir meilleur. Des insectes tout juste bons à être écrasés. Des êtres dont la vie n'avait aucune valeur, tant morale que juridique. Voilà le discours que l'on t'avait tenu pendant ton enfance ainsi qu'à ton arrivée dans l'armée. Le recours à la violence était monnaie courante. Qui donc se pencherait sur le sort de ces refoulés ? Ils n'avaient pas le droit d'être là et par conséquent, n'avaient pas leur mot à dire sur les traitements qui leur étaient réservés.

Sept années s'écoulèrent ainsi, pendant lesquelles tu appris la rigueur, le maniement des armes mais également des techniques pour neutraliser un homme à mains nues lors d'une confrontation au corps-à-corps. Ce fut également pendant cette période que tu cédas à la tentation, encouragé à maintes reprises par tes collègues : l'implant de plusieurs pièces mécaniques dans l'ensemble de ton bras droit, formant ainsi un membre partiellement bionique capable d'assurer une force physique sensiblement augmentée. Pas autant qu'un bras de cyborg mais suffisamment pour percer un mur sans la moindre difficulté. Tu ne te sentais pas prêt pour échanger ton bras entier contre un vulgaire bout de ferraille. Cela aurait pu durer... Jusqu'à ce qu'un malheureux accident ne vienne entacher ta carrière, pourtant si prometteuse vu le coeur que tu mettais l'ouvrage. Ce jour-là, l'arrestation fut si brutale qu'on compta un mort parmi les clandestins interpellés. Un incident qui aurait pu passer inaperçu si ton nom n'avait pas été mentionné.

Il n'en fallut pas plus pour que les opposants de ton père s'emparent de l'affaire, sollicitant jusqu'à l'opinion publique pour exiger une parodie de procès dans l'unique but d'entacher la réputation de ce dernier. Ce fut sans compter sur les nombreuses relations de ton paternel, permettant ainsi d'aboutir à un non-lieu en ta faveur. Malheureusement pour toi, son intervention ne se révéla pas gratuite ou même sans conséquences. Il usa de ces mêmes relations pour te fermer les portes de l'armée, jugeant intolérable pour son image, la perspective d'un nouveau scandale te concernant. La tension monta d'un cran entre vous. Vos rapports devinrent glaciaux au possible. Lequel de vous entendit parler le premier de ce centre d'incarcération spatial ? Les années avaient depuis longtemps égaré la réponse. Si ton père y vit une punition adaptée pour t'envoyer loin de la Terre, tu y vis une nouvelle chance : celle d'assouvir tes penchants sadiques envers des détenus dont nul ne désirait plus entendre parler.

A ton arrivée sur place, tu te vis contraint d'ôter les percings de tes oreilles, les rares que tu t'étais offerts et ce, dès ta suspension de l'armée dans les jours qui avaient suivi la bavure mortelle. Si tu te vis autorisé à conserver la coloration de tes cheveux ainsi que les lentilles intégrées qui donnaient cette couleur si inédite à tes iris, on réajusta la puissance de ton bras droit. Certes moins que les prisonniers pourvus des mêmes attributs physiques mais le fait de se voir réduire à pouvoir seulement soulever un homme pour une opération qui t'avait presque coûté les yeux de la tête, tu l'eus mauvaise. Très mauvaise. Tu te résolus donc à rivaliser d'ingéniosité et d'imagination pendant ces trois années où tu exercas comme surveillant. Car ceux qui étaient envoyés à Rikers Space Jail Processing n'étaient rien de plus que les rebus de la société. Les pires des pires. Sauf que l'on pensait à tort que cela ne concernait que les prisonniers qui s'y trouvaient...